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C'est toujours le cordonnier le plus mal chaussé

C'est l'histoire d'une jeune femme, bien sous tous rapports, qui produisait des pommes de terre sur une petite île de la mer d'Iroise avec son (charmant) époux. Après trois années sur leur île, ce qui devait arriver arriva, et cette jeune femme tomba enceinte. Rassurez-vous, elle ne se fit pas mal, et se releva rapidement pour continuer son train train en attendant le grand jour.

15 jours avant le moment fatidique, notre jeune femme rentre sur le continent pour attendre tranquillement le moment de l'accouchement. Premier soir sur le continent, la voilà avec son époux et son ventre qui lui remonte jusqu'aux oreilles à 18h chez Leclerc pour acheter de quoi dîner.

Et une envie de raclette, ça ne se contrôle pas ! Du jambon, du fromage, des oignons et, ... Diantre ! "nous n'avons pas de patates !"

Bien sûr, on éclate de rire dans le magasin parce que trop occuppés que nous étions à préparer l'arrivée de ce nouvel habitant, nous oubliâmes d'emmener avec nous quelques unes de nos patates. C'est donc avec quelques regrets pour nos petites blondes oubliées sur le caillou que nous nous dirigeons vers le rayon des pommes de terre, pour la première fois depuis trois ans.

Nous rentrons, nous mettons les patates à cuire, comme d'habitude, dans une casserole d'eau salée, et nous préparons le reste du dîner. Alors déjà, au bout d'un quart d'heure d'ébullition, nous avons vu nos pommes de terre se fendre, s'ouvrir et se déliter dans le fond de la casserole. Déjà, ça commence mal. On finit la cuisson, on passe à table et on prépare chacun notre petite tambouille. Mais alors quand on a mangé, quelle horreur ! C'était farineux, incipide, sec et beurk (oui, beurk est un adjectif tiré de l'interjection "beurk" qui exprime le dégoût et qui devrait être dans l'édition 2011 du petit Robert -aucun lien de parenté avec Robert, le facteur de Molène).

Donc depuis cette mésaventure, nous comprenons maintenant toutes les personnes qui nous disent que nos patates sont vraiment très bonnes, et plus jamais nous ne partirons du caillou sans emmener nos patates !

L'auteur tient à signaler que toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants est totalement fortuite, que l'accouchement s'est bien passé, et les retrouvailles avec les patates... délicieuses !

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Commentaires

  • doit on comprendre que le facteur de Molène s'appelle Robert Beurk?

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