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Notre tacteur est cassé, la récolte est du coup reportée jusqu'à ce qu'il soit réparé. Ne me demandez pas ce qu'il a exactement, j'ai juste compris que l'huile qui s'écoulait du moteur ne devrait à priori pas s'écouler, et que pour réparer, il faut enlever la cabine pour accéder aux pièces en question. Il faut donc que John parte sur le continent, donc que la barge vienne le chercher et tout et tout.
Et moi qui allait vous annoncer que l'on allait ouvrir la boutique en ligne à la fin de la semaine, c'est râpé.
Notre nouveau site Internet est en ligne : www.iledequemenes.fr Il faudra venir le voir souvent car l'image de fond changera au grè de notre humeur, des saisons, de nos activités... Et de notre humeur !
L'occasion de vous donner quelques nouvelles de nos petits auriculaires. Tant que personne ne m'aura dit que ma blague est bien bonne, je continuerais à vous la faire à chaque fois. Pour ceux qui n'auraient pas compris, il faut dire que le niveau est quand même élevé, l'auriculaire est le petit doigt.
Voilà qui est fait, nous pouvons donc maintenant nous intéresser à ces superbes lumières que nous avons eues en début de semaine. On en aurait plus profité si elles ne nous avaient pas empêché de ramasser des patates, mais on ne peut pas tout avoir. Parce que sous ces gros nuages il y a eu (encore) de la pluie, de la pluie, et de la pluie.
Nos petites oies sont donc en pleine forme ; deux sont parties habiter sur le continent (on envoie des grosses bises à leur nouvelle famille !) et les 8 autres sont toujours bien surveillées par leurs 7 parents. L'autre soir, il y a bien un goéland qui a essayé d'en manger une, mais les adultes ne lui ont même pas donné la possibilité de s'approcher à moins de deux mètres !!! Par contre, chez les canards il n'y a aucun survivants des 15 petits qui ont éclos ces deux dernières semaines : ils ont tous été mangés en apéri-pouics par les goélands.
Notre Choupette a comme qui dirait la langue bien pendue ; et cette semaine, nous avons eu droit à quelques refléxions frappées au coin du bon sens :
Quand on va se coucher, il faut délumer la lumière. Ben oui, on a allumé pour lire, il faut délumer quand on a fini.
De retour des courses sur le bateau, Chloé et David croisent un voilier dont le skipper est en train d'affaler les voiles : " Oh, le monsieur il baisse ses rideaux."
Quand pour la quatrième fois de la journée c'est Maman que Chloé vient chercher pour aller faire pipi :
- "tu sais Chlo, tu peux aussi demander à Papou de t'aider à faire pipi, il n'y a pas que Maman.
Ils ne sont jamais contents ces agriculteurs : quand il pleut tout le temps, ils se plaignent que tout est trempé, et quand il ne pleut plus assez, ils se plaignent que leurs panneaux solaires sont sales, et qu'ils ne produisent pas assez. Il faut dire qu'avec les petites hirondelles qui ont pris leur envol, nos toitures sont un site privilégié de décollage et d'atterrissage. Et comme à l'école de vol on leur a appris à vider les soutes avant toute manœuvre, la toiture est quelque peu... décorée.
(Forcément, ça produit moins bien)
L'inconvénient, c'est que du coup, sur nos 6000 watts de production potentielle, nous n'arrivions difficilement qu'à 2500 watts même quand le ciel était bien bleu. Alors ce matin, profitant d'une averse orageuse (6,7mm en une demie heure), David a mis au point un système très efficace de nettoyage avec chiffonnette intégrée :
L'un des moments importants de l'année d'un mout, c'est la tonte (le deuxième, c'est le départ pour l'abbatoir). Et avec le temps froid et humide du printemps, Gilbert, le tondeur, n'avait pas encore pu venir. Mais ça y est, Jeudi soir nous avons enfin pu leur faire une coupe d'été. Il a donc fallu reprouper tout ce petit monde dans l'enclos puis les attraper un par un pour que Gilbert puisse leur couper la laine.
J'ai immortalisé une partie de la tonte de notre bélier Caradoc :
Et puis il a aussi fallu remettre des boucles d'identification aux oreilles de ceux qui les avaient perdues :
Ca y est, tout le monde est bien épilé, bien identifié et pour leur plus grand plaisir (et le notre aussi, parce que y'en a marre de les entendre bêler sous nos fenêtres toute la nuit) nous avons pu tous les libérer. Ce fût également l'occasion de faire un point sur le cheptel, et nous avons donc eu très excatement 51 naissances cette année. Ce qui nous fait 102 gigots, 102 épaules et des centaines de côtelettes pour les amateurs... Rendez-vous en octobre pour l'abattage !
En parlant de naissance, l'une de nos canes a eu 9 petits canetons en début de semaine, mais malheureusement, ils ont tous été mangés par les goélands.
PS : pour ceux qui voulaient récupérer de la laine, c'est le moment ! Nous avons une trentaine de toisons noires que l'on peut déposer au Conquet ou sur Brest pour que vous les récupériez.