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Bienvenue sur le journal de bord de l'île de Quéménès - Page 61

  • Pouicoduc

    Aqueduc : n.m. Canal d'aduction d'eau, aérien ou souterrain.

    Gazoduc : n.m. Canalisation destinée au transport à longue distance du gaz.

    Oléoduc : n.m. Pipeline servant au transport du pétrole brut.

    Pouicoduc : genre pas tout à fait défini à ce jour. Aménagement d'un muret permettant aux pouicos* de la ferme de rejoindre la phyto-épuration sans faire tout le tour du bâtiment. Parce que lorsque l'on a le cerveau de la taille d'un petit pois, on a du mal à comprendre que de l'autre côté du mur, il y a plein d'eau pour s'abreuver et se laver...

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    Sid, le coq : "Alors, les filles, je ne vous avais pas dit que l'on serait bien ici ?"

    les poulettes : "tu as raison, Sid ; il y a plein de bons escargots, des cloportes et même une baignoire. C'est vraiment chouette ici."

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    Sur ce, arrive grosse poupoule rousse. La seule qui avait compris qu'en faisant le tour de l'écurie, on pouvait atteindre ce jardin d'Eden.

    GPR (Grosse Poupoule Rousse) : "Tiens, c'est nouveau ici ! Oh, on arrive au jardin ...C'est donc ça qu'il faisait le fermier hier ..."

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    GPR : "oh ben mince alors, c'est quoi tout ce peuple ! Oh non, il y a ce vantard de Sid avec son harem... Si c'est ça, moi je m'en vais."

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    *Pouicos : volatile palmipède au caractère bien trempé, habitant l'île de Quéménès et ayant pour régime alimentaire escargots, cloportes et mollets de touristes. Espèce similaire : Pouicos de cirque.

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  • La petite histoire de mon évier bleu.

    J’aime bien quand vous me racontez l’arrivée de vos colis… J’aimerais être une petite souris pour vous voir en train d’ouvrir les boîtes et découvrir le contenu !!!

    Bon et alors, puisque vous aimez bien quand je vous raconte mes mésaventures, ben j’en ai une bonne à vous écrire en attendant que Choupette se réveille et que l’on aille se promener.

    J’ai eu une autre vie avant d’être la fermière la plus célèbre de l’archipel. Et oui.
    Dans ma vie précédente, j’étais éducatrice en milieu marin dans les centres de classes de mer du Finistère. C’était bien ; on faisait du bateau, on allait à la pêche, on se posait plein de questions auxquelles on cherchait des réponses dans les livres… tout ça, tout ça. Mais le statut était un peu précaire, et la saison des classes de mer de moins en moins longue dans les centres. Alors j’avais décidé de m’installer à mon compte, dans une coopérative d’activités et d’emplois (www.chrysalide.coop). J’ai créé Skol an Moused, l’école des moussaillons et j’intervenais dans les différents centres bretons en fonction des besoins. Quand je me suis installée, j’avais plein d’activités à mettre en place, alors je me suis achetée une imprimante-scanner-photocopieuse pour m’assister. Une Epson Stylus DX 5000. Ouaaaaaah….

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    (elle était vendue sans la poussière, c'est moi qui l'ai rajoutée...)
    Je l’ai aimée tout de suite quand je l’ai vue dans le magasin : son style, sa forme, ses boutons … Et pas une seule fois elle n’a failli à son devoir, imprimant page après page sans relâche. Quand nous avons déménagé pour Quéménès, elle ne s’est même pas plainte de l’atmosphère humide ou du changement de documents à imprimer. Parce qu’imprimer des factures et des contrats de réservation, c’est beaucoup moins drôle que les petits animaux du bord de mer, il faut le savoir.
    Hier soir, nous étions toutes les deux en train de faire des photocopies, quand son indicateur de changement de cartouche s’est allumé. C’est bizarre, ça ne fait pas longtemps que je les ai changées… bon, j’appuie pour qu’elle me montre quelle cartouche changer, et là : elle me montre les 4 cartouches. Oh ben je dis : toi alors, tu serais un peu gourmande par hasard ? Bon, je change les 4 cartouches. Et là, rebelote. Oh ben non alors ! Faut pas rigoler quand même. Je clique sur l’ordi, diagnostique de l’imprimante, et là vous savez ce qu’il me dit : l’imprimante ne reconnaît pas les cartouches. Des cartouches toutes neuves ! Et des Epson en plus ! Je ne dis pas que je ne lui ai jamais mis une sous-marque pour économiser quelques sous, mais là, c’étaient des vraies Epson en plus ! Bon, il me reste des vides que je n’ai pas encore amenées à la déchetterie, alors je me dis, je récupère l’encre des cartouches neuves, et je mets dans les anciennes, ni vu ni connu !
    C’est pour ça qu’il est écrit sur les cartouches qu’il ne faut pas essayer de les remplir soit même.
    J’ai commencé par la bleue, parce que j’aime bien le bleu.

