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Les aménagements de la salle à manger de la maison d'hôtes avancent. Nous avons remplacé les linteaux (sans faire tomber le mur), et presque fini d'enlever l'enduit béton. Je dis "presque" parce qu'il y a un petit bout qui résiste :
Je ne sais pas qui a fait cet enduit, mais il doit avoir les oreilles qui sifflent !
Nous avons envoyé trois de nos canards sur le continent cette semaine. Un mâle et deux femelles, pour remplumer la basse cour pédagogique de la Ferme de Traon Bihan à Brest même.
Quelle aventure pour eux qui sont nés et n'ont toujours vécu qu'à Quéménès ! On surveille le blogue de Valérie pour savoir si ils s'habituent à leur nouvelle maison, et leurs nouveaux compagnons ...
http://lafermedetraonbihan.blogs.letelegramme.com/
A la question : "Qui est le plus fort : Choupette ou le sol en granit ?" Nous avons la réponse depuis ce midi, c'est le sol en granit !
En fait, non pas un, mais deux petits pas pour Choupette !
Hier soir, notre Choupette a fait ses deux premiers pas toute seule, entre le canapé et les bras de son Papa. Youpiiiii ! Et bravo ma puce.
La cuisson ...
... et la degustation !
Ormeaux saisis au beurre, pommes de terre sautées et haricots de mer à la crème. Miam !
Et pour les commandes de pommes de terre, c'est ici : bon de commande de pommes de terre de Quéménès. Dépêchez-vous d'en profiter car le stock a bien diminué et la fin de la saison de la patate arrive à grands pas !!!
Tout va bien, le ravalement du mur de la salle à manger avance, et la maison est toujours debout !
Ma mère, cette sainte femme, m'écrivait cette semaine : "Souvent Janvier ne remplit pas le panier" (dicton de l'almanach du facteur Breton 2011). Et là, je m'offusque, et je réplique : Grande marée de Janvier, viens remplir ton panier, ami facteur, car ici, après deux heures de promenade sur l'estran pour profiter de ces gros coefficients, nous avons de quoi dîner, et plein de belle rencontres dans les mirettes.
Un oursin :
Des ormeaux :
Des ophiures :
Des astéries :
Des galathées :
Des tourteaux :
Et de belles algues pour les accompagner. Alors ce soir, pour le dîner, ce sera ormeaux sautés à l'ail et au persil, petites patates et haricots de mer à la crème.
Mais pour l'instant, Dave fait des expériences... Mais je n'ai rien le droit de vous dire, il dit qu'il faut garder la surprise. Ce sont les premiers hôtes qui vont être surpris quand on va leur demander de goûter ! Ça va, les premiers sont déjà venus plusieurs fois, ils ne nous en voudront pas si c'est raté... Avis aux Busnel, Perette et Compagnie : il y a de la nouveauté dans l'air ! Il vous reste 67 jours pour prier pour que ça soit mangeable.
Pendant cette promenade, je me suis retournée à un moment pour regarder la ferme, et là j'ai compris pourquoi les gens ont du mal à croire que l'on puisse passer l'hiver sur l'île ; c'est vrai que ça fait un peu sinistre vu comme ça !
Pourtant, je peux vous assurer que le quotidien est loin de l'être !
Pour finir de vous décrire cette promenade, une photo d'un oeuf de roussette :
Voilà une page qui montre bien le développement de la future petite roussette dans son oeuf
Et après y'en a qui croient qu'on peut s'ennuyer sur une île...
Oh, et avant de vous laisser vous instruire (et chercher ce que Dave essaie de faire), nous souhaitons bon vent (c'est notre petit côté Georges Pernoud) à l'équipage de Banque Populaire V qui vient de partir tenter de battre le record du trophée Jules Verne. Nous les avons vus remonter le chenal du Four pour aller se positionner sur la ligne de départ au large de Ouessant hier :
Et dans les histoires de coeur de la basse cour, j'ai Gladys qui recommence à me faire du charme, vu que les oies préfèrent rester avec Jar-jar... L'an dernier je me l'étais coltinée un bon moment, jusqu'à ce que les oies se mettent à couver, et là il s'était calmé. D'ailleurs avec Valérie de la ferme de Traon Bihan, on va ouvrir "le club des fermières agressées par leurs volailles frustrées". Je suis sûre que l'on ne doit pas être que toutes les deux dans ce cas...
Les moutons sont toujours dans le pré, yeah !
Et Dave continue ses tours de magie, ouiiiii !
Parce que Dave sait disparaître, mais il sait aussi faire apparaître des choses : en enlevant l'enduit béton du mur Ouest de la maison d'hôtes, nous avons découvert deux niches et une petite cheminée.
