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Nous avons été envahis par des milliers de ces petites bêtes mais nous ne savons pas ce que c’est. Ce qui est sur, c’est que ça saute, ça vole et ça démange. Si l’un d’entre vous peut nous aider à identifier ces charmantes bestioles, nous sommes preneurs
Ca avance, ça va bientôt tourner mais pour l’instant, je dirai plutôt que ça s’élève … En effet l’équipe de krugwind a monté le mât de l’éolienne, d’abord nu puis avec la génératrice ; ensuite ce sont eux qui sont montés pour poser les fixations des panneaux solaires sur le toit de la remise du tracteur.
L’équipe de DLE qui s’occupe de la réalisation de la cale a repris le travail ; tous les poteaux sont coulés et les poutres sont posées. Mais cette semaine les coefficients n’étaient pas très élevés à peine 27 en milieu de semaine. Du coup la mer n’est pas beaucoup descendue à marée basse et pour travailler sur le bout de la cale, Lense, le pelleteur (originaire d’Afrique du Sud) a mis en place des blocs de béton pour que tout le monde travaille les pieds au sec.
- J’sais pas ce que j’ai, mais je me sent patraque ce matin…
- T’as du abuser du buffet hier soir, je t’avais pourtant dis de ne pas reprendre 4 fois des crudités !
- Oui mais je n’ai pas pu résister, ce petit mélange aigre-doux de fleur et herbe était succulent…
- Faut faire attention avec les crudités, si elles ne sont pas bien rincées, c’est un coup à se faire une tourista.
- Tu rigoles, t’as vu ce qu’il est tombé cette semaine ?
- Faut croire que ce n’était pas encore assez…
- Je crois que t’avais raison pour la tourista, il faut que je sorte !
Nous nous arrêterons là pour les détails. La vétérinaire pense que cela vient du changement de régime alimentaire et peut être aussi au stress du aux travaux. Aujourd’hui ils sont de nouveau en pleine forme et ont repris leur rôle de tondeuse :
Nous avons pris quelques photos du coup de vent de la semaine dernière :
L'avantage des grandes cheminées, c'est qu'on peut faire des barbecues même en hiver :
Les phacélies que David a semées en engrais vert sont en fleurs :
L’entreprise Krugwind, qui s’occupe de l’installation du volet énergétique sur l’île, est arrivée depuis une dizaine de jours. Voici le système qu'ils vont nous installer :
L’électricité sera produite grâce à une éolienne et des panneaux photovoltaïques.
L’éolienne est installée sur un mât de 10 mètres de haut ; elle mesure 2,50 mètres d’envergure. Elle sera installée à 30 mètres à l’ouest de la ferme.
Les panneaux solaires photoélectriques couvriront les toitures Sud de deux bâtiments : Ty coz (notre future habitation) et la remise du microtracteur. C’est dans cette remise que seront installés les batteries et les panneaux de contrôle de ces systèmes. D’autres panneaux seront installés au niveau du sol au sud de la chambre d’hôtes, mais ceux-ci sont des chauffe-eau solaires et ne servent donc qu’à chauffer l’eau avant de la stocker dans le ballon d’eau chaude.
Le principe est donc simple, l’éolienne et les panneaux photovoltaïques produisent de l’énergie, qui est stockée dans les batteries pour être restituée lorsque l’on appuie sur l'interrupteur. Voyons quelques situations particulières.
Admettons que nous ayons eu de belles journées ensoleillées et accompagnées d’un petit vent pour nous éviter d’avoir trop chaud. Ca peut arriver. Nos batteries vont rapidement être chargée au maximum et nous n’aurons pour autant peut être pas nécessité à consommer cette énergie ; alors pour éviter de surcharger les batteries, l’énergie produite sera dirigée en premier lieu vers le chauffe-eau, puis, quand les 80°C seront atteints, cette énergie sera dirigée vers un convecteur électrique situé dans la chambre d’hôtes. Le trop plein d’énergie produit sera donc dissipé en chaleur au sein de la maison.
Deuxième cas, et plus facile à imaginer, un fort coup de vent est annoncé. Que se passe t-il pour notre éolienne ? Cette éolienne est dotée d’un système qui, lorsque le vent monte, lui permet de se replier comme un parapluie pour limiter sa prise au vent (même si un paravent aurait peut-être été plus indiqué !).
Et si nous nous trouvions sous la brume, sans aucun courant d’air, pendant plusieurs jours ? Et bien dans ce cas, nous mettrions en route un groupe électrogène qui nous permettrait de recharger les batteries en attendant, soit que le vent soit que la brume se lèvent. Ce groupe nous permettra aussi d’avoir un appoint d’énergie si nous devions utiliser un poste à souder par exemple.
De toute façon, au pire des cas, David pourra toujours se mettre à pédaler ! et pour ça, pas besoin du pouce ...
Voilà, si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous les laisser en commentaire, nous essaierons de vous répondre dès que nous aurons accès à Internet.
… le dispensaire de Molène.
Au cours d’une petite plongée tranquille (sans gants…) sur une épave proche de Quéménès, je me suis ouvert le pouce sur une jolie tôle coupante. Fin de plongée, retour surface pour estimer la profondeur de la plaie, verdict de l’assistante : il faut recoudre ! Direction Molène pour la séance couture. Soizic traçant sa route au travers des différents et nombreux cailloux qui pavent le trajet pendant que, allongé dans le fond du bateau, j’observais attentivement les étoiles en ce magnifique après-midi du mois d’août…
Et voila le travail.
La plaie est aujourd’hui parfaitement cicatrisée et ne se voit quasiment plus. Un grand merci pour cette belle réparation.
C’est donc avec joie que j’ai pu reprendre mon tour de vaisselle…
