Normalement, la fin des chambres d'hôtes devait sonner le début de quelques "vacances" pour la petite famille de Quéménès ; bon ben si c'est ça les vacances, je préfère encore travailler ! Parce qu' en fait, depuis que les derniers hôtes sont partis (et on a fini en beauté avec Al-batros et Sergio, pour vous donner le niveau !) et ben on n'arrête pas.
C'est en grande partie dû aux superbes images du reportage de Zone Interdite, certes. Mais il faut que je vous avoue une chose, il ne fait pas toujours aussi beau (on est quand même en Bretagne, il ne faut pas exagérer !) ; et les dauphins, ils ne font quand même pas des sauts périlleux à chaque fois...
Donc du coup, suite à ces superbes images, nous avons reçu plus de 150 commandes de pommes de terre, et Marie-France (du bureau de poste Molénais) nous dit qu'il y en a encore qui nous attendent à Molène. Mais préparer toutes ces commandes, je vous le montrais la semaine dernière, ça ne se fait pas tout seul, et c'est beaucoup de travail. La semaine dernière donc, nous nous étions arrêtés au montage des colipostes dans l'écurie. Et voilà la suite du travail :
Vendredi matin, nous chargeons les 80 premiers colipostes dans le transporteur électrique.
Ensuite nous allons décharger nos 80 colis du transporteur dans notre bateau (parce que La Poste ne vient pas encore les chercher sur l'île) :
Et là, comme de bien entendu, il y a un gros nuage tout noir qui se dirige vers nous. C'est que maintenant, on nous reconnait dans la rue*, alors même les nuages viennent voir ces stars qui habitent les îles (si j'habitais avec Brad Pitt, ce serait la tornade tous les jours !) :
* Je dis ça parce que lorsque l'on était dans la Sarthe pour l'anniversaire de la maman de David, nous sommes passés chercher des rillettes à la charcuterie (jusque là tout va bien). Un monsieur entre derrière nous, et nous dit : "c'est pas vous qui habitez sur une île ?"
Alors on a bâché les colis, parce que les colis de la poste, et ben ils ne sont pas étanches.
Et nous voilà donc partis pour Molène. Et là, ça se complique, parce que à Molène, on ne peut pas dire qu'il y ait les infrastructures necessaires à la gestion de 80 supers-colis de patates. Déjà, la poste de Molène n'a pas de véhicule, donc ils ne peuvent pas venir chercher les colis au quai quand on va arriver. Ensuite, si on met nos 80 colis dans le bureau de poste, plus personne ne pourra atteindre le guichet, ce qui serait tout de même un peu embêtant. Alors après moult délibérations avec les différentes autorités du transport Molènais, voilà comment on va s'organiser :
La compagnie maritime dépose un container sur le quai du vieux môle (parce que peut-être que la poste n'a pas de véhicule, mais il y a deux ports à Molène !). On charge nos colis dans le container. Ensuite la Penn ar bed vient chercher le container pour l'amener au nouveau port et là, robert, le facteur, va dégainer son cachet pour oblitérer les 80 colis directement dans le container, pendant que Marie-france scannera dans son bureau les bordereaux de suivi. Le container partira avec le bateau de la Penn ar bed jusqu'à Brest où les colis seront alors pris en charge par la poste de Brest. Ba ba ba.
Donc voilà le chargement du container au vieux môle avec Robert :
Sous l'oeil attentif de notre contre-maîtresse préférée :
Après nous avons pris le bateau pour rentrer sur le continent car nous étions attendus au magasin La vie claire de Brest même, alors j'espère que nos colis sont bien partis et que vous allez bientôt recevoir les premiers !
Et donc nous sommes allés sur le continent pour le week end parce que Aurore et Ildut, qui tiennent le magasin La Vie claire dans le quartier Saint Louis, organisaient une rencontre entre leurs producteurs et leurs clients samedi soir. Nous y avons retrouvé les copains de la ferme de Traon Bihan :
(découvrez cette journée vue par Valérie sur son blogue : http://lafermedetraonbihan.blogs.letelegramme.com/)
et rencontré Guénaëlle et son potager de Baradozic à Saint Divy.
Les pommes de terre de Quéménès :
Et Aurore et Ildut :
Nous sommes rentrés dimanche matin sur l'île et préparons la deuxième fournée de colis qui partira jeudi.