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  • David, racleur de piste d'envol.

    Ils ne sont jamais contents ces agriculteurs : quand il pleut tout le temps, ils se plaignent que tout est trempé, et quand il ne pleut plus assez, ils se plaignent que leurs panneaux solaires sont sales, et qu'ils ne produisent pas assez. Il faut dire qu'avec les petites hirondelles qui ont pris leur envol, nos toitures sont un site privilégié de décollage et d'atterrissage. Et comme à l'école de vol on leur a appris à vider les soutes avant toute manœuvre, la toiture est quelque peu... décorée.

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    (Forcément, ça produit moins bien)

    L'inconvénient, c'est que du coup, sur nos 6000 watts de production potentielle, nous n'arrivions difficilement qu'à 2500 watts même quand le ciel était bien bleu. Alors ce matin, profitant d'une averse orageuse (6,7mm en une demie heure), David a mis au point un système très efficace de nettoyage avec chiffonnette intégrée :

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  • Jujules et Sophie

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    Et pendant ce temps là, Jujules s'initie à l'ostéopathie sur sa girafe. Dès que Sophie arrêtera de faire "Pouic", je lui demande un massage.

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  • Opération Mouts

    L'un des moments importants de l'année d'un mout, c'est la tonte (le deuxième, c'est le départ pour l'abbatoir). Et avec le temps froid et humide du printemps, Gilbert, le tondeur, n'avait pas encore pu venir. Mais ça y est, Jeudi soir nous avons enfin pu leur faire une coupe d'été. Il a donc fallu reprouper tout ce petit monde dans l'enclos puis les attraper un par un pour que Gilbert puisse leur couper la laine.

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    J'ai immortalisé une partie de la tonte de notre bélier Caradoc :

    Et puis il a aussi fallu remettre des boucles d'identification aux oreilles de ceux qui les avaient perdues :

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    Ca y est, tout le monde est bien épilé, bien identifié et pour leur plus grand plaisir (et le notre aussi, parce que y'en a marre de les entendre bêler sous nos fenêtres toute la nuit) nous avons pu tous les libérer. Ce fût également l'occasion de faire un point sur le cheptel, et nous avons donc eu très excatement 51 naissances cette année. Ce qui nous fait 102 gigots, 102 épaules et des centaines de côtelettes pour les amateurs... Rendez-vous en octobre pour l'abattage !

    En parlant de naissance, l'une de nos canes a eu 9 petits canetons en début de semaine, mais malheureusement, ils ont tous été mangés par les goélands.

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    PS : pour ceux qui voulaient récupérer de la laine, c'est le moment ! Nous avons une trentaine de toisons noires que l'on peut déposer au Conquet ou sur Brest pour que vous les récupériez.

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  • Buffet annuel des actionnaires EDF

    Jeudi nous avons reçu une nouvelle fois avec beaucoup de plaisir le club des actionnaires EDF. Après les explications techniques sur les installations qui permettent à la ferme d'avoir l'eau courante et l'énergie, la genèse du projet mis en place par al Conservatoire du Littoral, nous avons fait découvrir à nos visiteurs quelques spécialités locales et produits de l'île. Eloignez-vous de votre écran, vous risquez de saliver :

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    • La truite des mont d'Arrées fumée aux algues de Quéménès, par les Fumaisons d'Iroise.
    • La Tomme d'Iroise aux algues de Quéménès, par la ferme de Kéroudy.
    • La saucisse de Molène fumée aux algues de Quéménès, par les Fumaisons d'Iroise.
    • Le saumon d'Ecosse, qui n'a rien à voir avec Quéménès, mais qui est super bon quand même !

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    • Le beurre de la ferme de Kéroudy (médaillé au concours général agricole).
    • Le tartare d'algues de Quéménès, par moi !
    • Le beurre aux algues de Quéménès, par moi aussi !

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    • Les petites patates nouvelles de Quéménès, juste cuites à l'eau, par la Ferme Insulaire de Quéménès.

     

    Pour ceux qui ont pris des algues salées et qui souhaitent faire du tartare d'algues de Quéménès chez eux :

    - Rincez sous le robinet la moitié de la barquette d'algues.

    - passez au mixeur pour avoir des petits morceaux de 2 à 3mm. Réservez.