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    Les points bleus sur l’escalier n’étaient pas là avant que je n’entame cette manipulation.
    Normalement, là vous commencez à vous marrer. De toute façon, je ne vous raconterai pas tout dans les détails, et je ne vous montrerai pas non plus de photo de ma tête quand ça a giclé partout. Et quand je dis partout, c’est vraiment partout. Remarquez, au moins mon bureau n’a jamais été aussi propre (vu que j’ai dû tout essuyer dare dare avant que l’encre ne sèche).
    Bien sûr, mon homme est rentré sur ces entrefaites (j’avais quand même eu le temps de m’essuyer la figure). Moqueries.
    Pour qu’il puisse se rendre utile, je lui demande s’il peut chercher sur Internet une solution, voir si d’autres personnes ont déjà eu ce problème (non, pas les cheveux bleus, l’imprimante qui ne reconnaît pas les cartouches…) et là le verdict tombe. C’est la fin pour ma DX, c’est une maladie incurable qui touche les Epson de son espèce, il n’y a plus rien à faire. Snif.
    Résultat de la journée : nous n’avons plus d’imprimante, et mon évier est bleu.

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    Du coup, j’arrête le jet d’encre (hi hi hi !), et j’ai commandé une petite laser monochrome qui devrait arriver lundi.
    Allez, arrêtez de vous moquer et retournez travailler maintenant. Si vous êtes gentils, je vous raconterai l’histoire du mystérieux colis de Madame D. de Groix.
    Soiz’&Co.

    PS : finalement, on ne va pas demain à Molène parce que là, c'est la grosse tempête. On ira Lundi poster les derniers colis. Si vous voulez commander des colis qui arrivent à temps pour Noël, je ne peux plus faire de colis avec tomme et saucisse parce que je n'en ai plus, par contre je peux toujours envoyer des colis de 4 Kg de pommes de terre (dans un joli sac) pour 21€, que vous réglez par Carte Bleue sur notre site. Il suffit que vous m'envoyiez un mail à info@iledequemenes.fr et je vous envoie la marche à suivre.

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  • y clique, y clique, et c'est posté.

    Bonsoir, Bonsoir…

    Je viens d’aller border le soleil, pour qu’il passe une bonne nuit et revienne en forme demain. Tout va bien, il s’est couché sans bruit et quelques dauphins sont venus jouer avec lui avant qu’il ne sombre. Pfiou, la vie est difficile parfois.

    Enfin, je rigole maintenant, mais on vient de passer deux jours un peu « speed » comme disent les jeunes. Nous avons finalement décidé d’envoyer les colis de Noël avec un jour d’avance parce que avec la neige d’annoncée pour la fin de semaine, nous avions peur qu’ils n’arrivent pas à temps chez le Père Noël et qu’ils ne puissent pas vous les distribuer le 24. Du coup, changement de programme de dernière minute ; retour sur ces deux jours.

