vendredi 9 janvier 2010

11h34 : dans la cour de la ferme, un vanneau se fait doubler par un merle.

 

Nous décidons de partir à la cale voir le bateau parce que le vent a beaucoup soufflé cette nuit. Nous allons aussi chercher les moutons pour voir s'ils vont bien.

11h42 : nous arrivons à la cale.

 

Ca caille (aujourd'hui il ne fait que 2,5°C alors que l'on n'avait pas eu moins de 4°C ces derniers jours), mais C'hrommig est toujours là. Tout va bien.

11h44 : C'est bien blanc sur le continent.

 

Ce matin, sur france bleu on ne parlait que de la neige, mais sur l'île ça ne tient pas. C'est dommage, on rêvait de descendre de l'abris côtier à la cale en luge (un dénivelé de 13 mètres tout de même !) 

Un grain arrive sur C'hrommig.

 

11h47 : rien de particulier, c'était juste joli...

 

11h50 : quelques giboules nous tombent dessus.

 

Ca fait sacrément mal ces petites bêtes quand ça vous fouette le visage !

11h51 : On a trouvé les moutons ...

 

mais on est en train de perdre le continent dans une averse de neige...

Mon homme est concentré, il compte les moutons. En ce moment, on en a 26 et les premiers agneaux ne devraient pas tarder à arriver. Le problème avec nos frisés, c'est que tant que l'on essaie pas de les compter, ils ne bougent pas, mais dès que tu as ne serait-ce que l'idée du "un", ils n'arrêtent pas de se déplacer. Et vas-y que je me cache derrière ma copine, que je vais voir là bas si tu n'y est pas, etc, etc. Un truc si vous devez un jour compter des moutons : s'il y en a un qui a plus de 4 pattes, c'est qu'il y en a un autre qui se cache derrière... Vous rigolez mais vous verrez le jour où vous devrez les compter, vous penserez à moi.

11h59 : Quéménès, ses plages de sable blanc...

 

 

12h05 : C'est la fin de l'averse.

 

Notre animal à grandes zoreilles doit avoir froid, alors je lui propose mon bonnet.

 

12h10 : Un rayon de soleil.

12h11 : Une photo d'art de mon bidou.

12h14 : Les chardons aussi en ont pour leur compte.

12h47 : jolie lumière dans la cour.

14h04 : Un vanneau en vol.

 

En fait, depuis quelques jours nous avons 5 vanneaux qui restent autours de la ferme, et des pluviers dorés aussi. Ils se sont éloignés du continent pour profiter des températures plus tempérées de l'archipel. Oui parce que ça va un peu la nourriture surgelée, mais le frais c'est quand même meilleur.

Il n'y a plus de patates

Nous sommes désolés pour tous les drogués de la patate,

mais nous n'en avons plus ...

On va bientôt recommencer les plantations, mais il va falloir attendre la mi-mai pour avoir les premiers tubercules de l'année 2010 ! Courage !

En attendant, vous avez été nombreux à nous demander si vous pouviez commander des cartes postales ; donc à défaut de patates, on peut vous envoyer 10 cartes postales pour 4,90 euros (4 euros de cartes et 90 centimes de timbres). Il suffit que vous nous envoyiez par courrier à l'adresse Ferme Insulaire de Quéménès 29259 Archipel de Molène :

- un chèque de 4,90 € x le nombre de lots que vous souhaitez

- et surtout, n'oubliez pas d'indiquer l'adresse à laquelle on doit vous les envoyer !

Si vous n'avez pas encore envoyé vos voeux, voilà une idée toute trouvée : il vous suffit d'écrire "je vous souhaite de garder la patate toute l'année" ou "Meilleurs voeux pour cette nouvelle année, patatement votre," et on en a encore plein comme ça. Eh oui, nous on a fini d'écrire nos voeux ... Et non, on ne peut pas écrire les votre à votre place ...

Y'a de la bizebrouille dans le poulailler

 

 

 

Alerte dans le poulailler !

