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Bienvenue sur le journal de bord de l'île de Quéménès - Page 65

  • Il y a une vie cachée derrière le blogue ...

    Nombre d'entre vous ne lisent que ce que j'écris, et ne parcourent pas les commentaires... Et pourtant, derrière ce blogue, s'en cache un autre, alimenté par les écrits au combien riches, drôles et perspicaces des habitués... Alors pour vous donner envie de suivre cette vie cachée, je voudrai vous livrer ce soir, le message écrit par Grand Pierre aujourd'hui :

    " Bien sûr, organiser un séjour à Quéménès est primordial mais il me semble bien injuste que celles qui contribuent à l‘équilibre économique de cette belle aventure ne puissent s’exprimer en ce magnifique espace d’échange.
    J’ai donc souhaité leur donner la parole dans la fiction qui suit … mais cette petite histoire est-elle réellement fictive ? Certains y trouveront sans doute une once de réalité …

    Il est parfois dans l’existence des instants qui vous tirent vers des nuées éthérées au loin, sur l’horizon. Et là, dans cette irréalité, de belles images, d’une chaleur sereine, s’imposent en force. Celles d’un océan délaissé en ce début septembre. Il faisait si beau sur cette île endormie aux premières lueurs de l’aurore, celle qu’il avait fallu quitter… celle dont la mince silhouette s’évanouissait entre océan et azur …