    - Epluchez 2 belles échalottes que vous allez passer au mixeur avec 3 cornichons, 1 gousse d'ail, le jus d'un demi citron et un verre à moutarde d'huile d'Olive.

    - Ajoutez les algues et refaites tourner au mixeur une seconde pour tout mélanger.

    - Goûtez et rectifiez au besoin. Mettez en bocaux et conservez au réfrigérateur.

    --->> A servir frais sur des toasts, des patates froides, ou en accompagnement d'une omelette ; ou encore chaud en facre d'un blanc de poulet...

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  • Tête de Linotte

    LINOTTE n.f. Passereau des landes de l'Europe à l'Asie occidentale, granivore, chanteur, à dos brun et poitrine rouge. Fam. Tête de Linotte : personne très étourdie.

    linotte

    Nous avons une linotte sur le rebord de la fenêtre, mais je ne dirais pas étourdie, je dirais plutôt têtue : depuis hier matin elle essaie de manger l'araignée qui se trouve de l'autre côté de la vitre. Au début c'est rigolo, mais quand tu veux faire la sieste et que Monsieur n'arrête pas de toquer pour essayer d'attraper son araignée, tu ne ris plus du tout. Je ne sais pas si à un moment il va se dire qu'il pourrait entrer par la porte pour venir manger son araignée. On verra, mais ce serait bien qu'il se décide avant la prochaine sieste.

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  • Les Rébus de Gaston

    (Bergamote m'a laissé un message :

    "Cher Gaston,
    peux-tu me dire comment fonctionne ce bidule-machin de fesse-book, je tourne en rond entre hellocotton et les redondances du journal de bord, sans trouver les données du rébus. Bisous.

    Écrit par : BERGAMOTE | 23.07.2012"

    C'est Soizic qui va écrire ma réponse car je n'arrive pas à taper sur le clavier avec mes petits sabots :)

    Ma chère Bergamotte,

    Tu sais comme j'aime les jeux de mots, et à l'heure où télérama et télé 7 jours doivent se battre pour vous proposer la plus grande grille de mots croisés de l'été, j'ai décidé moi aussi de proposer mon jeu de l'été : les rébus de gaston.

    Alors je me mets en scène dans un rébus que je photographie avec mon téléphone magique ; et grâce à une application toute aussi magique de mon téléphone, j'arrive, malgrès mes sabots, à publier mon rébus sur la page Facebook de la ferme.Tu vas voir, c'est formidable. D'ailleurs, tu n'as pas besoin d'être inscrite sur Facebook pour me voir, il te suffit de cliquer ici : http://www.facebook.com/Quemenes.

    J'en ai justement publié un nouveau ce matin, j'ai hâte que tu me dises si tu as trouvé !

    J'espère que tout se passe bien pour toi au paradis des grosses cochonnes, je regarde souvent tes aventures sur le blogue (grâce à mon téléphone magique), comme la fois où tu t'étais jetée à l'eau de la cale : http://iledequemenes.hautetfort.com/archive/2008/08/05/pamela-n-a-plus-qu-a-bien-se-tenir.html. je ne me suis pas encore baigné parce que je n'ai pas trouvé de maillot de bain à ma taille, mais il fait tellement chaud aujourd'hui que je vais peut-être me laisser tenter par un bain de minuit.

    Je t'embrasse affectueusement,

    Ton Gaston.

     

     

     

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  • Les rébus de Gaston

    Gaston est joueur ; il adore les rébus et vous propose celui-ci :
    Www.facebook.com/Quemenes
    Qui va trouver en premier ce lieu ?

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  • Mon nouvel objectif

    J'ai acheté un nouvel objectif pour mon appareil de photos : Un 55-200mm de chez Nikon. J'avais cassé mon 18-200 Tamron l'an dernier dans une mémorable chute. Enfin, surtout mémorable pour mon fessieren fait. Comme quoi, se casser majestueusement (oui, mon second objectif est de devenir la reine des patates) la binette peut avoir certains avantages.

    Voilà mes premières photos :

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    Dave en train de réparer l'hydraulique de la récolteuse de patates. C'est dans ces moments là que je suis bien contente de ne pas être Dave, parce que, certes, la comptabilité c'est bien moins rigolo, mais au moins, je ne pue pas le gazole et l'huile toute la journée.

