Un peu de bleu :
(La Penn ar bed a encore dû distribuer des sacs à vomis)
(beaucoup) de noir :
Mais non il n'est pas gros, c'est son maillot de bain qui le boudine. Et puis il est en pleine reflexion là.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un peu de bleu :
(La Penn ar bed a encore dû distribuer des sacs à vomis)
(beaucoup) de noir :
Mais non il n'est pas gros, c'est son maillot de bain qui le boudine. Et puis il est en pleine reflexion là.
En ce moment, ça éclos de partout : les goélands, les huitriers pie, les gravelots, les sternes, et même, dans notre jardin, des petites linottes se sont installées dans l'Oléaria.
Hier soir nous avons même assisté au dîner des petits.
Pour permettre aux oiseaux qui nichent sur la page de s'occuper de leurs petits, la seule plage dont nous profitons en ce moment est celle de la pointe Est.
Quand les petits seront prêts à voler de leurs propres ailes, nous pourrons retourner sur les autres plages mais pour l'instant, laissons-leur le temps de grandir et d'apprendre à se protéger des prédateurs.
Pour le bronzage, ce n'est pas génial, mais pour les patates de Quéménès, c'est plutôt pas mal : un arrosage régulier alterné avec des périodes de bel ensoleillement, les petites patates rattrapent le retard qu'elles ont pris à l'allumage. Et les Monalisa, bien qu'elles aient été plantées 3 semaines plus tard que les autres années, fleurissent gentiment depuis quelques jours, comme si de rien n'était.
Ces petites patates sont encore fragiles parce que leur peau n'est pas encore bien formée, alors nous les ramassons à la main, en douceur, sans autre outil que nos petits doigts gantés pour ne pas les abîmer. C'est du coup un peu plus long qu'avec la machine et les quelques kilos, à peine sortis de terre, sont déjà vendus aux professionnels patatophiles de Quéménès. Ainsi, après La Vie Claire de Brest, et l'épicerie Fumaisons & Cie du Conquet, ce sont les restaurateurs cette semaine qui découvrent ce crû 2013 :
Le restaurant l'Armen à Brest du chef étoilé Yvon Morvan,
Le bistrot de l'Alycastre dans le 6ème arrondissement de Paris,
Le Vioben à l'aber Wrac'h, qui pour la première fois cuisinera les patates de Quéménès. Et nos petites patates seront bien entourées puisqu'au Vioben, Violaine vous proposera de déguster le poisson que son frère Benjamin et leur Papa ont pêché le jour même sur leur fileyeur de 12 mètres : le Vioben.
Et dès que l'on aura tiré assez de patates, nous vous proposerons ces patates nouvelles sur la Boutique en ligne de Quéménès, aux côtés des produits des Fumaisons d'Iroise, de la ferme de Kéroudy et de l'atelier des algues Bord-à-Bord.
A priori, ils ont la patate."
Hi hi hi, et ça me fait rire en plus.
Nous avons ramassé les premières patates nouvelles pour le continent ; la vache, j'avais oublié que la terre était si basse. Parce que l'on nous parle à tours de bras du réchauffement climatique par ci, de la couche d'ozone par là, mais personne ne s'intéresse au niveau de la terre. Et pourtant, chaque printemps, je suis persuadée qu'il est encore plus bas que l'année précédente.
Donc tout ça pour vous dire que je me suis fait des courbatures aux cuisses pour que vous puissiez vous faire une petite poëlée de Patates Primeures Bio de Quéménès ce weekend*. Alors j'espère que vous allez vous régaler ! Et la bonne surprise de cette première récolte, c'est qu'elles tiennent très bien à l'eau, et que l'on peut donc même se les faire avec des saucisses de Molène des Fumaisons d'Iroise (Placez vos patates de Quéménès dans le fond d'une casserole, couvrez d'eau à hauteur et déposez les saucisses non piquées par dessus. Faites cuire à feu vif jusqu'à ce que les patates fondent de plaisir, et servez avec un fromage fondu au four). Y'en a encore qui vont laisser des traces sur leur écran.
Et alors comme les choses sont rudement bien faites, figurez-vous que justement, Fumaisons & Cie, l'épicerie des Fumaisons d'Iroise, fête son premier anniversaire demain. Oh ben ça alors, vous allez pouvoir acheter des saucisses, des patates de Quéménès, et même participer à des ateliers, des dégustations et des rencontres avec les producteurs de la boutique :
Dès 10 h, venez rencontrer Jean-Marie Guilbault, Meilleur Confiturier de France, et déguster ses produits autour d’un petit déjeuner également agrémenté des thés du Palais des Thés et des délices du Hangar.
