j'sais pas, c'est pt'et la couleur ...

Suite du puzzle sans modèle, nous touchons au but, la cuisine est quasi terminée ! Eh oui, la scie circulaire n’a coupé que du bois et c’est avec mes deux mains que je vous annonce la prochaine inauguration de notre beeeellle cuisine. Bilan, le plan de travail est parfaitement de niveau ! De là à dire qu’il épouse parfaitement les nombreux contours des différents murs… il y a un pas que je ne franchirais pas. Mais bon, tout est à sa place. Il reste à fignoler quelques détails comme la pose des plinthes, le réglage des portes, la pose des robinetteries, l’alimentation électrique, deux ou trois petites choses, mais on devrait s’en sortir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Paf le tuyau

            Ayant échappé à la lame acérée de la scie circulaire, j’abordais avec une certaine confiance le volet plomberie. A priori peu d’outils dangereux donc faible risque de blessure. C’était sans compter mes capacités légendaires à ne rien faire sans qu’il ne m’arrive quoique ce soit… En effet j’ai réussi à me coller un coup de tuyau en plastique ! Résultat, une belle bosse. Je ne vous raconterai pas comment cela m’est arrivé, cela ne ferait rire que vous.

Baron, poulet monopatte

            Glissade, bagarre ou penchant hypocondriaque, notre fier baron boite bas depuis hier. Rien de très inquiétant car après auscultation (il est beaucoup plus facile d’attraper un coq qui boite) et un petit massage de la cuisse douloureuse, l’intéressé semblait aller beaucoup mieux. A moins que ce ne soit l’étape suivante du traitement qui l’ait remis sur patte. Je lui ai laissé entendre que si il continuait de boiter, nous serions obligés de le plonger dans  un bain de liquide rouge titrant 12° …

 

C'est quoi donc ?

Indice n°1 : ce n’est pas extra-terrestre.
Indice n°2 : son nom breton est kaol mor
Indice n°3 : la photo a été prise en haut de plage.

Réponse : Je suis le chou marin, une plante vivace qui peut former des touffes de 30 à 60 cm de haut. Ce que l’on voit sur la photo, c’est sa racine qui pénètre très profondément dans le sol et les parties violacées sont les jeunes pousses de l’année. Bientôt elles se transformeront en larges feuilles épaisses et charnues d’un gris bleuté. Autrefois les jeunes feuilles étaient consommées et constituaient un mets très fin mais cet usage est interdit car le chou marin est une espèce protégée au niveau national.

Comment font les moutons quand ils ont besoin de se gratter ?

C’est une question importante à laquelle je trouve que nous ne portons pas assez d’intérêt ; c’est vrai, comment fait-on pour se gratter quand on n’a pas de bras ? Après un certain temps d’observation, je peux affirmer que nos moutons utilisent deux techniques :

1)      ils demandent à un copain de les gratouiller. Et oui, j’ai vu Perceval gratter le flanc de Caradoc avec sa patte, et ça avait l’air de lui plaire, à Caradoc !

2)      Quand on n’a pas d’amis, on fait avec ce qu’on trouve !

:-)

 Nous on voudrait bien voir la manif quand même ... Mais bon, je ne vous cacherais pas qu'à moi aussi, il m'aurait manqué ce blogue. Alors puisque c'est comme ça, c'est reparti ! Et ça tombe bien, j'ai plein de choses à vous raconter ...

Cette semaine, nous avons commencé notre vie d'îliens

Pour la première fois, nous sommes allés sur le continent sur la journée ; nous ne sommes pas restés dormir dans notre maison de Brest, comme nous le faisions jusqu'à présent. Nous avons fait toutes nos courses au pas de charge et sommes rentrés, une fois que la voiture ne pouvait plus rien contenir d'autre que nos petits corps, sur notre caillou. Je crois que cette semaine marque le début de notre vie d'îliens. Et vous savez quoi ? Après une telle journée, et bien on est contents de rentrer sur notre île avec nos poupoules et nos moutounoux.

Notre activité de la semaine : l'installation de la cuisine

Je ne savais pas qu'il fallait être ingénieur pour monter une cuisine.

Je croyais que tu déballais tes cartons, tu posais tes cubes, tu mettais les vis et hop, une belle cuisine comme celle du magasin !

Et bien en fait ce n'est pas du tout ça. Déjà, le dieu de la construction était contre nous avec des murs tout de traviole (et encore, je suis gentille), un dénivelé au niveau du sol d'environ 4 centimètres entre le mur nord et la porte ; et, évidemment, aucune indication du cuisiniste pour éclairer notre chandelle. Enfin, je les comprends, tout le monde sait à quoi sert ce petit bonhomme :

 ou encore cet escargot !!!

Donc deux blonds qui essaient de monter une cuisine, ça fait des tas de discussions, dans un langage de sourds parce que finalement, on dit la même chose mais pas avec les même mots... des essais, des doutes, des doigts coincés et des bras en compote à la fin de la journée. Du vrai bonheur quoi !

En plus, on a deux petits meubles qui ont manifesté (décidément, c'est à la mode !) pendant trois jours parce qu'il manquait leurs pieds. Un voyage sur le continent plus tard, le mal était réparé et nos petits meubles étaient rehaussés.

Mais il y a aussi des moments agréables, quand David utilise pour la première fois sa belle scie circulaire... J'ai quand même vérifié qu'il y avait du monde au dispensaire de Molène au cas où (Pour ceux qui ont loupé cet épisode, David s'était ouvert la main en plongée au début de l'été ; ce fut notre première rencontre avec l'infirmière de Molène).

(Ca ne se voit pas bien ,mais david vous fait le bruitage de la scie: vrouuuuuum...)

Et les patates ?

Nous avions planté nos pommes de terres germées il y a quelques semaines ; et bien ça y est, elles commencent à sortir :

 

Dans une bonne quinzaine de jours, nous commencerons les plantations à plus grande échelle : un demi hectare.

Les jonquilles ont besoin de potasse

Dans le jardin de la petite maison, il y a des jonquilles qui poussent, mais qui ne fleurissent pas. Heureusement, chaque matin nous écoutons la chronique jardinage de Philippe Munier sur France Bleu Breiz Izel (un peu avant neuf heures). Et la semaine dernière, Philippe Munier expliquait que les jonquilles avaient besoin de potasse pour fleurir, et que l'on pouvait leur en apporter en répandant de la cendre de bois. Ca tombe bien, on en a plein et on ne sait qu'en faire. Mais Philippe a bien prévenu que pour cette année, c'était trop tard et qu'elles ne fleuriraient pas, mais que l'apport de potasse que l'on fait leur permettra de fleurir l'année prochaine. Rendez-vous donc l'année prochaine.