    Durant cette échappée de l’esprit, l’homme avait extrait du sac sépia quelques pommes de terre. Dans la continuité du geste, il les avait passées sous l’eau fraiche et reposées sur la petite table de bois céramiquée. Se retournant, Il allait se saisir de son laguiole bien effilé, d’un fil régulièrement entretenu, lorsqu’il entendit dans son dos :
    - « c’est pas possible, c’est toi Grand Pierre ? »
    Il était pourtant seul dans sa petite cuisine dont la porte fenêtre donnait sur ce jardin qu’il partageait avec ses voisins du rez-de chaussée. Peut-être l’un des enfants d’Alice et Julien, ou leur lapin Fifi, ou leur petite chatte noire Circée qui se frotte sans arrêt dans ses jambes … mais non, personne.
    - « Bonjour, Grand Pierre ! »
    Impossible, il rêvait … Incroyable, deux pommes de terre semblaient le fixer … Il n’en revenait pas. Il n’était pas sans ignorer que celles de Quéménès n’étaient pas ordinaires, mais tout de même…
    Face à lui, sur ces carreaux de faience, elles se mettaient à deux pour lui faire la nique :
    - « Moi, je me nomme Lisa ! » annonça d’une voix espiègle, mutine et enjouée celle de droite,
    - « et moi, c’est Mona » dit celle de gauche, en phonation plus retenue, s’excusant presque …
    L’homme prit l’une de ses chaises à l’assise paillée, la rapprocha de la table et s’assit. Posant ses coudes sur la table, il leva ses bras et cala son visage au creux de ses deux paumes. Il fixa les deux patates qui se trouvaient un peu à l’écart du tas, comme si elles se donnaient un statut d’émissaires, et les détailla.
    Celle qui se prénommait Lisa présentait une silhouette qui … que … pfff… comment dire ? Eh bien c’est simple : chez une humaine ça donnerait quelque chose comme 85-60-85 ! Sans faire de dessin, vous pigez de suite : si vous êtes une femme vous en rêvez … et si vous êtes un homme … vous en rêvez aussi ! Pour parfaire l’image, imaginez un habit de pelure bistre figurant un bronzage bien maîtrisé …
    Mona, quant à elle, présentait un profil … plus classique, à l’instar de celles du tas extrait du sac. Une silhouette un peu tonneau, si vous voyez ce que je veux dire, avec une peau quelque peu ridée par endroits.
    Il leur lança :
    - « Salut les filles ! mais comment m’avez vous reconnu ?»
    Elles n’en revenaient pas, d’aussi loin que remontent les souvenirs de pommes de terre, jamais, au grand jamais, un humain ne les avait écoutées et qui plus est ne leur avait adressé la parole !
    Pour une fois qu’on la leur donnait cette parole, elles allaient en profiter !
    Lisa répondit :
    - « Oh nous étions encore petites quand nous t’apercevions admiratif devant l’alignement de nos fanes en fleurs en ce début juin ensoleillé… Tu restais quelques instants à nous parler parfois, puis tu te rendais, heureux, vers ton petit muret au sud-est de l’île pour t’y asseoir et embrasser cette vue magnifique. » Mona opinait :
    - « Oh oui, c’était magnifique, ma Lisa ! »
    Et poursuivant son récit, Lisa bonnissait ce que leurs parents leur avaient raconté à propos de leur propre mise en terre :
    - « Hercule – le nom du patron de l’île, tellement le peuple des patates l’admirait pour ses muscles et donc sa force, beau comme un dieu dans son vêtement hoalen – assis sur la planteuse, râlait de temps en temps quand il estimait que le tracteur gros John, piloté par la reine « herself » n’allait pas suffisamment droit …, tu te souviens Mona ? »
    - « Oh oui, ma Lisa … »
    - « Ce qui est bien avec Mona, c ‘est qu’elle n’est pas contrariante … » ajouta Lisa qui reprit,
    - « Non, à droite ! Là maintenant redresse ! … La reine opérait ainsi des manœuvres agraires sous la férule d’Hercule, elle tentait parfois de se justifier dans un climat un peu tendu… qui ne durait guère. »
    Grand Pierre, écoutant ses deux interlocutrices avec attention, entreprenait de son laguiole effilé un savant travail de découpe de leur pelure … Lisa se retrouva ainsi costumée d’un magnifique maillot deux pièces, avec pour effet de mettre en valeur ses formes rebondies aux bons endroits. Quant à Mona, ses mensurations ne l’autorisaient qu’à porter un maillot une pièce qui masquait ,non sans mal, sa silhouette « tonneau ».
    - « Si tu nous a mises en tenue, c’est que tu vas bientôt nous plonger dans l’eau bouillante, Grand Pierre … » interrogea Lisa.
    - « N’ayez crainte, les filles, vous avez encore du temps devant vous, poursuivez le récit de votre vie sur l’île … »
    Notre amie en bikini reprit la parole :
    - « Tu sais, nous vivons à un moment de notre vie une aventure particulière. Je parle du buttage … Hercule passe avec la bineuse affublée d’un soc butteur et parcourt l’ensemble de notre champ. Pour nous ce moment est fabuleux, ça nous fait respirer, ça rend la terre plus meuble à nos côtés, bref on respire, on en est toutes … retournées. En plus, la cerise sur le gâteau, c’est Hercule qui chante à tue-tête un air de sa composition et là … dans ces moments là … on pense au grand Caruso, dans la Traviata de Verdi ! Hein Mona ? »
    - « Oh oui ! ma Lisa … j’étais toute chamboulée d’avoir le cul butté ! »
    - « Ah ben elle alors ! Elle est pas la dernière pour la gaudriole ! » commenta Lisa qui poursuivit :
    - « et puis un beau jour, vers la deuxième quinzaine de juillet, Hercule nous a soumises à l’arrachage avec, derrière gros John, tout un bazar avec un soc qui nous sortait de terre et nous amènenait sur une espèce de vibreur pour nous isoler de la terre, puis nous laisser tomber au sol. C’est bien ça Mona ? »
    - « Oh oui ma Lisa ! Comme tu expliques bien ! Moi ce que j’aime c’est quand Hercule il me secoue avec son vibreur ! »
    - « Une fois que c’est parti avec Mona, on peut plus la tenir ! Mais revenons à la réalité … parce que on est par nature assez terre à terre ! Bien sûr remplir les ventres c’est notre devoir, notre fonction … mais on a quand même le droit de rêver encore un peu si avec un peu de chance on nous laisse passer la nuit dans le sillon. Et là nous le regardons ce ciel, il est à nous pour quelques heures encore, on y a un peu droit aussi à ces étoiles … avant de nous soumettre en cohorte et terminer sur une mise en sac. Alors, je sais bien, vous vous dites : à quoi bon rêver, on va bientôt passer à le casserole … et là je vous réponds bien sûr, mais soyez tranquilles, on y passe tous, vous y passerez aussi un jour … à votre tour ! »