    Nous sommes Lundi et nous décidons d’expédier les colis mercredi au lieu de jeudi. Lundi matin, bien avant le lever du soleil, Dave part sur le continent chercher les tommes et les saucisses qui garniront les colis, livrer des pommes de terre et faire nos courses. Pendant ce temps, je commence à préparer les papiers (les factures, les bordereaux d’envoi, les petits mots…). Dave rentre en début d’après-midi, mais il n’a pas les saucisses ; notre charcutier n’a pas eu notre message, et les 280 saucisses dont nous avions besoin ne sont pas prêtes. Il faudra revenir demain les chercher. Du coup, on en profite pour appeler l’Intermarché de Plougonvelin, leur proposer des pommes de terre pour les fêtes de fin d’année. Ok pour 40 sacs. Il faut qu’on les prépare dans l’après-midi pour profiter du voyage de demain matin sur le continent pour les livrer. 40 sacs en jute de 4Kg, avec la petite étiquette, et bien ça prend du temps à préparer. On commence aussi les colis, en préparant ceux dans lesquels il n’y a ni tomme, ni saucisse ; ça en fera toujours 28 de prêts.

    Mardi. David part chercher les saucisses et livrer les pommes de terre à Plougonvelin. Je prépare pendant ce temps les étiquettes des sacs, parce je pose un joli petit œillet sur chaque étiquette, pour passer un petit bout dedans pour attacher l’étquette au sac. C’est joli tout plein ; il y a des œillets en forme de cœur, d’autres en étoile… Vous verrez quand vous recevrez vos sacs, c’est tout joli. Bon, c’est joli, mais ça prend un peu de temps. Mais c’est joli.

    Il est 13h30, David rentre, nous mangeons rapidement parce que nous avons 127 colis à préparer cet après-midi. Il reste une dizaine de factures que je n’ai pas préparées alors David me dicte les infos pour que ça aille plus vite. Hop hop hop, on imprime, on classe, on ajoute le dépliant sur les patates, la recette de la saucisse de Molène façon Quéménès, je peux tout fermer, clic, clic, clic… et là, horreur !!! Mon ordinateur m’avait pourtant gentiment demandé si je voulais sauvegarder les modifications apportées à la base de données des factures… et clic, clic, clic… ben j’ai dit non. Petit moment de solitude. J’ai plusieurs options devant moi :

    1)      Je me mets à pleurer comme ça Dave n’osera pas s’énerver contre moi.

    2)      Je prends les devant et je m’énerve contre lui, comme ça j’échappe à son regard noir.

    3)      Je prends mes jambes à mon cou.

    4)      J’accuse les canards, de toute façon ils ont des têtes de victimes.

     

    Bon, alors je passe les détails mais en gros, on a repris les factures pour que je re-rentre tout dans ma base de données. Il est 15h et on n’a pas encore commencé les colis. Youpiiii !

    Après, je pense que j’ai dû laisser mon cerveau dans la maison parce que je ne me souviens pas des 127 colis, 127 tommes, 254 saucisses, 127 étiquettes d’adresses à coller, 127 colis à monter, enlever la bande protectrice pour dévoiler le merveilleux collant de la poste qui ne colle pas, les 127 morceaux de scotch que j’ai coupés avec mes dents pour fermer convenablement les colis ; pourtant, j’ai bien dû les faire ces colis parce que en rentrant à la maison vers 21h30 , j’avais mal au dos, les mains jaunes colissimo, le bout des doigts collant, les orteils gelés et des bouts de scotch entre les dents. (vous croyez que le père Noël pourrait m’offrir un dévidoir de scotch ?). D’ailleurs, ne faites pas de bêtises avec vos colis, parce qu’il y a mon ADN dessus. Merci. Mais la bonne nouvelle c’est que le tas de patates de l’écurie fond à vue d’œil ; merci les étoiles.

    Et donc aujourd’hui mercredi, c’est livraison des colis (sous la pluie, pour changer rimer …) ! C’était aussi raviolis, mais on s’éloigne du sujet. Donc tout était paré, un container nous attendait à 10h30 sur le quai ; Robert, le facteur, venait avec son tampon oblitérer les colis et hop, tout le monde était chargé dans le bateau de 12h15 pour Brest. Mais à 10h30, la marée n’était pas bien haute ; donc finalement, après une réunion Moléno-Quéménésienne sur le bout du quai, on opte pour un chargement au vieux môle où il sera plus facile de débarquer les colis (Ca fait quand même une quinzaine de marches en moins à monter, par 155 colis divisé par 2 – parce que l’on prend les colis par deux, on est des guerriers de la patate – ça fait une économie de 1162,5 marches. Et la plus dangereuse, c’est la demie de la fin).

