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Le retour à l'eau de C'hrommig

C'est l'histoire d'un C'hrommig qui devait retourner à l'eau.  

Etape 1 : le pivotage

 

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Ca y est, je vois la mer...

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Et en plus, toutes mes copines sont là !

 

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Etape 2 : la descente

 

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Quand faut y aller, faut y aller !

 

Alors on va utiliser une technique de sioux Audresselois : des bastaings avec du goémon

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Et ziouuuuu... jusqu'en bas !

 

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Par contre, je crois qu'il va falloir que l'on refasse l'antifouling ...

 

Je n'ai plus qu'à attendre la mer maintenant ...

 

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Ca y est, je flotte ! Nous décidons pour fêter ça d'aller faire un petit tour sur le lédenez.

Merci C'hrommig pour ces explications, je vais prendre le relais pour raconter la suite des aventures.

Nous partons donc pour le Lédenez, il fait beau, la mer est haute, jusque là, rien d'anormal. Mais je vais finir humide et bléssée (physiquement et dans mon amour propre)...

Tout commence à la fin de la promenade quand nous reprenons l'annexe pour rejoindre C'hrommig. Jusque là, tout va bien.

Après les coups de vent des derniers jours, il y a un peu de ressac au bord de la plage (environ 20 cm).

A partir de là, on sent l'intrigue qui se met en place ...

David m'annonce donc son plan pour monter dans l'annexe sans se mouiller :

« je monte, je m'installe et quand la vague arrive, tu sautes... OK? »

Bon, moi, pas de problème, j'étais cascadeuse dans ma vie précédente, alors pensez donc, sauter dans un mini-Chrommig avec 20 cm de ressac ... A l'aise !

 Donc je ne dis rien à propos de la merveilleuse idée de mon époux adoré, n'est-ce pas, et je m'exécute.

J'ai quand même rangé le nouvel appareil de photos sous ma veste cirée, au cas où.

Donc David s'installe, et la vague arrive.

J'attends qu'il y ait de l'eau sous le bateau, parce que sinon, y peut pas flotter (comme quoi elle était vraiment nulle cette idée, j'avais déjà les pieds mouillés à ce moment là), et je saute.

Je saute, mais je me prends les pieds dans le tableau arrière (à croire que j'ai perdu un peu depuis ma précédente vie) et donc je m'étale de tout mon long dans l'annexe.

Et là, la deuxième vague arrive (ben oui, une petite vague ne se promène jamais toute seule) et me déferle sur la tête, qui devait être à ce moment là la seule partie de mon corps qui ne soit pas dans l'annexe.

Pas de bol.

Heureusement, David arrive à pagayer avant que la troisième vague n'arrive et nous ramène jusqu'à C'hrommig qui se marrait tellement qu'il a failli en boire la tasse.

Résultat : les pieds mouillés par la première vague, la tête mouillée par la deuxième et un joli bobo sur le tibia dû à la malencontreuse rencontre de ma jambe avec le tableau arrière de l'annexe.

 

 

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Commentaires

  • hé bé , c'est pas simple de mettre le bateau à l'eau , ce serait plus facile d'y mettre Soizic !!! ho pardon - mais un peu d humour ne fait pas de mal , je n'aurais pas fait mieux --bon dimanche

  • Une bien belle histoire! ;o)

  • Eh oui! quand les terriens d'origine se piquent d'etre marins voilà ce qui arrive.......Pour ça, la mise à l'eau d'un canoe sur la rivière SCORFF pose nettement moins de problèmes !

  • Visiblement et par sécurité vous auriez besoin d'une solide remorque pour mettre à terre et remettre en sécurité votre ch'romig.
    Le conservatoire ne peut pas vous payer cela ?
    Parce que là, comme explication, cela hérisse les poils des marins, précautionneux de leur navire.

  • Bonjour Philou,
    Effectivement, nous nous équiperons d'un ber dès que la cale sera réparée pour que les sorties de l'eau de C'hrommig soient un peu plus faciles ; mais c'est justement parceque nous faisons très attention à notre cher C'hrommig que nous avons décidé de le sortir de l'eau malgrès nos faibles moyens, préférant le savoir au sec à l'abri du danger pendant le coup de vent qui était annoncé, que tout seul sur son mouilage !
    Par rapport au Conservatoire du littoral, il faut savoir que nous louons l'île et la ferme pour y créer notre société, et le Conservatoire met en place les commodités (eau, éléctricité, accès) comme tout propriétaire mais ils n'ont pas à nous payer du matériel, ce n'est pas leur rôle.

  • Bonjour à tous les deux, merci d'avoir pris le temps de me répondre personnellement.
    J'espère que Soizic est rétablie de son bain et de ses contusions !

    Bien amicalement

  • j'aurais souhaité savoir si vos récoltes de l'année 2008 ainsi que les locations de votre gites vous permettent d'etre à l'équilibre financier. Je suppose que cela est loin d'etre évident mais cela doit vous apporter de nombreuse compensation. bon courage.

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