Je ne sais pas si c'est le printemps qui s'annonce, mais alors il y a de l'action dans le poulailler...

Primo : Les canards pondent, donc on en déduit que ce sont des cannes...  Et oui, on n'est pas que blonds, on a aussi un cerveau... Et comme on a trois cannes, on peut presque dire que l'on a un déambulateur.

Deuzio : Les poules aussi pondent ; en grande majorité, elles font ça dans le poulailler sauf La Madone qui pond dans le géranium devant la maison. Remarquez, c'est pratique, y'a qu'à sortir quand on veut faire une omelette. Et puis avec la température qu'il fait en ce moment, ils ne risquent pas de tourner.

Tertio : les vilaines oies attaquent les canards. Pourquoi, pour l'instant on n'en sait rien. Et quand on le leur demande, tout ce qu'elles trouvent à dire c'est « pouic pouic pouic ». Enfin en attendant, les petits canards sont bien amochés :

 

 

Du coup, les vilaines oies sont punies parquées dans le poulailler ; et toc ! Comme ça le restant de la basse cour peut vaquer à ses occupations sans craindre d'être attaqué.

L'effet papillon

Vous croyez que les Irlandais sont rancuniers ? En tout cas, depuis la faute d'un certain Thierry H., on peut dire que la dépression apparentée à cette île ne nous a pas laissé beaucoup de répit. Vengeance ?

            Toujours est-il qu'avec ce vent de secteur ouest ininterrompu, nous récoltons beaucoup de déchets en provenance de l'Atlantique. La plupart du temps ce sont des déchets plastiques, bidons, futs etc... Mais cette fois-ci la douane de Quéménès, au cours d'une patrouille de routine, a opéré une saisie intéressante...

Ah ah !!  On va faire du chiffre, ça sent la prime de fin d'année...

 

Origine : Colombie ? Maroc ? Afghanistan ? Pays-Bas ?

 

            Et bien non, ces petits colis nous ont été légués par des anglo-saxons.  Mais qu'est-ce donc ? Que les curieux se rassurent, cette découverte ne tombe pas du tout dans le cadre de l'article L 627 du Code de la Santé Publique... une faute de gout tout au plus.

Il s'agit en fait de sachets de nourriture lyophilisée. Ces sachets étaient emballés par quatre dans des sacs plastiques avec des barres chocolatées et de la soupe. Ces dix paquets étaient conditionnés dans un sac à voile, ce qui nous laisse à penser que ce paquet a dû tomber à l'eau lors d'un incident sur une transat.

 

Malgré tout, nous n'excluons pas la thèse du réseau de contrebandiers qui auraient échoué dans leur tentative d'introduire des patates frelatées sur Quéménès. Un coup du gang des oies ? Affaire à suivre, l'hiver ne fait que commencer.

 

Quel rapport avec l'effet papillon ? Et bien voila comment la main d'un footballeur, un soir, dans un stade à Paris, conduit une saine basse-cour d'une petite île de la mer d'Iroise à se goinfrer de nourriture anglaise en poudre.

David.

tel est pris qui croyait prendre

A l'occasion du sommet de Copenhage, je souhaitais profiter du blogue pour apporter moi aussi ma petite pierre à l'édifice. Alors en cette superbe journée de Samedi, sous un beau soleil sans vent (ça faisait tellement longtemps que l'on avait pas vu ça que l'on ne se souvenait même plus à quoi cela ressemblait, une journée sans vent... ), je suis partie avec mon appareil sous le bras chercher l'inspiration. Bon déjà, sur le réchauffement climatique, je suis pas trop d'accord parce que avec mon pull, ma veste, mon bonnet et mon écharpe, et bien je peux vous dire qu'il ne faisait pas chaud ! Mais bon, je continue ma route et prends cette première photo :

 Voilà une belle représentation de la répartition des êtres vivants sur la planète : du côté du soleil, là où il fait chaud, les jaunes ; et du côté nord, là où il fait froid et où on ne voit jamais le soleil, les verts. Et jamais vous ne verrez un jaune partir chez les verts, et vice versa. Chacun est à sa place et chacun est fait pour vivre de son côté du caillou ; si vous modifiez l'orientation du caillou, ni les verts ni les jaunes ne survivront... c'était ma première idée de sujet.

