Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le retour à l'eau de C'hrommig

    C'est l'histoire d'un C'hrommig qui devait retourner à l'eau.  

    Etape 1 : le pivotage

     

    DSC_0046.JPG

    Ca y est, je vois la mer...

    DSC_0059.JPG

     

    Et en plus, toutes mes copines sont là !

     

    DSC_0057.JPG

    Etape 2 : la descente

     

    DSC_0060.JPG

    Quand faut y aller, faut y aller !

     

    Alors on va utiliser une technique de sioux Audresselois : des bastaings avec du goémon

    DSC_0074.JPG

     

    Et ziouuuuu... jusqu'en bas !

     

    DSC_0094.JPG

    Par contre, je crois qu'il va falloir que l'on refasse l'antifouling ...

     

    Je n'ai plus qu'à attendre la mer maintenant ...

     

    DSC_0105.JPG
    DSC_0110.JPG
    DSC_0115.JPG
    DSC_0119.JPG

    Ca y est, je flotte ! Nous décidons pour fêter ça d'aller faire un petit tour sur le lédenez.

    Merci C'hrommig pour ces explications, je vais prendre le relais pour raconter la suite des aventures.

    Nous partons donc pour le Lédenez, il fait beau, la mer est haute, jusque là, rien d'anormal. Mais je vais finir humide et bléssée (physiquement et dans mon amour propre)...

    Tout commence à la fin de la promenade quand nous reprenons l'annexe pour rejoindre C'hrommig. Jusque là, tout va bien.

    Après les coups de vent des derniers jours, il y a un peu de ressac au bord de la plage (environ 20 cm).

    A partir de là, on sent l'intrigue qui se met en place ...

    David m'annonce donc son plan pour monter dans l'annexe sans se mouiller :

    « je monte, je m'installe et quand la vague arrive, tu sautes... OK? »

    Bon, moi, pas de problème, j'étais cascadeuse dans ma vie précédente, alors pensez donc, sauter dans un mini-Chrommig avec 20 cm de ressac ... A l'aise !

     Donc je ne dis rien à propos de la merveilleuse idée de mon époux adoré, n'est-ce pas, et je m'exécute.

    J'ai quand même rangé le nouvel appareil de photos sous ma veste cirée, au cas où.

    Donc David s'installe, et la vague arrive.

    J'attends qu'il y ait de l'eau sous le bateau, parce que sinon, y peut pas flotter (comme quoi elle était vraiment nulle cette idée, j'avais déjà les pieds mouillés à ce moment là), et je saute.

    Je saute, mais je me prends les pieds dans le tableau arrière (à croire que j'ai perdu un peu depuis ma précédente vie) et donc je m'étale de tout mon long dans l'annexe.

    Et là, la deuxième vague arrive (ben oui, une petite vague ne se promène jamais toute seule) et me déferle sur la tête, qui devait être à ce moment là la seule partie de mon corps qui ne soit pas dans l'annexe.

    Pas de bol.

    Heureusement, David arrive à pagayer avant que la troisième vague n'arrive et nous ramène jusqu'à C'hrommig qui se marrait tellement qu'il a failli en boire la tasse.

    Résultat : les pieds mouillés par la première vague, la tête mouillée par la deuxième et un joli bobo sur le tibia dû à la malencontreuse rencontre de ma jambe avec le tableau arrière de l'annexe.

     

     

    Lien permanent Ecrire un commentaire 7 commentaires

  • Des nouvelles de la basse cour

    Tout va bien chez les poupoules, le beau temps revenu leur plaît beaucoup parceque du coup, on mange dehors et donc elles peuvent nous piquer pleins de trucs sur la table et en plus, comme on laisse les portes des maisons ouvertes elles peuvent se promener partout, c'est super !

    Sinon, je ne suis pas sûre de vous avoir déjà montrée notre pintade. Il faut dire qu'elle est très farouche et qu'on l'entend plus qu'on ne la voit. Le cri d'une pintade ressemble un peu au grincement de roue d'une vieille brouette, vous voyez ? Si bien que le premier matin où elle a chanté, j'ai réveillé David en lui disant :"je crois qu'il y a quelqu'un qui arrive sur un vélo..". Bon, là il m'a expliqué qu'un vélo ça ne flottait pas, et donc que personne ne pouvait venir chez nous en vélo, et nous nous sommes rendormis. Et donc notre petite pintade, là voilà :

    DSC_0041.JPG

    Et alors grande nouvelle dans la basse cours, après les oies jouent au docteur, maintenant les oies pondent :

    DSC_0002.JPG
    Non allain, ce ne sont pas des oeufs d'albatros.
    Il faut quand même vous dire qu'un oeuf d'oie, ça fait la taille du poing (le mien en tout cas) ; à côté, un oeuf de poule c'est tout rikiki.
    On a goûté ce midi en oeuf dur, c'était pas mauvais mais un peu fade par rapport à un oeuf de poule. Par contre, c'est apparemment très bon dans la patisserie alors on va essayer cette semaine.