    Grand Pierre était bien ému, il les regarda bien en face et leur sortit :
    - « Que ce moment passé en votre compagnie était sublime, beau, aérien, arachnéen. Ce n’est pas parce que vous avez vécu sous terre que vous êtes est inculte ! Et bien sûr vous ne manquez pas de culture, vous avez bénéficié de la plus belle qui soit, celle de ces deux robinsons en Quéménie, David-Hercule et la reine Soizic. Il me semble bien les avoir aperçus à l’orée de votre champ, au soleil couchant avec la princesse Chloé dans leurs bras, donnant une image proche d’un tableau de scène champêtre de Millet ou Courbet.
    Alors, pour tout cela, avant de vous donner votre bain, je vais vous faire écouter le deuxième mouvement du concerto pour piano N° 27 de Mozart en si bémol majeur, le dernier que le Maestro ait écrit … »

    Sensibles à la baute de cette musique, les yeux des deux patates s’humidifiaient un peu, Lisa reprit la parole :
    - « A propos de musique, surveillez le bien, notre chanteur, tu verras, on en est certaines, Mona et moi, qu’un jour, il vous sortira … un tube Hercule ! »
    Elle poursuivit, rosissant un tantinet
    - « Promets-moi, Grand Pierre de ne pas regarder, quand je serai dans la casserole ! »
    - « Bien sûr c’est promis Lisa ! mais pourquoi ?
    - « Parce que j’ai peur que sous l’effet de la chaleur, mon maillot si joliment découpé ne tienne pas le coup … et on a beau n’être que des patates, on a quand même droit à un peu de pudeur …

    Et elles rajoutèrent en chœur toutes les deux :
    - « Tu penseras bien à nous quand on fondera dans ta bouche … »
    Ce furent leurs derniers mots ; il y avait de la tendresse et un brin d’érotisme dans cette petite phrase Je savais que je retrouverais ce gout un peu iodé et à peine salé, celui de Quéménès …

    Merci les filles !

    Mona, Lisa … et Grand Pierre

    Écrit par : Grand Pierre | 19.09.2010 "

    Et rien que pour vous, j'ai trouvé sur Internénette une photo de Lisa peu avant son bain ; Une star cette Lisa :

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    Allez, grosses bises à tous et spécialement à Grand Pierre,

    Soizic (et Hercule).

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  • Les réservations pour 2011 sont ouvertes !

    Ca y est ! J'ai fini de préparer la notice de séjour 2011, que vous pouvez télécharger en cliquant ici

    J'ai préparé mes classeurs, mon modèle de contrat, ma base de données, j'ai fait le plein de cartouches d'encre et de papier, le site Internet est à jour... Je suis prête !

    Donc une fois que vous avez lu attentivement la notice, et que vous êtes prêts à partir à l'aventure, vous n'avez plus qu'à vous rendre sur le site www.iledequemenes.fr pour réserver en ligne votre séjour.

    Et pour les habitués, quoi de neuf l'année prochaine ?