J'ai continué ma route et j'ai pris cette deuxième photo :

Là, pas de pensée philosophique qui me vient, ça me faisait juste marrer d'avoir des grandes jambes. Vu comme ça, on ne dirait pas que depuis l'accouchement je n'ai toujours pas réussi à remettre mes pantalons taille midinette !

Sur ce, je continue ma route, et, je ne sais pas pourquoi, je décide de traverser pour aller sur la côte Sud.

Alors là, facile. j'arrive en haut de la grève et là, le spectacle me donne un sujet tout trouvé. Je prends donc cette photo :

Et me prépare déjà à vous demander de trouver les 7 erreurs qui se sont glissées sur cette image. Je n'ai rien déplacé, j'ai vraiment pris le paysage tel quel quand je suis arrivée. Alors allez-y, regardez bien la photo et trouvez 7 erreurs.

Ca y est ?

Voilà la réponse :

Sur ce tout petit bout de plage, il y a 7 déchets : des bouteilles, une palette ... Une vraie décharge. Alors je me préparai déjà à vous parler de tous ces déchets qui arrivent sans cesse, de la mer qui est une poubelle mais que personne ne connaît d'anti-poux efficace dans ce cas là (parce que si on enlève les poux, alors la poubelle deviendra belle ... oui, je sais, il fallait aller la chercher celle là), tout ça tout ça. J'étais un peu énervée quand même. Et je m'approche pour voir ce que sont exactement ces déchets, et montrer du doigt les responsables, et voilà la photo que je prends :

Ouaouh !!! un message dans une bouteille ! j'ai toujours rêvé d'en trouver un !

Parce que David, il y a quelques années, avait trouvé une bouteille comme celle là sur la plage, avec un mot écrit par une petite fille qui habitait de l'autre côté de l'atlantique . C'est son grand père, pêcheur à terre neuve qui avait jeté la bouteille à la mer. Ils avaient échangé quelques lettres, et je m'étais dit que moi aussi j'aimerai correspondre avec quelqu'un comme ça. Imaginez tout ce que cette petite bouteille a vécu avant d'arriver chez nous... Et la probabilité qu'on la trouve, dans le tas de goémon qui s'échoue sur notre côte est aussi élevée que celle de retrouver la carte vitale intacte du docteur Godard sur une plage... 

Alors je me suis mise à rire toute seule. Vous allez me dire : quand on habite sur une île déserte ça doit arriver souvent. Certes. Mais quand même, dans la démonstration que je comptais vous faire, vous avouerez que tomber sur ce message c'est tout de même comique. Comment voulez-vous que je vous explique à quel point c'est énervant de voir toutes ces choses qui ont été abandonnées à la mer, venir s'échouer chez nous, quand quelque chose d'aussi merveilleux arrive pile poil à ce moment là. C'est quand même dingue !

Bon, vous voulez savoir ce qu'il y a dedans ? parce que sinon, je peux continuer à philosopher sur cet évènement ... mais si vous voulez vraiment savoir ... Voilà le papier qui était à l'intérieur :

Et au verso, il y a ça :

Il s'agit donc d'un programme qui cherche à comprendre la circulation des océans. La bouteille a été jetée à la mer à partir d'un brise-glace des gardes côtes canadiens. La bouteille que j'ai trouvée a été préparée par l'institutrice d'une école Francophone à Dartmouth au Canada. C'est également le port d'attache du brise glace. Et Dartmouth, c'est là :

Agrandir le plan

 

 

La bouteille a donc parcouru plus de 5000 Km, mais pour l'instant je ne sais pas exactement quand elle a été lancée. Je vais leur demander pour voir combien de temps elle a mis pour traverser. Si vous voulez en savoir plus sur ce programme, voilà le lien du site :

http://www-sci.pac.dfo-mpo.gc.ca/osap/projects/driftbottle/default_e.htm

Bon, du coup, ça change un peu le contexte de mon propos ; moi qui voulait pointer du doigt un problème écologique mondial... Il doit bien y avoir une leçon à tirer de cette aventure, mais il est temps que j'aille me doucher alors je vous laisse y réfléchir, et on en reparle plus tard.