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    Les mouts. Une année comme celle-ci je n'aimerais pas non plus être un mout : le tondeur n'a toujours pas pu venir à cause de la pluie ; tant que la laine sera mouillée, il ne pourra pas les tondre. A vrai dire, je n'aimerais pas non plus être un brin d'herbe sur le chemin des mouts.

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    Ni sur le chemin des oisons.

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  • Venez goûter les patates nouvelles à la maison

    La petite chambre est libre pour le séjour du 20 au 22 juillet ; l'occasion pour les patatophiles de pouvoir venir goûter les petites patates nouvelles in situ !

    Pour réserver, c'est ici : http://www.iledequemenes.fr/page.php?date=07-2012

    Que la douceur du beurre fondant vous accompagne,

    Soizic.

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  • 7 jours après

    La semaine dernière, nous avions conservé 3 jours de pause au milieu de la saison de la chambre d'hôtes. 3 jours pour recharger les batteries avant d'entamer la haute saison d'accueil et la récolte des patates, pour profiter du soleil de ce début d'été...Iphonejuillet2011 007.jpg

    Bon, 7 jours plus tard, le ciel est revenu à la pluie ; à tel point que pour la première fois depuis notre arrivée sur l'île il y a 5 ans, la citerne n'est pas sèche. Elle est même très humide puisque cet après-midi, elle débordait !!!

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    On a bien fait d'acheter un pluviomètre électronique cette année, ça aurait été dommage de louper ça :

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    Pour une première semaine de Juillet, c'est plutôt pas mal : pas une journée sans pluie, de 0.9mm à 50.9mm au maximum (140.8mm au total sur les 30 derniers jours). Bon, la température n'est pas très objective parce que la sonde est au soleil à cette heure ci, mais il fait quand même très doux pour un mois de novembre.

    Alors avec cette chaleur et cette humidité, ce qui devait arriver arriva, et le mildiou chez les patates s'invita. Oui, je deviens poète dans la douleur. Alors pour limiter les dégâts, on a tout coupé.

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    David est passé au gyrobroyeur dans le champ pour couper toutes les fanes des patates et ainsi éviter que la maladie ne contamine les tubercules (Sainte Patate PPN). L'inconnue maintenant est de savoir si tubercule il y a, parce qu'il est un peu tôt quand même pour arrêter leur croissance ; même si bon nombre d'entre elles avaient fleuri, il leur manque au moins un mois voire un mois et demi de maturation. Saint Tubercule, PPN.

    Alors pour limiter les dégâts (et gagner notre vie, parce qu'on ne vit pas de patates et d'eau de pluie fraîche), nous commençons à les tirer à la main, une par une. Nous préfèrerions attendre le mois d'août qu'elles soient plus matures, et donc moins fragiles,  mais le risque c'est qu'à cause de toute cette pluie, elles pourrissent avant que l'on ait pu commencer à passer la machine. Heureusement que l'on s'est reposés la semaine dernière, parce que là, je peux vous dire que physiquement, on prend une claque quand même. Mais ce qui nous fait plaisir, c'est que les Patatophiles de Quéménès sont au rendez-vous et qu'à chaque livraison c'est la même réflexion : "on a tout vendu en quelques jours, quand revenez-vous ?".

    David a pu livrer hier :

    - Fumaisons & Cie, au Conquet,

    - l'Alimentation Hippert au Treiz Hir,

    - le magasin La Vie Claire quartier Saint Louis à Brest (nous en profitons pour souhaiter la bienvenue au petit Dimitri)

    - et le restaurant l'Armen de Brest.

    Sinon, merci beaucoup à France 2 pour ce reportage qui en a fait réagir plus d'un : le Conservatoire du Littoral a reçu plusieurs courriers de personnes proposant de prendre notre suite. Alors non, nous n'avons pas spécialement envie de partir, mais à la question :"Qu'est-ce qui pourrait vous pousser à quitter l'île aujourd'hui ?", notre réponse a été : "notre avenir sur l'île va maintenant beaucoup dépendre des enfants ; va-t-on pouvoir réussir à concilier le travail necessaire à la santé économique de notre entreprise avec la scolarisation des enfants et l'accueil du public ?". Les années à venir nous donneront la réponse.

    Que la force de la patate et du tubercule soit avec vous,

    Soizic.

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