    Et bien tout d'abord, nous avons un peu modifié la répartition des séjours sur la saison : nous ouvrons toujours du 1er avril (bonne fête hugues) à la fin octobre, mais en 2011 nous allons faire plus de séjours en avril, mai et juin, pour garder plus de temps pour la récolte des (délicieuses) patates en août et septembre. Le seul soucis, c'est qu'entre avril et juillet, c'est la période de nidification. Du coup, tous ceux qui viendront en séjour sur l'île à cette période devront suivre une sortie pédagogique le jour de leur arrivée pour apprendre les comportements à adopter pour ne pas déranger les oiseaux en train de nicher. Et certaines zones de l'île seront fermées pour éviter les dérangements.

    Ca c'est la première grande modification. La deuxième, c'est que nous allons mettre à votre disposition gel douche et schampooing écologique. Comme ça vous gagnez un peu de place dans vos trousses de toilettes, et surtout, plus de bidon qui fuit dans le sac !

    Côté cuisine, nous avons essayé un gratin de pommes de terre à la dulse (une algue rouge) ; c'était tellement bon que je crois que l'on va vous le mettre au menu l'année prochaine.

    Bon et puis d'autres choses bien sûr, grâce aux conseils que vous nous avez écrits à la fin de vos séjours, mais il faut garder des surprises (non Henri, exterminer les oies ne fait pas partie des surprises)...

    Je crois que je vous ai tout dit, ne vous inquiétez pas si je mets quelques jours à vous renvoyer les contrats, il y a quand même toujours un champs de patates qui attend d'être récolté, et des hôtes à la maison donc j'essaie de faire ça au plus vite, mais ça peut prendre quelques jours.

    Grosses bises à tous,
    Soizic.

     

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  • Aujourd'hui dans le Ouest France

    Une tombe du Néolithique découverte face à Molène

    vendredi 17 septembre 2010

    Pendant onze jours, cinq archéologues et un géographe ont brassé 60 m3 de terre et de galets.

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    Photo Lionel Duigou

    À Quéménès, la tempête de mars 2008 avait dégagé de grosses pierres dressées. Des fouilles viennent de révéler un nouveau site archéologique.

    Entretien

    Yvan Pailler, archéologue de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

    • Qu'avez-vous découvert ?

    C'est un monument de forme trapézoïdale, d'une vingtaine de mètres de long par sept mètres de large. Il est constitué de pierres dressées, mesurant entre 2,20 m et un mètre.

    Au bout, au plus près de l'estran, nous avons découvert un coffre, fait lui aussi de sept ou huit pierres dressées. C'était une tombe. Le monument devait être recouvert de dalles, qui ont cassé.

    À l'origine, le tout était sous un amas de terre. Un tertre qui avait disparu depuis longtemps. Mais le monument fut recouvert de dépôts de tempête, de galets et de terre, sur environ un mètre.

    • Comment ces pierres sont-elles apparues ?

    Après la grosse tempête de mars 2008, David Cuisnier (patron de la ferme-auberge de Quéménès) a repéré un double alignement de pierres. C'est sur le Ledenez Vian Kemenez, un îlot à proximité de l'île, face à Molène.

    Une première prospection avait eu lieu l'an dernier. Nous venons d'y passer onze jours. À cinq archéologues et un géographe, on pense avoir brassé 60 m3 à la main !

    • Quel est l'intérêt archéologique du site ?

    Dans l'archipel, c'est le monument le plus ancien qu'on ait fouillé. La tombe doit dater de 4 500 à 4 300 ans avant J.-C. Et puis, nous y avons découvert un dépotoir plus récent, sûrement de 3 500 ans à 2 900 ans avant J.-C. Une surprise. Le site a donc été réoccupé.

    On y a découvert des coquilles Saint-Jacques, preuve que les fonds ont évolué depuis le Néolithique car il n'y a plus de saint-jacques ici. Du boeuf, du cochon, pas mal d'outils. Des haches polies, des silex taillés, des galets biseautés qui servaient sans doute à décoller les berniques, une base alimentaire pour les gens, peut-être pour les animaux aussi.

    Cela va nous aider à comprendre le mode de vie au Néolithique et à l'âge de bronze dans l'archipel.