    Lien permanent Ecrire un commentaire 2 commentaires

  • En parlant d'oeuf...

    Nous sommes allés sur l'estran la semaine dernière pour les grandes marées, et nous avons trouvé des oeufs de roussette dans une mare :

    DSC_0021.JPG
    Les roussettes sont des petits requins qui déposent leurs oeufs dans les algues, et ensuite la petite roussette qui se trouve à l'intérieur va se développer jusqu'à ce qu'elle soit prête à sortir. Nous avons vu trois oeufs comme celui-ci dans une même mare ; nous avons hâte à ce que les coefficients de marée réaugmentent pour que nous puissions retourner les voir.
    Il y a d'autres poissons qui pondent ce genre d'oeufs, ce sont les raies ; et sachez que vous pouvez participer à un programme qui recense ces capsules que l'on peut retrouver échouées sur la plage une fois la petite raie née : c'est le programme CapOeRa organisé par l'association pour l'étude et la conservation des sélaciens.
    Ce programme va permettre d'en savoir un peu plus sur la manière dont se reproduisent les raies et où elles se reproduisent, afin de mieux les protéger. En effet, en 30 ans les quantités de raies débarquées par les pêcheurs Français ont chuté de 90 % et certaines espèces ont été classée comme "en danger critique".
    Pour particper à ce programme, c'est très facile : lorsque vous vous promener sur une plage et que vous trouvez ce genre de capsule :
    DSC_0003-1.JPG
    Vous la réhydratez quelques heures dans un verre d'eau et ensuite vous pouvez procéder à son identification grâce au guide que voici : cliquez ici pour télécharger le guide
    Dans mon cas, il semblerait que ce soit un oeuf de raie douce.
    Après, il n'y a plus qu'à noter la date et le lieu où on l'a trouvé et soit on envoie sa photo et ces informations par mail à asso@asso-apecs.org, soit on peut envoyer la capsule et les coordonnées par courrier à APECS-CAPOERA rue de liège BP 51151 29211 Brest Cedex 1
    Vous pouvez utiliser cette fiche pour noter vos découvertes : fiche données basse def.pdf 

    Lien permanent Ecrire un commentaire 3 commentaires

  • Et pour finir, un peu de cuisine ...

    Avec Jean-marie, qui est venu visiter Quéménès cette année et qui est lauréat de notre concours de photo grâce à sa vue de la fenêtre rouge de la salle à manger, nous avons depuis quelques semaines des conversations culinaires au sujet de recettes à base de patates de Quéménès.

    Alors comme nous nous sommes dit que nous ne devions pas être les seuls à chercher des idées, nous vous proposons de vous faire partager chaque semaine une de nos découvertes, et que vous aussi, vous nous fassiez découvrir vos meilleurs recettes de blondes.

    Nous allons commencer cette semaine par une recette de Jean-marie, trouvée sur Internet et adaptée par ses soins après dégustation :

    madeleines de Quéménès.png

    Type de plat : Entrée

     Ingrédients principaux : Pomme de terre MONA LISA

     Nombre de personnes : 6

    Temps de préparation : 25

    Temps de cuisson : 40

     Degré de difficulté : Facile

     

    Ingrédients :

    Pour 6 personnes : 600 g de monas lisas, 50 cl de lait, 40 g de beurre, 2 c. à s. de crème fraîche épaisse, 3 c. à s. bombées de farine, 1 sachet de levure chimique, 4 œufs, sel, poivre, muscade.

     

    Etapes :

    Pelez, rincez et coupez les pommes de terre en morceaux.

     Versez le lait dessus, faites cuire pendant 25  à 30 min.

     Ecrasez-les au presse-purée avec une partie du lait.
    Incorporez la crème et 30 g de beurre, puis la farine mélangée à la levure.

    Quand la purée a tiédi, ajoutez les œufs.

     Salez, poivrez, muscadez.

     Préchauffez le four à 180 °C.

     Beurrez et farinez un moule à madeleines (sauf s'il est antiadhésif).
    Remplissez les alvéoles et enfournez pour 15 min, jusqu'à ce que les madeleines soient bien dorées.

    Démoulez dès la sortie du four et servez-les immédiatement, accompagnées d'une salade verte.

