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Bienvenue sur le journal de bord de l'île de Quéménès - Page 79

  • le petit déjeuner des fous de bassan

    Le matin, nous voyons les fous de bassan qui pêchent au Sud de la ferme.

    En fait, quand il repère une proie, le fou replie ses ailes et se laisse tomber dans l’eau pour l’attraper, faisant une belle gerbe d’eau à la surface. Sur la photo, on en voit un qui entre dans l’eau dans le cercle rouge.

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  • Alerte à la plage nord

    Vendredi, alors que mon homme faisait les courses sur le continent, oubliant des trucs notés sur la liste et achetant des trucs qui n’y sont pas, mon regard fut attiré par un point blanc s’agitant dans l’eau. N’hésitant pas une seule seconde à abandonner mes tâches ménagères en cours pour satisfaire ma curiosité, je saisis la longue vue pour voir ce qu’il se passait : un goéland semblait avoir un peu trop regardé la septième compagnie et nageait comme le chef chaudard avec les ailes "en sifflet". Heureusement pour lui, le petit vent de nord le ramenait vers la plage. Je me suis donc remise à mon ménage attendant que notre artiste arrive à la grève.   

    16h30 : pause goûter, ma tartine de Nutella sous le bras, je pars à la rencontre de notre ami. Effectivement, il semblait avoir un petit problème ; avec le ressac, le bec enfoncé dans le sable et les ailes couvertes d’algues, j’ai vite compris qu’il fallait faire quelque chose. Je remonte donc à la ferme chercher une couverture et récupère mon compagnon.

    Pas de bobos, les ailes ont l’air en bon état, les pattes aussi, mais ce séjour prolongé dans l’eau semble l’avoir sérieusement refroidi et épuisé. Nous remontons donc tous les deux à la maison. Un bon bain chaud, un séchage au sèche cheveux et ça va déjà mieux. Mon homme m’appelle pour aller l’aider à décharger le bateau et je décide donc de laisser « martin », puisque c’est ainsi que nous l’appellerons, dans le nid de Maman Poule partie se promener.

    C’était donc vendredi après-midi ; depuis, nous avons avancé sur le diagnostique ; Martin souffre d’un paralysie des deux pattes arrières comme dit David (parce que les pattes avant, elles, se portent très bien…). Il a mangé une boite de sardines et a entamé ce matin sa deuxième, et David trouve que ses pattes bougent un peu . Espérons que ça n’est que temporaire et que Martin pourra bientôt se remettre à voler, sinon nous sommes bons pour adopter un Goéland paraplégique.

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  • Petit Quizz de l'IRCGN Quéménès

    L'institut de Recherche en Coquille de Gallinacées Naturistes de Quéménès vous propose un petit quizz :

    c'est-à-ki-ki-l-est-7-oeuf ?

     Il s'agit de retrouver qui a pondu chacun de ces oeufs...

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    Nous vous faisons 4 propositions ; attention, il y a un piège!
    Suspect N°1 :
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    Suspect N°2 :
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    Suspect N°3 :
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    Suspect N°4 :
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    Alors, quel suspect relieriez-vous à chacun des indices ?

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  • Hirondelle 2009

    En tout cas ça y ressemble !  Et oui, hier dimanche 28 mars 2009, nous avons vu notre première hirondelle. Cela fait toujours plaisir de voir ces petites bêtes parties passer l'hiver au chaud. En plus, avec la météo annoncée pour la semaine, on va vraiment se croire au printemps.

    Ca manque juste un peu de pluie et les sols sont très secs, mais ça c'est juste histoire de râler à propos du temps comme tout bon agriculteur...

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  • Réouverture du club piou piou de Quéménès

    Avec les beau jours, les hirondelles reviennent et les cigognes aussi !

    Non Al, nous n'avons pas vu de cigognes...