    Youououoouuuuuuh ! Ca y est, c’est fait ! Maintenant, c’est à la poste  au Père Noël d’œuvrer.

    Autant vous dire que là, on est un peu Hors Service, et on a plus qu’à croiser les doigts pour que La Poste arrive à tout vous livrer à temps. Pour les plus chanceux, ce sera vendredi, mais pour la majorité ce sera certainement pour Samedi ou Lundi. On refera un envoi samedi pour les commandes que l’on a reçues aujourd’hui.

    Bises. S&Co.

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  • La revanche du moutmout

    Beaucoup d'entre vous ont suivi cet été notre épopée pour amener nos moutons sur l'île d'en façe, que ce soit sur Zone Interdite (Beeeeeh), ou sur le blogue  :

    1) le 6 mai 2010 http://iledequemenes.hautetfort.com/archive/2010/05/06/choupette-le-pavillon-et-les-dauphins.html

    2) le 9 mai : http://iledequemenes.hautetfort.com/archive/2010/05/09/et-la-transhumance1.html

    3) le 24 mai : http://iledequemenes.hautetfort.com/archive/2010/05/24/transhumance-2.html

    4) le 29 mai : http://iledequemenes.hautetfort.com/archive/2010/05/29/transhumance-3.html

    5) le 4 juin : http://iledequemenes.hautetfort.com/archive/2010/06/04/moutons-4-quemenes-0.html

    Après tout ça, on a abandonné la transhumance, et on leur courrait après quand ils étaient dans les patates (enfin avec le transporteur électrique, c'est surtout le transporteur qui court).

    Alors pour éviter qu'ils n'abîment nos prochaines plantations, on est en train de clore une parcelle avec un grillage ; comme ça : moutmout dans le pré, patate en sécurité.

    Alors on a planté des poteaux :

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    Bon, on en a juste planté deux à la masse, les autres on les a plantés avec le tracteur, en appuyant dessus avec la fourche. Ça marche vachement bien, et c'est beaucoup moins fatiguant.

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    Après on remonte les murets, et il y a encore du boulot parce que les murets, c'est pas des pistes de courses, hein, les moutmouts ! Parce que quand des petits sabots courrent dessus, ça fait tomber les pierres et après, ça s'éboule...

    Vivement qu'ils soient dans leur parc ces moutmouts !

    On a aussi refait une entrée de champ plus facilement accessible avec le gros tracteur ; parce que quand les murets ont été montés, par les moines, sembe-t-il, il y aurait 400 ans, et bien ils n'avaient pas un beau John Deere comme le nôtre. Eh non ! Du coup, l'entrée de la prairie n'était pas très large, et pas facile d'accès. Alors voilà, un après-midi, 4 bras, deux cerveaux, des dizaines de mètres cubes de cailloux déplacés, des centaines d'escargots, des milliers de cloportes et une petite Kronenbourg plus tard :

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    Ouaouuuuuh ! la nouvelle entrée de la prairie à moutons.

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    Re-Ouaouuuuuh ! La grande Choupette qui marche !

    Et là, c'est juste pour vous montrer que oui, quelque part en France, il fait beau. Et c'est chez nous.

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    Pour ceux qui n'ont pas compris, c'est une photo du ciel, sans un seul nuage...

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  • 135

    C'est le nombre de colis de Quéménès commandés pour Noël. Ca représente tout ça de bons de commandes :

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    Et il y en a encore qui arrivent et qui nous attendent à la poste.

    Je peux vous dire que l'on va parler de Quéménès cette année au coin du sapin ; les boites de chocolat en fondent de jalousie ...

    Et alors comme on est vraiment contents que nos pommes de terre vous plaisent, et que ça nous fait vraiment plaisir de savoir qu'elles vont partir à travers toute la France (et même en Suisse et au Luxembourg !), et bien on a décidé de vous faire un petit cadeau, et même plusieurs en fait.

    Ben si, on est comme ça.

    Le premier cadeau, c'est que toutes les commandes seront envoyées dans un joli sac en jute. Si ; même celles qui ont été faites avec un bon de commande classique, parce que pour Noël, tout le monde va bien s'habiller, alors il n'y a pas de raison que nos petites n'en fassent pas de même.

