Nous avons quelques passagers clandestins qui profitent de la chaleur du soleil derrière les fenêtres
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Nous avons quelques passagers clandestins qui profitent de la chaleur du soleil derrière les fenêtres
Nous avons profité de cette belle arrière saison pour aller rendre une petite visite au phare des Pierres Noires qui se situe au sud de l’île, et que nous avons la chance de voir tous les jours depuis nos fenêtres.
1) Réaménagement du loft des moutounoux
Pour éviter les courants d’air à nos petites bêtes poilues, nous avons monté une petite cloison dans leur loft :
avant :
après :
2) Nous avons profité de l’été Indien pour finir nos peintures
Le jaune sur Ty Coz (la maison dans laquelle nous habiterons)
Le bleu sur les fenêtres nord de la chambre d’hôte
3) Jointoyage (du verbe jointoyer, page 606 du petit larousse)
Lors d'un coup de vent de Sud qui avait sévi en juillet, nous avions remarqué quelques infiltrations d'eau entre les pierres des fenêtres de la chambre d'hôtes. Nous sommes maintenant prêts pour l'arrivée de l'hiver (le vrai) puisque David a refait les différents joints.
Merci de ne faire aucune allusion quand au fait que l'on ne voit que David travailler sur ces photos.
En réponse à ce commentaire de Pichot du 5/10/2007
Deiz mat (bonjour)
je vous félicite pour votre entreprise qui demande beaucoup de courage et d'abnégation!. J'écoutais ce matin sur radio armorique la page info qui vous étaient consacrées, et j'ai été étonné que vous vouliez ouvrir un gîte d'hôte sur cette petite île ?. Ne craigniez vous pas d'entrainer un phénomène de curiosité qui engendrait un attrait touristique non contrôlé avec des conséquences catastrophiques pour ce site qui doit être préservé de toute pollution ? Je crains que vous vous laissiez dépassé par votre bonne volonté. Kénavo an distro .
Bonjour, et merci pour ce message qui nous permet d’aborder ici un point important du projet.
Pour répondre à vos questions, il est tout d’abord nécessaire de replacer le projet dans son contexte global. L’île de Kemenez appartient au Conservatoire du Littoral. Cet organisme d’Etat chargé de préserver nos côtes de l’appétit des promoteurs n’a pas pour vocation de gérer les espaces qu’il achète. Une fois que les terrains ont été acquis, on a alors deux solutions : soit on ferme complètement ces espaces et plus personne ne peut en profiter alors même que la plupart du temps ils étaient utilisés (activités balnéaires, terre agricoles…etc.), soit on choisit d’y maintenir ou d’y restaurer un certain type d’activité respectueuse de l’environnement sous le concept actuellement très à la mode de « développement durable ».
Le Conservatoire du Littoral a souhaité permettre la remise en route de l’activité agricole de l’île en y ajoutant un volet « touristique » et éducatif. A ce titre, nous sommes donc locataires de l’île de Kemenez avec un cahier des charges à respecter en matière de productions agricoles, de gestion de l’espace etc.
Afin d’éviter une « surfréquentation touristique » et compte tenu des ressources restreintes en eau, énergie et capacité d’épuration, l’accueil en chambre d’hôte est volontairement limité à 10 personnes. Comme dans l’ensemble de l’archipel de Molène, le camping est formellement interdit sur toute l’île.
Le risque de surfréquentation du site est d’autant plus limité que l’île de Kemenez est assez difficile d’accès (forts courants, météo) et qu’il n’existe pas de lignes régulières de desserte.
Le fait que des personnes viennent se promener sur l’île ne pose pas réellement de gros problèmes à condition de respecter un certain nombre de règles de bonne conduite.
Une signalisation sera mise en place, certains chemins seront ouverts au public, certaines zones de l’île resteront malgré tout fermées pour préserver des espèces sensibles. Tous ces points font actuellement l’objet de discussions avec le Conservatoire du Littoral pour trouver le meilleur équilibre entre ouverture au public et préservation d’un site remarquable ; mais il est évident que malgré toutes ces réflexions, nous ne pouvons pas prévoir quel sera le comportement de nos visiteurs, alors espérons qu’ils sauront apprécier et respecter ce lieu magique afin qu’il le reste.
N’hésitez pas à nous donner votre avis sur la question.
Note : compte tenu des différents chantiers en cours et pour des raisons évidentes de sécurité, l’accès à la partie terrestre de l’île de Kemenez est actuellement interdit.
Caradoc
Caradoc s'est fait une blessure a l'oeil droit (vous pouvez voir su rl aphoto qu'il est légèrement blanc) ; notre vétérinaire nous a dit qu'il n'y avait rien de grave mais nous devons lui mettre un collyre et de la pommade dans l'oeil pour l'aider à cicatriser. Les deux premières fois n'ont pas été trop compliquées mais il est de plus en plus difficile de l'approcher ; même avec sa gourmandise préférée : la luzerne ! Il reste 3 jours de traitement ...
Perceval
Perceval va très bien mais il a posé pour la photo, alors le voilà :
Les poupoules
En ce moment, c'est la grève des oeufs mais nous avons réaménagé leurs appartements alors espérons que ça leur donnera envie de reprendre ...
Tout d'abord, un petit rappel de notre newsletter du 27 mai 2007 :
" Le potager de Madame Tassin
Nous l'avions nettoyé fin avril :
et voici son état aujourd'hui :
Quand nous avions nettoyé le potager de Madame Tassin, nous avions planté 6 patates qui avaient germé dans notre placard. Et bien nous les avons retrouvées, si si !