    Mais oh surprise, piaillement et cocotte en folie, nous avons découvert deux petits poussins dans le poulailler. Nous avons donc rapatrié maman poule et ses petits dans un endroit plus approprié (à savoir notre future, presque pas encore tout à fait salle d'eau que j'aurais bientôt terminée...) pour qu'ils aient plus de chances de survie. Parce que dans le poulailler, c'est un peu l'hôtel des courants d'airs, et comme Maman poule a couvé en hauteur, nos petits auraient eu du mal à aller se nourrir.

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    Et sur le chemin, un troisième petit a pointé le bout de son bec ;

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    quelques heures plus tard, il était enfin sorti.

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    Longue vie à vous les petits !

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  • Le Dimanche à Quéménès

    Monsieur passe la tondeuse

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    et Madame cuisine,

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    chacun fait vroom vroom avec ce qu’il peut et au moins, on n'embête pas les voisins !

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  • En parlant cuisine...

    Je ne vous ai toujours pas expliqué comment faire une super tarte de Mona lisa au saumon et aux asperges, c'est très facile :

    Vous faites cuire à l'eau salée des patates épluchées, vous réduisez en purée et ajoutez un œuf.

    Vous foncez un plat à tarte beurré et fariné avec cette pâte.

    Ensuite, vous préparez la garniture de la tarte : mélangez une petite plaquette de saumon fumé coupée en dés avec trois cuillères à soupe de crème fraîche, deux oeufs, un petit bocal d'asperges, un peu de vinaigre de framboise (ou de citron si vous n'en avez pas), du sel, du poivre, du piment pour relever le tout.

    Mettez d'abord la pâte seule à chauffer un peu et quand c'est un peu doré, vous ajoutez l'appareil et là, il faudra encore 25 à 30 minutes de cuisson.

    Sinon, c'est aussi très bon avec une pâte brisée ; c'est une recette de ma maman, améliorée avec les produits de Quéménès, parce que forcément, avec des bonnes patates et des œufs bien jaunes, ça n'a rien à voir...

    Bon appétit !

     

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    Hier, nous avons profité du beau soleil et des gros coefficients de marée pour aller récolter quelques algues. J'ai essayé une nouvelle recette : le tartare d'algues.

    J'ai mixé un bol de dulse (algue rouge),

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    avec un bol de laitue (algue verte)

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    et un bol de nori (algue rouge mais très foncée)

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    dans mon super mixeur avec une échalote, deux cornichons, une gousse d'ail, un jus de citron et un verre d'huile d'olive.

    C'est pas mal, comme dirait mon homme ; on a goûté sur des petites tranches de carotte mais je pense que ce serait meilleur sur des petits blinis, ou avec une tranche d'avocat. Nous avons une journaliste qui vient aujourd'hui, on va lui faire goûter, on verra bien à sa tête si c'est bon ou pas ...

    En recherchant sur Internet une recette de tartare aux algues, je suis  tombée sur le site d'une entreprise pour laquelle je travaillais pendant mon stage de fin d'étude à Roscoff, elle s'appelle algue-service et propose une gamme de produits sous la marque bord à bord. Sur leur site, vous pourrez découvrir les différentes espèces d'algues que l'on peut consommer et surtout, comment les accommoder. J'ai imprimé le tableau « guide d'utilisation des algues en cuisine » pour pouvoir montrer aux visiteurs de la chambre d'hôtes les différentes espèces et leur vertus parce que ce qui est bien avec les algues, c'est que c'est vraiment bon pour la santé et là, pas d'OGM possible ou de pesticide en pagaille !

     

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  • Un passager clandestin

    Pendant que je cuisinais, j'ai eu un apprenti pour m'aider, un passager clandestin qui s'était glissé dans mes algues :

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    Il s'agit d'un lièvre de mer. Un mollusque qui respire en ouvrant les ailes qu'il a sur le dos, et qui, pour se protéger des prédateurs, est capable de cracher une encre violette qui va le dissimuler de ses assaillants et lui permettre de s'échapper ... mais pas trop vite parce que contrairement à son homonyme terrestre, il n'est pas très rapide.