    • Quelle est la particularité de l'archipel de Molène ?

    L'archipel était déjà séparé du continent mais il formait une grande île. Avec les autres fouilles, comme celle de Molène, qui dure depuis huit ans, on arrive vraiment à reconstituer l'environnement et les modes de vie.

    La grande chance ici, c'est qu'il n'y a jamais eu d'agriculture intensive ni de labours profonds. Sur le continent les monuments sont rarement aussi bien conservés.

    Recueilli parSébastien PANOU.

    Plus d'informations dans le journal Ouest-France

     

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  • Annulation de dernière minute !

    Bonjour à tous,

    Nous avons eu une annulation pour la semaine prochaine, alors si parmi vous il y en a un, deux, trois ou quatre qui veulent prolonger les vacances et déguster les meilleures pommes de terre du monde entier, vous n'avez  qu'à nous appeler au 06 63 02 15 08 ou nous envoyer un message à info@iledequemenes.fr

    Séjour du 23 au 25 septembre 2010 en grande chambre

    Arrivée par le bateau de 8h30 de Brest ou 9h45 du Conquet le 23 septembre

    Retour le 25 septembre de Molène par le bateau de 17h30

    Pour deux personnes en pension complète pendant les trois jours : 350 € (au lieu de 425 €).

     

     

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  • Ca fouille au Lédenez !

    Commençons par le commencement, qu'est-ce que c'est qu'un Lédenez ?

    Et bien c'est un îlot, relié à une autre île par un cordon submersible. En gros, on peut y aller à pieds secs à marée basse, et en maillot mouillé à marée haute. Bon, il y en a bien qui arriveraient à y aller sans mouiller leur maillot, mais c'est une autre histoire.

    Et il se passe donc des choses étranges sur le Lédenez de Quéménès en ce moment. Nous sommes allés sur place pour enquêter ; enfin, faire nos commères quoi.

    Mercredi 8 septembre, 16h55.

    Nous arrivons au lédenez. Il fait un temps exécrable, le vent nous fouette le visage, les embruns nous aspergent et la visibilté est quasiment nulle.

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    Nous sommes accompagnés par des êtres étranges qui se disent journalistes pour Thalassa. Il semblerait qu'ils veuillent tourner la suite d'une histoire de Robinson. Qui sait ? C'est peut-être la seule chose vraie dans cette histoire... Mais leur comportement reste suspect, nous ouvrons l'oeil...

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    Mercredi 8 septembre, 16h58.

    Après des heures de marche, nous découvrons un talus qui n'existait pas il y a peu... La terre a été déplacée, peut-être des taupes géantes ont-elles envahi le Lédenez ? Mais à quelle fin ? Sont-elles pacifiques ? Pouvons-nous approcher ?

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    Prenant notre courage à deux mains, et nos deux pieds pour marcher, nous avançons courageusement vers le nord. Ce n'est qu'arrivés à quelques mètres du mystérieux talus, que nous découvrons "les taupes". Elles sont 5, sentent la sueur et boivent de la bière ; il n'y a aucun doute possible, ce sont des archéologues.

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    Bon, en plus, c'est comme le port-salut, c'est écrit dessus.

    Nos 5 mousquetaires sont donc, dans l'ordre d'apparition : Lionel, Jérémie, Henri, Yvan, et Clément, archéologues passionnants et passionnés, venus à Quéménès pour étudier un alignement de pierres que Dave et moi avions vu apparaître après la fameuse tempête de mars 2008.

    Les garçons sont là depuis quelques jours, et ont déjà accompli un impressionnant travail en décaissant la terre et les galets qui s'étaient accumulés sur l'alignement. De nouvelles pierres sont apparues, qui poursuivent l'alignement comme Dave le montre ici à Herlé et jeannot, de Thalassa :

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    Ca c'est l'alignement vers l'est, et vers l'Ouest, voilà ce que cela donne :

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    Et aux pieds de David et Herlé, voilà ce que les garçons ont mis à jour :

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    Lorsque vous regarderez Thalassa cet hiver, vous aurez les explications d'Yvan, le chef de l'expédition ; mais en avant première, je vais vous dévoiler quelques informations glanées sur le chantier.

