Celui-ci aura eu le mérite de rincer mes carreaux, c'est déjà ça. Maintenant qu'ils sont propres, ce serait bien que ça se calme.
Nous avons quand même réussi à aller chercher le courrier Lundi, mais nous avons ressorti le bateau de l'eau aussitôt vu ce qui était annoncé pour la semaine ! Nous sommes également allés au Lédenez, voir comment se portent les brebis et s'ils n'en manque pas à l'appel.
Celles qui sont là sont toujours aussi gourmandes, et il y a des petits nouveaux comme ce petit au premier plan. Par contre il manque un bélier et une brebis. Ils auront certainement été emportés par une vague car le Lédenez de Quéménès où ils sont en hivernage a été en partie submergé pendant la tempête du 1er février. Nous avons également retrouvé un agneau mort-né ; s'il est né pendant la tempête, sa mère aura certainement eu du mal à s'en occuper avec le vent et les embruns. Le principal, c'est que la majorité du troupeau soit encore là. En faisant le tour du Lédenez, nous avons été impressionnés, sur la côte Ouest par le recul de la dune :
En orange, c'est l'ancien niveau de la dune. En vert, là où elle est arrivée maintenant, découvrant près de 10 mètres de sol !
Nous nous sommes donc préparés au cas où il y aurait une nouvelle tempête :
Sur Quéménès, le chemin entre la cale et la ferme est toujours difficile à pratiquer, le cordon de galets a reculé dessus et il y a environ 50cm de goémon qui est en train de s'y décomposer !
En orange : feu le chemin.
Alors il n'y a que John, notre tracteur, qui arrive à passer ; à pied il vaut mieux faire le grand tour, sauf si l'on aime le parfum algues pourries sur ses bottes (et les asticots). Il y a peut-être une mode à lancer dans la sentorette parfum bord de mer après tempête ?
Mis à part des algues pourries, il n'y a pas grand chose à arriver sur la grève, on est presque déçus. Il y a bien eu le container à poubelles de la communauté de communes, mais depuis c'est un peu léger niveau arrivage :
Un vieux pneu.
Un piment.
(Je vais pouvoir faire une soupe au pneu, chouette)
De la mousse expansive chinoise. Il en reste même un peu.
Si nous pouvions recevoir de quoi faire une terrasse en teck et un container de clémentines, (parce que l'on n'est pas prêts de pouvoir faire les courses avec ce temps) ce serait vraiment chouette. Merci !
Et un nouveau mât de pavillon, le notre s'est cassé après les rafales à 80 nœuds... David en a monté un provisoirement avec un tuyau de l'épave, mais il n'est pas droit et est un peu lourd pour le mur.
Le mât provisoire qui risque de durer...
Et alors à Quéménès, nous avons baptisé ce nouveau coup de vent "Ti Jules" parce que aujourd'hui, notre petit Jules a 2 ans, alors joyeux anniversaire petit cœur :
En tout cas, il décoiffe ce coup de vent. Espérons qu'il ne fera pas trop de bêtises (pour une fois). Chloé tenait a être sur la photo également, elle a 4ans et demi.
A bientôt,
Soizic.