Bonne nuit,

Soizic.

Résultats du concours de photos 2009

Alors nous ici, on a fait le roulement de tambour, donc chez vous aussi, vous pouvez le faire. Si vous êtes au travail, vos collègues risquent de s'inquiéter un peu, mais c'est pas grave.

Je vous disais donc hier que nous avons reçu 101 photos en tout, et ça n'a pas été facile de choisir...

Nous avons réalisé trois cartes posales à partir de ces photos :

Carte postale N°1 :

Félicitations à :

Marie-Claire et Guy, de Saint Pol de Léon,

Thérèse et Jean-Pierre, de Saint Renan,

Marijo et Hervé, de Locmaria Plouzané,

Jusqu'à présent, c'est très local puisque ce ne sont que des finistériens...

Christel et Yann, de Bordeaux,

et Martines et Yves, de Creuzier-le-vieux.

J'en profite pour vous raconter une petite anecdote au sujet du séjour de Christel et Yann, parce que c'était une première mais ça pourra peut-être donner des idées... Et bien Yann a demandé la main de Christel au cours de leur séjour chez nous, avec la bague et tout et tout (autant vous dire que les autres hommes présents sur l'île à ce moment là n'avaient qu'à bien se tenir, parce que l'on a toutes été un peu envieuses de cette magnifique déclaration) et nous espérons que cela leur apportera plein de bonheur pour la suite.

Quand à Creuzier-le-vieux, vu que personne ne sait où ça se trouve (d'ailleurs, nous, même avec les explications, on a eu du mal à voir où c'était, pour vous dire... et après y'en a qui disent qu'on est perdus au bout du monde...). Dons quand vous demandez à Yves où se trouve Creuzier-le-vieux, il vous répond :"c'est dans le Forez" (prononcez : forèze). Avec ça, nous voilà avancés, merci Yves. Heureusement, Martine est là, qui nous dégaine une boite à petits carreaux bleus et blancs avec des pastilles blanches à la mente à l'intérieur... Et là, tout le monde s'éxclame : "ah... Vichy !" ben oui, les pastilles, le tissus, on connait ; mais le forez, ... connait pas.

Sur cette parenthèse géographique, passons à la carte postale numéro 2 :

Alors là, attention, y'a du monde sur celle là :

Sylvie et guy, de Triel sur seine (78),

Françoise et guy, de Mouilleron le captif (85),

Marie-Claire et Guy, toujours de Saint Pol de Léon,

On a pas fait exprès de mettre tous les Guy ensemble, je vous assure !

Magali, Xavier et Lilian, de Saint Contest (14),

Martines et Yves, toujours du Forez,

Christine et Jean-Louis, de Nantes,

et Odile et Max, de Plonéour Lanvern en Bigoudénie pour ce mouton pris en flagarand délit.

Et pour la troisième carte postale :

Toutes nos ficelles de caleçon à :

Sylvie et Guy, toujours à Triel-sur-Seine,

Isabelle et Rémy, de Suce-sur-erdre (44),

Isabelle, Frédéric, Yannis et Gwénolé, de Pontchateau (44),

On a pas fait exprès de mettre deux Isabelle du 44 ensemble, c'est un hasard ...

Jean-Pierre et Thérèse, toujours nos voisins de Saint Renan,

Maryse et Jean-Jacques, de Lafrançaise dans le 82,

Et Christine et Jean-Louis, de Nantes.

Et bien voilà, ce sont les cartes postales officielles de Quéménès pour l'année 2010, bravo à tous.

Vous recevrez chacun courant Janvier un colis avec des patates de Quéménès, de la saucisse de Molène, de la tomme d'Iroise aux algues, et des cartes postales, bien sûr. 