    Et le deuxième cadeau, c'est que nous avons quelques surprises à glisser dans les colis. Pas dans tous les colis parce que nous n'en avons pas assez, mais ce sera au hasard ; ici un stylos de Quéménès, ici un magnet à mettre sur le frigo, là des cartes postales ... Ce sera la surprise quand vous ouvrirez votre colis !

    Nous allons livrer les colis à Molène Jeudi, et ils devraient arriver lundi 20 chez vous, si la neige qui est prévue ne perturbe pas trop la Poste. Et en ce moment, la poste est très perturbée, alors ça ne va pas être facile ! Au pire, on demandera au Père Noël de prêter son traîneau au facteur. C'est vrai quoi, on l'a déjà bien aidé le Père Noël en proposant nos colis de pommes de terre, parce que ça lui a fait tout ça de cadeaux en moins à préparer, alors il peut bien prêter son traineau...

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  • Un petit air de Noël

    Dimanche 5 décembre, il est temps de se préparer pour fêter les cadeaux l'arrivée du petit Jésus.

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    Et on a même un arbre de Noël ; pas vraiment un sapin, mais c'est presque un arbre quand même ; et il a une guirlande qui clignote, donc on peut dire que c'est un arbre de Noël :

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    Une petite tasse de vin chaud, avec un morceau de gâteau aux chocolat et aux noix avec tout ça ?

    Là ça fait vraiment fête avec le vin chaud...

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    J'avais fait du vin chaud pour nous réchauffer après notre promenade dominicale, et pour que ça sente bon dans la maison. Alors j'ai tout bien réussi, on est bien réchauffés, et comme j'ai renversé ma tasse, et bien ça sent bon dans la maison, pas de problème. Et y'a des chances que ça sente encore demain en plus. Efficacité, c'est mon deuxième prénom.

    Bises,

    Soiz&Co.

    (le "o" de Co commence à marcher, elle fait le tour de son parc en pas chassés au moins dix fois par jour !)

     

     

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  • Un p'tit matin pas encore d'hiver... mais presque.

    Attention, c'est David qui prend le clavier. Préprez-vous à vous marrer. Ah ah ah.

    Ce matin au réveil:

    "Tu descends allumer du feu dans le poêle, préparer le biberon de choupette et notre petit déjeuner?" 

    C'est même pas vrai, je ne dis jamais ce genre de chose. Juste : "huuuuum...", et ça suffit.

    Ouaraif... (grognement du papa pas encore réveillé qui resterait bien encore un peu sous la couette).

    Dring, dring, dring, driiiing!!! (sonnerie insistante de la cloche du room service de la chambre de choupette).

    En fait, ça fait plutôt : "pouic, pouic". C'est Sophie la girafe qui dit que si ça continue, elle va avoir un torticolis et qu'il serait temps que l'on s'occupe de Choupette parce qu'elle en a marre, là, la Sophie.

    Bon d'accord, je m'occupe de la préparation du biberon et du feu pendant que tu prépares choupette. Tiens, c'est bizarre cette lumière (je viens d'ouvrir les yeux), on n'entend aucun bruit dehors, même pas le vent et tout a l'air très calme, trop calme???

    Oh!!! On dirait qu'il y a de la neige sur le velux!!

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    Et là, miracle, en moins de 30'', nous sommes tous les deux debout devant la fenêtre et voila ce que nous avons sous les yeux. Autant vous dire que c'est une belle (et très rare) surprise que ce joli manteau neigeux sur Quéménès.

    Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing!!!! (sonnerie du room ne tolérant aucun délais dans la réponse...). C'est Sophie, le room, pour ceux qui n'ont pas suivi.

    On s'occupe du petit déjeuner de choupette, on se couvre (1.5°C à l'extérieur) et tout le monde par en promenade.

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    Evidemment, je prends notre appareil de photos pour immortaliser cet évènement majeur de notre hiver et là : dans le mille Emile, plus de batterie. Aaaarg ! C'est toujours pareil avec la technologie !

    Même s'il fait un froid à plumer une pintade, tout le monde est de sortie. Aux traces de palme dans la neige, les oies ne sont pas à leur première patrouille.