    Heureusement pour moi, ma cuisine avait l'air de lui plaire, et nous avons papoté tout l'après-midi sans une goutte d'encre entre nous.

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  • Allo les Internautes, ici Quéménès ...

    Bonjour tout le monde,

    Ben oui, je sais, ça fait au moins trois semaines que l'on a rien écrit, et c'est pas bien pas bien, mais avec tout ce soleil ... comment voulez-vous que l'on reste devant l'ordi ? Parce que ici, ça fait déjà un moment qu'il fait beau et je peux vous dire que ça fait un bien fou.

    Alors bien sûr, en trois semaines, ils s'en est passé des choses ...

    D'abord, on a recommencé les plantations. Nous avions fait quelques rangs de patates fin février (la photo) et on en a refait une dizaine aujourd'hui,

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     mais je ne vous montrerai pas de photo parce que vous seriez jaloux de notre bronzage.

    On a aussi remis en route le potager ; on a des semis de salades, choux et radis qui lèvent, et on a planté oignons et échalottes.

    Sinon, début mars nous sommes allés dans la Sarthe dire bonjour à la famille et leur présenter notre nouvelle voiture :

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    Ouaaaaah ! elle est belle, hein ? Et puis elle est beaucoup plus pratique que le break... on peut mettre beaucoup plus de cochonneries dedans ! Clarence en était toute émerveillée :

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    Et puis nous sommes rentrés sur le caillou parce qu'il y avait du monde qui nous attendait :
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    Nous avons eu en tout treize naissances d'agneaux, et tout le monde va bien (même si à la tête de David sur cette photo, on a un peu du mal à le croire !!!)
    Nous avons profité de la grande marée de la semaine dernière pour aller voir où en étaient les oeufs de roussette que nous avions observés il y a un mois ; là aussi, tout va bien, les trois oeufs sont toujours à  leur place mais on ne voit pas encore de petite roussette s'agiter à l'intérieur :
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    Par contre, moins gai, David a trouvé un oiseau mort la semaine dernière sur le chemin que l'on a pas su identifier tout de suite ; 
    Non Alain, il ne s'agit pas d'un albatros mais d'un fulmar Boréal qui est un oiseau de haute mer (cousin de l'albatros).
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    On ne sait pas ce qui l'a amené par chez nous.
    Bon, et pour finir, plus joyeux, nous sommes allés à Trielen Dimanche pour notre petite promenade dominicale, et en rentrant, nous avons fait un petit bout de chemin avec les dauphins :
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    Sinon, mon cher Albatros, pour répondre à ton message de ce matin, j'ai moi aussi lu les messages laissés sur ce forum, et également sur le site www.monvoyageur.com
    J'ai été très retournée quand j'avais lu ces messages, et j'avais même dit à David que je préfèrerais qu'on arrête d'accueillir du monde, si tout ce que cela apporte c'est autant de déception à la fois pour nous et pour les gens qui viennent...
    Et puis, on a reçu bien d'autres personnes ensuite, de tous horizons, de toutes expériences, des gens avec lesquels nous avons passé de vraiment bons moments, en toute simplicité, et ça nous a fait du bien.
    Aujourd'hui, ce qui me met vraiment hors de moi quand je lis ces messages, c'est d'abord que ces gens n'ont à aucun moment fait part d'un quelconque malaise pendant leur séjour ; alors je crois que question hypocrisie, ils sont mal placés pour donner des leçons. Et deuxièmement, ce sont ces même personnes qui après Thalassa nous ont écrit des mails nous félicitant pour notre projet et notre courage ; alors comment peuvent-ils faire part d'autant de méchanceté à notre égard sachant qu'ils allaient venir parmi les premiers hôtes et donc que, forcément, tout serait à mettre en place, à tester, et que l'on manquerait évidemment d'expérience !
    Mais nous avons pris bonne note de ce qui a été écrit et nous mettons en place cette année une nouvelle organisation tant au niveau des séjours, que des repas que de l'entretien des bâtiments pour que les remarques qui ont été faites servent à améliorer notre démarche. Nous allons même mettre en place un système de fiche de bilan pour que chacun puisse nous faire part de ses remarques.
    Alors j'espère que ceux qui ont écrit ces messages vont également lire le mien, et je voudrais leur dire que je suis vraiment désolée que leurs vacances aient été gâchées par notre faute. La prochaine fois, dites-nous simplement ce qui ne va pas et on fera le maximum pour y remédier. 
    Bisous et à bientôt,
    Soizic et David.

