Dimanche, j’ai fait mes carreaux. Ben oui, fallait fêter dignement la fête des mères, et à Quéménès, on ne rigole pas avec ces choses là.
Tout ce que ça m’a valu, c’est une poule mouillée :
Donc ma mini-assistante et moi, nous avons lustré l’ensemble les carreaux (intérieur et extérieur) du gîte. Une heure et demie à patouiller (désormais nous appellerons Miss Chlo : Mimi, parce que : « mimi cracra, l’eau elle aime ça, tant pis si ça mouille, je fais des patouilles… ») pour nous rendre compte qu’effectivement, à l’origine, on pouvait voir ce qu’il se passait dehors. Houaaaaaa.
On en n’a pas profité longtemps, puisque, bien évidemment, à peine ma raclette séchée, du ciel la pluie s’est mise à tomber. Enfin, quand je dis pluie, pas de quoi réapprendre à nager à mon flotteur quand même, faut pas exagérer, juste de quoi humidifier le carreau pour qu’au prochain passage de tracteur, la poussière puisse bien se coller dessus quoi. Du coup, je propose que nous fassions tous nos carreaux en même temps, pour que la pluie tombe bien, une bonne fois pour toute. Parce que là, ça devient limite critique quand même, parce que l’on est à peine fin mai, et nous avons commencé cette semaine à utiliser notre dernière citerne d’eau.
C’est la citerne de 4mètres cubes qui collecte la pluie de la toiture de la remise électrique ; une fois qu’elle sera vide (s’il ne pleut pas, dans une dizaine de jours) nous n’aurons plus que le puits pour nous approvisionner. Mais le puits, on ne connaît pas sa capacité, et si l’on tire trop dessus, on risque de faire entrer de l’eau de mer dedans, et alors là, on ne pourra plus s’en servir. Autant vous dire que les hôtes se font un point d’honneur à ne consommer que du vin à table, uniquement pour faire des économies, bien sûr.
Papa linotte essaye d’expliquer à ses deux petits (légèrement obèses, non, les petits ?) qu’il faut faire des économies d’eau, mais ça n’a pas l’air de les intéresser beaucoup. De toute façon, pour être comme ça il ne doive boire que du coca…
Enfin, cette petite humidité a fait du bien à nos petites patates, qui du coup nous offrent de jolies fleurs. Et c’est là que j’inaugure mon nouvel objectif (ben oui, je n’ai pas eu qu’une poule mouillée pour la fête des mères ; merci mon bidou) ; un 10-24mm pour faire de beaux plans larges :
Aaaaaaaaaaaaaah ! Mais j’allais oublier le plus important ! En cette (festive) journée des mères, nous avons fini de dé-rumexer le champ ! C’est pas un beau cadeau, ça ?
Je vous en avais parlé pour le première fois le 24 avril, et après plus de 120 heures d’arrachage intensif, nous sommes arrivés au bout !
Maintenant, on peut recommencer au début : sur les premiers rangs nettoyés, des rejets commencent déjà à sortir, et pas question de les laisser profiter du peu d’humidité qui tombe en ce moment.
Bon alors, vous êtes dispos quel jour pour faire vos carreaux ?