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    " Ouuuuh ! il ne fait pas chaud ce matin, hein mon pintadou ? " NDLR : en vert, c'est la pintade qui parle.

     Un coup d'oeil à l'indispensable outil du paysan des îles, et d'ailleurs. Il neige! Nous voila rassurés.

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    En route pour un petit tour de l'île sous la neige. 4-5 cm sous les chaussures et le doux crissement de la neige à chaque pas. Il ne manque plus que les sapins et l'on se croirait à la montagne. Nous allons vérifier si il est possible d'ouvrir la piste "bleu très clair" de l'île pour une petite descente en luge...(Point culminant de l'île : 13m. Ah ah ah.)

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    Bon, pour la luge, ce sera pour une autre fois, la remontée mécanique était fermée et les pisteurs n'avaient pas encore sécurisé le domaine. Ah ah ah.

    Nous partons donc à la chasse aux moutons. Pour une fois, grâce à leur couleur, (et aux traces de pattes dans la neige) ce ne sera pas trop dur de les retrouver... Ah, les voici.

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     Est-ce que tout le monde va bien? Soizic traduit pour moi: "Bêêêêh?" Ils répondent tous en coeur: "Mêêêêh, Mêêêêh!" que Soizic me traduit par un "pas de quoi défriser un mouton d'Ouessant, mais on se pèle quand même les sabots!".

    C'est nul comme blague, c'est juste de la jalousie parce que je sais parler le moutmout, c'est tout. Et pour ceux qui n'ont pas vu le reportage de Zone Interdite, je parle très bien le moutmout.

    Avec tout cela, il serait peut être temps de rentrer car nous avons des colis de patates à préparer. On en profite pour faire un petit bonhomme de neige. Au grand bonheur de choupette, nous vous présentons Monsieur Patate.

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    Voila, la matinée avançant, le soleil revient timidement. La neige commence à fondre. Et oui, la neige dans les îles est aussi execptionnelle qu'éphémère. Vivement la prochaine giboulée!

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    Elle est jolie cette photo, hein ?

     Et même pas besoin de partir en vacances à la neige, c'est fait à domicile ! C'est quand même la classe la vie dans les îles... 

     On a quelques jolies photos encore, que voilà :

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    Et sur les cartes postales, vous avez le poteau en été, et bien le voilà en mode "hiver" :

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    Bon ben maintenant, vivement l'été, que l'on puisse se remettre en short !

    Grosses bises à tous les pingouins, aux ours polaires et à leurs compagnons,

    Soizic, David et Chloé.

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  • Résultats du concours de photos de la saison 2010

    Roulement de tambours .... Brrrrrrrrrrrrrrr...

    Ca n'a pas été facile de choisir, et il y a encore beaucoup de photos que l'on aime bien mais que l'on a pas pu intégrer dans les maquettes... Alors voilà en avant première mondiale les cartes postales de la saison 2011 :

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    Félicitations à Morgane et Pierre-yves Le Gal pour le poteau, Anne Defiole qui a su cerner la caractère de notre cher Didis dans cette photo, et Armelle Alquier qui nous rappelle que oui, à une époque, nos poules pondaient. Merci Armelle. Le paysage, il est signé Soizic Cuisnier (chouette, j'ai gagné des patates!).

    Attention, voici une carte postale d'artistes :

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    Félicitations à la famille Guillerme, aux Saint-Ouen, à Gilles Malard, aux Desclides, à Eva Cleret et sa petite famille, et aux Raoult. Bravo à tous pour l'imagination dont vous avez fait preuve pour réaliser ces photos ; et à Gilles, qui s'est levé alors que nous dormions tous encore pour nous faire partager les jolies lumières du matin.

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    Bravo aux Boudet pour avoir réussi à rendre l'intensité des lichens, à Georges Pennec pour le portrait de notre poulette, aux Desclides, à nouveau dont le "Quéménès" écrit avec un bout nous a décidemment beaucoup plu, à Françoise et Jean Raimboeuf pour ce morceau de plage qui donne envie d'aller se baigner et à Thomas Gourdon pour cette très jolie et inédite vue de Quéménès (prise du sud de Molène).