Et après un suspense insoutenable, il n'y avait même pas de trésor dans la cheminée.
Alors je voudrais dire à tous les maçons et reboucheurs de cheminée en tout genre, que la prochaine fois que vous bouchez une cheminée, la moindre des choses serait de cacher quelque chose dedans, parce que sinon c'est vraiment pas drôle pour ceux qui débouchent. Merci.
La prochaine étape, c'est de réussir à changer les linteaux qui sont en piteux état sans faire s'écrouler la moitié de la maison. C'est le prochain tour de magie de Dave...Yeah !
Allez, un petite photo de Miss Chlo pour finir :
Bises,
Soizic & Co.
Le coup de propre de la cage d’escalier de la maison d’hôte avance ; pour l’instant, ça ne donne pas vraiment l’impression d’être plus propre qu’avant, c’est sûr.
D’autant que mon homme, pris dans son élan, ne se contente plus de la cage d’escalier, mais s’attaque aussi à la salle à manger.
Le voilà qui commence son numéro.
Et en moins d’une minute, le voilà qui disparait* !
N’est-il pas un super magicien, mon homme ?
Ce que je trouverais vraiment super magique, ce serait qu’il arrive à faire disparaître toute la poussière aussi facilement, mais pour cette partie là, il a encore besoin d’un peu d’entraînement (et d’une assistante).
Bises à tous.
Je répète : les moutons sont dans le pré. Yeah !
Et depuis Mardi déjà, mais je n’arrive pas à voir si ils sont plus ou moins frisés qu’avant…
Ah ah ! Cette note signe (peut-être) la fin de nos mésaventures moutounesques ! Mais ne nous réjouissons pas trop vite, ils sont certainement en train de nous mûrir une revanche. Les mémères sont pleines et ne vont pas tarder à agneler ; elles vont bien réussir à nous pondre un mouton à 5 pattes...
Alors le plan, c'est ça :
Des barrières, des clôtures ; les gros moutmouts gourmands dans la clôture, et les petites patates qui poussent tranquillement dehors. Je vous aurai bien mis la patate qui pousse,mais il n'y avait pas de patate dans le jeu de Chloé.
Ça c'est la théorie.
Dans la pratique, on a déjà vu le plantage de piquet, passons à la suite : la pose de la clôture. Parce que là, ça ne rigole plus, on va installer une clôture électrique. Comme ça le premier qui essaye de s'échapper, on lui défrise la laine. Je sais, c'est horrible.
Première étape : on "affine" le plantage du poteau.
C'est un travail tout en délicatesse qui plait beaucoup à Dave.
Deuxième étape : la pose des isolateurs.
Parce que si on fixe le fil électrique directement sur le poteau, le courant ne va pas rester dans le fil mais va aussi s'échapper par le poteau. Alors on fixe des passants en plastique qui vont permettre d'isoler le fil du poteau pour que le courant parcoure bien tout le fil (et que l'on soit certains de bien défriser de la racine jusqu'à la pointe du poil, quel que soit l'endroit où le moutmout tente de s'échapper). Et alors là, vous n'allez pas me croire, mais y'a pas d'outil pour visser les isolateurs dans les poteaux. Ben non, ou bien de le vendeur est vraiment pas bon et il n'a pas réussi à le refiler à Dave. Dans tous les cas, la première idée de mon homme, c'était qu'on les visse à la main (entre nos petits doigts) un par un. Y'a quand même 500 pièces à poser. Il a bien vite vu que je n'étais pas très chaude à cette idée, alors il a fait appel au petit Mac Gyver qui sommeille en lui, et attention :
Voici la Chignole-Visseuse-à-Isolateurs (ou CVAI)
(Le mannequin n'est pas fourni)
C'est un croisement entre un boulon plié et la chignole de papi Emile. Et oui, il fallait y penser. Du coup, on passe le boulon dans l'isolateur, on fait tourner la chignole et hop ! c'est vissé !
Et votre femme garde le sourire, même après 500 isolateurs fixés ! Merci la CVAI !
Quand on y pense, Papi Emile n'aurait jamais pu imaginer quand il a acheté sa chignole, qu'un jour son petit fils l'utiliserait pour clôturer des moutons sur une petite île ...
Donc en un après-midi, on a posé un peu moins du quart de la clôture mais il ne va pas falloir qu'on traîne parce que nos moutmout, je crois qu'ils apprécieraient bien aussi les petites pousses de céréales.
Et pendant ce temps, notre Choupette fait les comptes :
Si maman joue avec mes jouets, alors je vais jouer avec les siens !