Nous avions aussi planté nos échalottes qui avaient germé. Et bien nous les avons retrouvées aussi! si si !
Et figurez-vous qu'en plus, la récolte a été plutôt bonne :
Alors, dans un soucis constant de vous tenir correctement informés, nous avons décidé de les goûter le soir même.
Au menu : poulet au barbecue et pommes de terres sautées
Je me passerai de longs discours et vous demanderai simplement de me croire : ce fût délicieux ! Et ces petites patates, que nous avions simplement choisies pour le peu de chiffres que comportait leur étiquette, révélèrent de nouvelles saveurs en s'épanouissant dans cette terre de Quéménès.
Maman dira qu'on aurait pu les mettre dans un plat, ça aurait été plus présentable, mais à 21 heures, peu importe la présentation, il faut manger !
Nos moutounoux ont appris un nouveau jeu : le cache-cache. Je sais, moutounoux ça fait un peu gaga, mais on s'attache à ces petites bêtes ... Surtout quand vous allez leur faire un petit bisou sur le bout du nez et qu'elles vous éternuent en pleine figure, mais bon, c'est une autre histoire.
Nous avons donc suivi nos deux compères en pleine partie depuis la chambre d'hôtes :
Ici c'est Perceval, le plus petit, qui s'y colle et compte jusqu'à 100. Mais où s'est donc caché Caradoc ?
Ah, le voilà ! Il était caché derrière le mur ! Bon d'accord, on est complètement gaga ...
(Pour ceux qui ne connaissent pas Perceval et Caradoc, ce sont deux héros d'une série qui s'appelle Kaamelott et qui parodie les aventures du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde. Perceval et Caradoc sont toujours ensemble, passent leur temps à faire des bêtises et ne pensent qu'à boire, manger et dormir. Comme nos moutounoux !)
Mais ils ne font pas que jouer nos compères, parfois ils viennent nous aider avec leurs copines les poules. Ici, nous posons les canalisations d'évacuation des eaux usées ; et bien nos petites bêtes sont toutes venues nous aider à enlever les mauvaises herbes et les cloportes et les vers de terres. Ils ont bien mangé, euh, bien travaillé !
Après avoir posé les canalisations, il fallait creuser les trous des différents bacs de phyto-épuration. Les poules nous ont suivis, mais les moutons ont abandonné :
La phytoépuration, c'est l'épuration des eaux usées par les plantes ; en pratique, vos eaux usées s'écoulent vers plusieurs bassins successifs qui contiennent différents calibres de granulats et différentes plantes qui vont filtrer et épurer l'eau. A la sortie du système, nous obtiendrons une eau de qualité "eau de baignade".
Il nous fallait creuser trois trous de 2,5 x 2,5 mètres sur 90 cm de profondeur. Dans ces cas là, les poules c'est bien, mais avoir des copains costauds, c'est mieux !
Et cette photo là, c'est juste pour montrer à toutes les filles que les garçons aussi savent faire la vaisselle ;-)
Merci beaucoup à Arnaud, Seb et Jean-claude pour leur aide.
NB : Le titre de cet article a été choisi avant la rédaction de ses derniers paragraphes. Merci.
Vous pouvez désormais nous contacter par l'adresse mail suivante :
Nous n'avons, pour l'instant, pas d'accès à Internet sur l'île alors ne vous inquiétez pas si l'on met un peu de temps à répondre.
Bonne semaine à tous, à bientôt,
Soizic & David.
A tous les ermites de France et de Navarre, voici ce qui s’est passé sur Quéménès cette semaine (et oui, les autres, normalement, sont déjà au courant …) :
Lundi : Stress, poussière et gants Mapa
Après une matinée de rangement et de nettoyage, nous apprenons, en début d’après-midi, que nous n’accueillerons pas 50 mais 75 invités le lendemain ! Gloups ! Petite interview rapide en direct sur France Bleu breizh izel et on ré enfile ses gants pour que la ferme et les bâtiments soient propres pour accueillir tout ce petit monde.
Mardi : stress, poussière et journalistes
Lever 5h30 pour ouvrir les 350 excellentes huîtres du buffet. Pour ceux qui ont pu apprécier, les charmantes petites bêtes ont été élevées par Franck Le Ven du côté de Pors Doun à Saint Pol de Léon.
11 heures : Arrivée de l’ Aquafaune et débarquement des invités.
Midi : les huîtres commencent à trembler dans leur coquille…
L’électricité vient officiellement d’arriver sur l’île !!! Et tout cela grâce à notre bon vieux soleil, à ce charmant petit air marin qui entraîne l’éolienne et à tous ceux qui ont œuvré pour faire en sorte que l’île accède à cette énergie propre et renouvelable.
13 heures : les huîtres ne tremblent plus ! Rassure-toi Franck, elles n’ont pas souffert.
Ensuite, nous avons répondu aux sollicitations des journalistes venus pour l’occasion ; Nous ne vous cacherons pas que nous avons été surpris (agréablement) et impressionnés par l’engouement des média pour notre projet. Nous avons ensuite raccompagné tout ce petit monde à la cale.
16 heures : Le groupe embarque sur l’Aquafaune direction le Conquet.
L’île retrouve alors son calme habituel, la mer ondule, le vent souffle, les poules mangent, les moutons aussi et c’est avec plaisir que nous accueillons « la p’tite bière de 18 heures » en repensant à cette journée bien chargée.
Un grand merci à Jean Claude qui nous a donné un sérieux coup de main pour préparer cette journée.