    Et enfin, la quatrième carte :

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    Avec une vue de la ferme prise par le sud par Grand Pierre, les arméries signées par Anh Dinh, la fleur de pomme de terre de Soizic, nos deux petits agneaux orphelins Ben & Nuts par Bruno Morinière et enfin, ces jolis galets, qui du coup n'ont pas quitté l'île mais qui vont quand même voyager à travers le monde grâce à Marie Claire Madec.

    Bravo à tous, nous allons faire imprimer les cartes postales au plus vite et vous envoyons vos cadeaux dès que l'on les reçoit. 

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  • Les colis - suite suite

    Ça y est, la deuxième série de colis a été livrée à Molène hier, mais alors ça a été toute une aventure !

    Pour les retardataires : Depuis le reportage de zone interdite diffusé le 7 novembre sur M6, nous avons reçu beaucoup de commandes de colis de (délicieuses) pommes de terre de Quéménès. 300Kg sont partis la semaine dernière, et nous devions envoyer la suite à Molène ce jeudi. Les colis sont préparés à Quéménès, et nous les livrons à Molène pour qu'ils soient chargés dans un container que la compagnie maritime emmène jusqu'à Brest.

    Le reportage photo de ce message a été réalisé par mon papa, qui a toujours son appareil de photos dans la poche, prêt à immortaliser ces déliciceux moments. Merci Pap' ! Mes parents sont venus passer quelques jours de "vacances" sur l'île pour nous aider à préparer les colis et profiter un peu de leur petite Chloé.

    Donc jeudi soir, ça soufflait encore pas mal. Mais bon. Ça doit mollir dans la nuit, donc rendez-vous est pris pour vendredi matin, départ à 7h45 de la ferme pour charger les colis dans le bateau et partir les livrer à Molène.

    Vendredi matin, 6h30. Ça a soufflé toute la nuit. Et depuis quelques heures maintenant, il tombe des cordes, mais difficile de savoir s'il y en a encore pour longtemps parce que le soleil n'est pas encore levé. Alors on va sur Internet, et on surveille le radar de pluie. Le plus gros reste à venir, pas question de charger les colis sous la pluie au risque que les cartons se déchirent.

    On décide d'attendre une éclaircie, prêts à partir à n'importe quel moment. On prévient Marie-France, que nous devions retrouver sur le quai pour qu'elle oblitère les colis : Arrivée prévue entre deux averses, E.T.A. indéfinie. Alors on prend un deuxième petit dèj, en attendant que ça se calme.

    Vers 8h00, la lumière se lève d'un coup et on se rend compte que ce n'est pas seulement le jour, mais qu'il y a aussi une petite trouée entre deux grains. Branle-bas de combat, tout le monde sur le pont, en dix minutes on est prêts à partir et on se dépêche d'aller jusqu'à la cale pour charger les colis sur C'hrommig avant que le grain suivant ne s'abatte sur nous. Il y a de la tension dans l'air, et ce n'est pas que à cause du temps ; il y a quand même 65 colis à charger, et l'humidité pourrait leur être fatale. Il ne faut pas traîner, mais il a tellement plu que le chemin est plein de boue alors on ne peut pas rouler trop vite avec le transporteur au risque de projeter de la boue sur les colis ...

    On arrive à la cale, le grain suivant approche, il est sur Ouessant, mais on a encore un peu de temps. C'est marée haute. Tant mieux, comme ça on n'aura pas à faire le tour des cailloux pour aller à Molène mais l'inconvénient, c'est que du coup il y a de la houle à la cale de Quéménès ; C'hrommig, même bien amarré, fait des bonds et tape sur la cale. Mais il faut aller vite alors on envoie les colis, on les charge sur des palettes et on les bâche pour qu'ils ne soient pas mouillés.

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    Départ de Quéménès

    J'appelle Marie-France pour la prévenir que nous avons réussi à charger les colis et que nous partons pour Molène.

     

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    On prévient les Molénais que l'on a réussi à charger le bateau.