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  • Le retour à l'eau de C'hrommig

    C'est l'histoire d'un C'hrommig qui devait retourner à l'eau.  

    Etape 1 : le pivotage

     

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    Ca y est, je vois la mer...

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    Et en plus, toutes mes copines sont là !

     

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    Etape 2 : la descente

     

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    Quand faut y aller, faut y aller !

     

    Alors on va utiliser une technique de sioux Audresselois : des bastaings avec du goémon

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    Et ziouuuuu... jusqu'en bas !

     

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    Par contre, je crois qu'il va falloir que l'on refasse l'antifouling ...

     

    Je n'ai plus qu'à attendre la mer maintenant ...

     

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    Ca y est, je flotte ! Nous décidons pour fêter ça d'aller faire un petit tour sur le lédenez.

    Merci C'hrommig pour ces explications, je vais prendre le relais pour raconter la suite des aventures.

    Nous partons donc pour le Lédenez, il fait beau, la mer est haute, jusque là, rien d'anormal. Mais je vais finir humide et bléssée (physiquement et dans mon amour propre)...

    Tout commence à la fin de la promenade quand nous reprenons l'annexe pour rejoindre C'hrommig. Jusque là, tout va bien.

    Après les coups de vent des derniers jours, il y a un peu de ressac au bord de la plage (environ 20 cm).

    A partir de là, on sent l'intrigue qui se met en place ...

    David m'annonce donc son plan pour monter dans l'annexe sans se mouiller :

    « je monte, je m'installe et quand la vague arrive, tu sautes... OK? »

    Bon, moi, pas de problème, j'étais cascadeuse dans ma vie précédente, alors pensez donc, sauter dans un mini-Chrommig avec 20 cm de ressac ... A l'aise !

     Donc je ne dis rien à propos de la merveilleuse idée de mon époux adoré, n'est-ce pas, et je m'exécute.

    J'ai quand même rangé le nouvel appareil de photos sous ma veste cirée, au cas où.

    Donc David s'installe, et la vague arrive.

    J'attends qu'il y ait de l'eau sous le bateau, parce que sinon, y peut pas flotter (comme quoi elle était vraiment nulle cette idée, j'avais déjà les pieds mouillés à ce moment là), et je saute.

    Je saute, mais je me prends les pieds dans le tableau arrière (à croire que j'ai perdu un peu depuis ma précédente vie) et donc je m'étale de tout mon long dans l'annexe.

    Et là, la deuxième vague arrive (ben oui, une petite vague ne se promène jamais toute seule) et me déferle sur la tête, qui devait être à ce moment là la seule partie de mon corps qui ne soit pas dans l'annexe.

    Pas de bol.

    Heureusement, David arrive à pagayer avant que la troisième vague n'arrive et nous ramène jusqu'à C'hrommig qui se marrait tellement qu'il a failli en boire la tasse.

    Résultat : les pieds mouillés par la première vague, la tête mouillée par la deuxième et un joli bobo sur le tibia dû à la malencontreuse rencontre de ma jambe avec le tableau arrière de l'annexe.

     

     

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