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    Yvan est en train d'expliquer qu'il serait assis sur une tombe ; et qu'en fait les deux alignements de pierres levées (lève-toi, pierre, pour que tout le monde comprenne !) seraient les "murs" d'un monument qui recouvrait la dite tombe. Ouaahhh. C'est impressionnant, n'est-ce pas ?

    Bon, il leur reste encore beaucoup de travail pour continuer à enlever ce qui s'est déposé en terre et galets sur le site, et relever toutes les informations qui leur permettront d'en savoir un peu plus sur ce mystérieux monument. Et qui sait ce que ces vestiges ont encore à nous révéler ?

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    Il est 18h30, fin de journée sur le chantier ; comme c'est marée haute, après une petite pose, tout le monde rentre sur l'île avec C'hrommig, presque sans mouiller son slip. Presque.

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     La suites des découvertes du Lédenez au prochain épisode.

    Grosses bises à tous,

     

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  • Ce matin, au réveil

    C'est un superbe lever de soleil qui nous a réveillé ce matin, mais il manquait quelque chose...

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    Chez les hirondelles aussi, c'était la rentrée. Elles sont parties hier, après un rassemblement sur le toit de la maison, un dernier briefing avant le grand départ, et en route belles troupes. Ce matin la ferme semble un peu vide...

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  • Arrivée du vol direct depuis Traon Bihan

    Mais qu'y a t-il dans cette caisse ?

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    Nos voisins Brestois de la ferme de Traon Bihan ont eu de jolies oies cette année... Et comme nous savons que les visiteurs de la chambre d'hôtes aiment par dessus tout les oies, et bien rien que pour leur faire plaisir, nous avons demandé à philippe et Valérie si on pouvait en avoir deux...

     

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    Nous avons donc maintenant, en plus de nos 4 oies grises, une oie blanche et une oie de guinée.

     

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    Les présentations n'ont pas tardé et tout le monde est parti faire le tour de la ferme.

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  • Un week end de fête à Molène

    Ce week end nous sommes allés en famille à Molène pour fêter le baptême de Chloé, les 40 ans de mariage des parents de David, et les 28 ans de Maman !

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    Merci à tous ceux qui ont préparé la cérémonie et à Marcel pour nous avoir préparé le déjeuner, grâce à vous nous avons passé une superbe journée.

    A bientôt,

    Soizic.

     

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  • Il pleut, il mouille...

    Ca fait du bien un peu d'eau !

    Il est tombé 40mm de pluie hier, le pluviomètre est presque plein, les citernes de 3 et 4 mètres cubes aussi :

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    Bonne journée,

    Soizic.

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  • Le millième !

    J'ai oublié de poster ce message il y a 10 jours : du coup, on est maintenant à 1021 hôtes !

    "J'ai oublié de vous dire une chose : nous fêtons notre millième hôte !

    Déjà !

    Parmi les hôtes que nous avons reçus, la plus jeune avait 3 mois, c'est Anna (nous en profitons pour lui envoyer des gros bisous), et le plus âgé... ça ne se dit pas ! Mais c'est un nombre à deux chiffres, avec un 8 en première position ! Grosses bises à tous nos octogénaires baroudeurs !

    Et pour le millième, nous recevons une famille qui est venue fêter un anniversaire important : le 9 août 1980, Martine et Jean-Michel se mariaient ; et aujourd'hui ils sont venus fêter cela sur l'île avec leurs enfants. Nous leur souhaitons encore plein de bonheur, et peut-être un retour à Quéménès pour fêter leurs quarante ans de mariage ?"

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