En attendant les résultats,

Voici, en avant première, les 101 photos que nous avons reçues pour participer au concours :

 Ca n'a pas été facile de choisir, parce qu'il y a beaucoup de très belles photos, mais nous avons réussi à nous décider et nous avons créé trois cartes postales. Pour tout vous dire, elles sont déjà imprimées et nous attendent à Molène, mais nous avions dit que nous vous annoncerions les résultats le 10, alors nous attendrons demain pour vous les présenter. Ben oui, j'aime bien vous tortutrer, c'est mon petit plaisir... Et donc en attendant, vous pouvez en profiter pour voir les 101 photos que nous avons reçues, et essayer de trouver celles que nous avons choisies !

Bon, et on a dit le 10, mais on n'a pas dit à quelle heure ...

Le soleil se lève sur Quéménès

Hier, à 08h58 :

Les fêtes de fin d'année approchent,

Et avec elles, les bons repas aussi. Vous allez tous mettre les petits plats dans les grands à cette occasion, mais tous les chefs vous le diront, pour faire une bonne recette, il faut avant tout des bons produits.

Et ça tombe bien, nous produisons les meilleures pommes de terre que vous ayez jamais mangées !

Vous allez dire que je suis chauvine, si si, je le vois bien, mais je vous avouerai que je n'étais pas non plus convaincue quand les premiers hôtes nous disaient que c'étaient les meilleures patates de tout l'univers... Je mettais ça sous le coup de la gentillesse, de l'émotion du voyage... Mais j'en suis depuis peu persuadée (qu'elles sont délicieuses), voilà pourquoi :

C'est toujours le cordonnier le plus mal chaussé

C'est l'histoire d'une jeune femme, bien sous tous rapports, qui produisait des pommes de terre sur une petite île de la mer d'Iroise avec son (charmant) époux. Après trois années sur leur île, ce qui devait arriver arriva, et cette jeune femme tomba enceinte. Rassurez-vous, elle ne se fit pas mal, et se releva rapidement pour continuer son train train en attendant le grand jour.

15 jours avant le moment fatidique, notre jeune femme rentre sur le continent pour attendre tranquillement le moment de l'accouchement. Premier soir sur le continent, la voilà avec son époux et son ventre qui lui remonte jusqu'aux oreilles à 18h chez Leclerc pour acheter de quoi dîner.

Et une envie de raclette, ça ne se contrôle pas ! Du jambon, du fromage, des oignons et, ... Diantre ! "nous n'avons pas de patates !"

Bien sûr, on éclate de rire dans le magasin parce que trop occuppés que nous étions à préparer l'arrivée de ce nouvel habitant, nous oubliâmes d'emmener avec nous quelques unes de nos patates. C'est donc avec quelques regrets pour nos petites blondes oubliées sur le caillou que nous nous dirigeons vers le rayon des pommes de terre, pour la première fois depuis trois ans.

Nous rentrons, nous mettons les patates à cuire, comme d'habitude, dans une casserole d'eau salée, et nous préparons le reste du dîner. Alors déjà, au bout d'un quart d'heure d'ébullition, nous avons vu nos pommes de terre se fendre, s'ouvrir et se déliter dans le fond de la casserole. Déjà, ça commence mal. On finit la cuisson, on passe à table et on prépare chacun notre petite tambouille. Mais alors quand on a mangé, quelle horreur ! C'était farineux, incipide, sec et beurk (oui, beurk est un adjectif tiré de l'interjection "beurk" qui exprime le dégoût et qui devrait être dans l'édition 2011 du petit Robert -aucun lien de parenté avec Robert, le facteur de Molène).

Donc depuis cette mésaventure, nous comprenons maintenant toutes les personnes qui nous disent que nos patates sont vraiment très bonnes, et plus jamais nous ne partirons du caillou sans emmener nos patates !

L'auteur tient à signaler que toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants est totalement fortuite, que l'accouchement s'est bien passé, et les retrouvailles avec les patates... délicieuses !