     

    Le grain nous rejoint et des trombes d'eau s'abattent sur nous. A l'abri derrière la cabine de C'hrommig, je m'étonne d'entendre les sangles du radeau de survie qui entrent en vibration, je n'ai pas l'impression que cela souffle tant que ça. C'est lorsque nous dépassons un oiseau qui a du mal à avancer contre le vent que je comprends que dans ce grain, il n'y a pas que de l'eau, mais aussi un sérieux coup de vent. David me dira plus tard que dans le plus fort du grain, la bateau était ralenti par la force du vent qui nous faisait façe ; nous n'avancions plus qu'à 14 noeuds contre 16 à 18 noeuds en temps normal.

     

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    Il n'y avait pas vraiment moyen d'avoir une image nette, ça bougeait trop !

     

    On arrive à Molène. Il n'y a pas grand monde dehors, et tout le village semble endormi sous cette pluie diluvienne. Claude, qui travaille à la compagnie maritime, nous retrouve au quai avec le conteneur dans lequel nous mettrons les colis. Et voilà Marie-France qui nous rejoint sous une pluie battante, et Ti-goul et Nadine qui viennent nous prêter main forte.

     

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    Marie-France, de la Poste, Claude , de la compagnie maritime, et Soizic attendent que la pluie cesse pour décharger les colis.

     

    Avec mes parents, nous sommes maintenant 8 pour décharger les colis. Le grain passe, un petit bout de ciel bleu fait son apparition. On fait la chaîne, depuis maman qui sort les colis du bateau, jusqu'à Marie-France qui les oblitèrent et les range dans le conteneur.

     

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    Grand-mère décharge les colis de C'hrommig...

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    Les passe à David, à BonPapa, à Ti-goul, à Claude, à Soizic, à Nadine ...

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    Et Marie-France oblitère.

     

    Les 65 colis sont rangés, oblitérés et voilà le Molenez qui arrive, il était temps ! Le conteneur va être chargé dans sa cale pour être amené jusqu'à Brest où les colis seront alors pris en charge par la poste.

     

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    Voilà le conteneur de colis qui entre en cale.

     

    Pour nous ce n'est pas encore fini, nous avons du bois à charger (pour faire une clotûre à moutons...) et nous partons pour le vieux port de Molène, plus proche de la poste. On retrouve Marie-France au guichet qui nous remet notre courrier ; encore beaucoup de bons de commande, et on récupère aussi les emballages de nos prochains colis. On passe à l'Archipel souhaiter de bonnes vacances à Marcel et Marie (réouverture du bar le 10 janvier), et on charge notre courrier :

     

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    Il est temps pour nous de rentrer, avant la prochaine averse :

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    Merci à Pap' et Mam', et surtout aux "Transporteurs Molénais" pour leur aide dans cette aventure.

    Grosses bises à tous.

     

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  • Les colis - suite

    Il y avait plein de moutons aujourd'hui dans la passe de la Chimère, entre Molène et Quéménès.

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    Non pas que nos poilus se soient mis à l'aquagym, c'est juste l'hiver qui arrive.

    Bon, du coup, on n'a pas pu aller livrer notre deuxième série de colis ; parce qu'une pomme de terre qui a le mal de mer, c'est beaucoup moins bon ; et en plus que les colis de la poste ils ne sont pas étanches alors là, autant vous dire que même avec la bâche, ils n'auraient pas survécu ! Mais à priori demain ça se calme (c'est mon chef qui me l'a dit, mais bon, ce soir ça souffle encore pas mal...), alors on va essayer de les livrer à temps pour qu'ils soient chargés sur le Molénez (le bateau qui transporte le fret entre les îles et le continent) avant qu'il ne rentre sur Brest.

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    Au nord de Molène, les trois pierres. Brrrrrr. On est mieux à terre. Et ce qui est bien avec ce temps, c'est qu'il y a de superbes lumières. Choupette et moi nous avons fait une petite promenade (presque) entre deux grains (de folie, ça c'est sûr !) et vous avons ramené cette photo des moutons dans un rayon de soleil :

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    A part ça, on a commencé à travailler sur les photos que vous avez envoyées pour le concours, surtout Chloé d'ailleurs :

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    C'est pas facile de choisir... Rendez-vous Dimanche pour les résultats.

    Bises,

    Soiz'&Co.

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