    Suggestion ajouter un peu de tome aux algues que l'on fait fondre sous le grill.

    Et le dernier commentaire de jean marie sur cette recette :

    "J'ai goûté avec de la tome d'iroise aux algues, fondue sur le dos des madeleines, mais je suppute qu'en accompagnement de rondelles de saucisses de Molène, les triskells devraient faire bon ménage. (et pourquoi pas une rondelle de saucisse de Molène sur un triskell avec de la tome fondue ...j'en bave d'avance)"
    La semaine prochaine, je vous parlerai de ma tarte de Mona lisa au saumon et asperges. A la base pour 4 personnes, mais en fait chez nous elle n'a fait qu'un repas... à deux.
    Bon appétit à tous et à bientôt,
    Soizic et David.

    Lien permanent Ecrire un commentaire 2 commentaires

  • Ce n’était pas un rhume… c’était la tuberculose !

    Nous vous en parlions début janvier, notre éolienne semblait avoir pris froid, toute seule, là haut, perchée sur son mat. Eh bien, le docteur est venu cette semaine et le diagnostic est plus grave que prévu. Après auscultation de la bête, il s’est avéré qu’il fallait envisager une évacuation d’urgence. Notre éolienne est donc partie en cure dans le sud de la France. Même si elle ne tournait plus depuis plus d’un mois (nous l’avions freinée pour ne pas qu’elle s’endommage davantage), espérons que sa convalescence soit brève et son retour rapide.

    En effet, au niveau énergie, l’éolienne est notre source principale d’alimentation de novembre à mars car l’ensoleillement de notre caillou ne permet pas de faire fonctionner les panneaux photovoltaïques à plein régime.

    Lien permanent Ecrire un commentaire 8 commentaires

  • Quand les mouettes ont pied…

     

    … il est temps de virer !!! Vieil adage de marin qui n’est pas dénué de bon sens. Sauf qu’à Kemenez, on a pas beaucoup de mouettes, alors dans notre cas, ça ferait plutôt :

     

    Quand les poules picorent…

    DSC_0050-1.JPG

    … t’es trop près du bord !!

    DSC_0050.JPG

    Ou bien encore :

    Mouton perché en février…

    DSC_0002.JPG

    … bateau dans le pré !!

    DSC_0029.JPG

    Pour clore le sujet, je pourrais aussi dire : « bateau dans le pré,

    DSC_0034.JPG

    captain’ rassuré ».

    DSC_0033.JPG

    Sans être très matérialiste, je préfère savoir Ch’rommig proprement posé sur l’île plutôt qu’en miette sur son caillou éponyme. En effet, la météo nous annonce le passage pour la nuit de lundi à mardi d’une tempête. Rien de très anormal en cette saison, sauf qu’elle coïncide avec de gros coefficients de marée, ce qui pourrait causer quelques problèmes. C’est la raison pour laquelle nous avons mis notre bateau au sec. Et puis sans bateau, comment irions nous boire un coup à Molène ?

    Bon, on rigole… mais il nous a quand même fallu trois heures pour le monter là ; et après, il faudra le redescendre !

     

    La seule inconnue, c’est de savoir si l’île va continuer à flotter encore longtemps, parce que avec tout ce que l’on reçoit comme eau depuis une semaine, il ne m’étonnerait pas que la ligne de flottaison baisse un peu dans les jours à venir…

    Lien permanent Ecrire un commentaire 2 commentaires

  • Q790

     En début de semaine, nous n’avons pas eu de neige … mais un porte avion dans le jardin !

    DSC_0008.JPG

     Nous avons vu passer au sud de Quéménès la silhouette fantomatique du Clémenceau qui partait pour l’Angleterre.

    Lien permanent Ecrire un commentaire 3 commentaires

  • Les oies ont découvert un nouveau jeu …

    Il faut croire que pour nos petits amis de la ferme, le printemps est déjà là ; les poules re-pondent, les brebis agnellent, et les oies … jouent au docteur !

    Nous avons surpris deux de nos oies dans une position qui ne laisse planer aucun doute quand à leurs intentions … Ca a été un grand choc pour nous, nos petites sont maintenant des grandes ; et surtout, parmi elles, il y un grand. Fini les « Allez les fifilles, on vient manger » ou «  Allez les mémères, on va barboter »… Donc nous sommes certains d’avoir un mâle et une femelle, par contre pour la troisième (celle qui a une bosse sur la tête), on ne sait pas encore puisqu’elle n’a fait que regarder lors de la dernière auscultation.

    Lien permanent Ecrire un commentaire 6 commentaires