A 11h30, place aux chutneys et confits gourmands de Jean-Marie Guilbault, accompagnés d’un verre de cidre à la châtaigne Kystin ou d’un jus de fruit des Nectar de Bourgogne.
A 15 heures, David Le Ruyet, vous contera l’histoire et les vertus de ses pâtes bretonnes au blé tendre : Likenn, Rozenn, tagliatelles…
A partir de 17h, abandonnant quelques heures son Comptoir à tapas des Halles de Quimper, Xavier Hamon cuisinera pour et devant vous une paella et vous fera déguster son somptueux Jamon Iberico di Bellota Vela, ses huiles d’olive et son incomparable Chorizo.
Donc voilà, vous savez maintenant ce que vous allez manger ce weekend, et pour ceuss qui n'habitent pas le finistère (c'est pas trop dur ?), on vous met tout ça sur la boutique en ligne très vite.
N'oubliez pas de penser à mes cuisses quand vous dégusterez vos patates,
Soizic.
* David vient de livrer des patates chez Fumaisons et Cie, rue Poncelin au Conquet, et à La vie Claire, rue Pasteur à Brest même.
Notre oie Zif a eu 5 petits lundi :
Mercredi, ils n'étaient plus que trois.
Jeudi, il n'en restait qu'un, et ce matin, notre zifouille erre toute seule dans la ferme. Et pourtant, ses oisons n'étaient pas blancs.
- Nid de corneilles à l'Est :
- Un cadeau pour les brebis :
Les artichauts n'ont finalement pas pris, mais les brebis profitent du coup de la belle herbe qui a poussé dans la parcelle (sur le reste de l'île il n'y a presque plus que chardons et séneçons).
- Premières patates nouvelles :
Nous avons mangé cette semaine les premières patates nouvelles de la saison, parmi les petites Sirtema que l'on avait plantées en essai en février pour avoir des primeurs. Comme il était bon de sentir l'odeur de la patate nouvelle dans le beurre !
- Il reste deux chambres pour la semaine prochaine :
La chambre 2 est disponible pour le séjour du 21 au 23 Juin, et pour celui du 24 au 26 juin.
Vous pouvez télécharger la documentation sur les séjours en cliquant ici ; les réservations se font sur notre site www.iledequemenes.fr
L'arrivée de la chaleur ces derniers jours et la pluie orageuse de vendredi ont bien aidé nos petites patates. Réchauffées, désaltérées, elles ont bien poussé et il était donc temps de les butter. David s'y est attelé hier et continue ce matin. Jujules et moi sommes allés prendre quelques photos pour vous montrer tout ça :
Quand on butte les pommes de terre, ce n'est pas pour éviter qu'elles crient quand on les épluche (c'est une blague de David), ça veut dire que l'on ramène de la terre souple au pied des plants, grâce à la butteuse. Je vous avais expliqué tout ça en mai 2010, vous pouvez relire cette note ici : le buttage en 2010
Pour ceux qui ont reçu une petite patate de Noël, il est donc temps également de butter votre plant : avec votre binette, ramenez la terre vers votre pied de patate pour former une butte, d'un côté puis de l'autre.
Sur notre compte Instagram cette semaine, vous avez pu découvrir :
Les premières fleurs de patates. Ce sont les Sirtema que l'on a plantées en février pour avoir des primeurs qui commencent à fleurir.
Les algues pour l'atelier des Fumaisons d'Iroise en train de sécher au soleil. Elles serviront à fumer les saucisses et les charcuteries d'Harold, notre charcutier au Conquet. Ses produits sont à découvrir sur notre boutique en ligne : la boutique en ligne de Quéménès
Et voici un article sur le travail d'Harold : le mag Pays d'Iroise
Mon premier bain de pieds. Je n'ai pas pu aller plus loin, mes orteils claquaient des dents.
Monsieur et Madame Lapins du Petit Jardin sont très heureux de vous annoncer la naissance de leurs deux petits derniers :
Albi et Nos.
L'inconvénient du blanc, c'est que :
1) c'est salissant,
2) c'est voyant.
Alors les goélands n'ont pas mis longtemps à repérer nos deux nouveaux compagnons à longues oreilles, pour leur faire prendre un bain :
Ah ba oui, il est tout propre maintenant.
Nous avons procédé à un deuxième binage des patates cette semaine. Ce n'était pas tant pour désherber parce que les herbes n'avaient pas vraiment repoussé, mais surtout pour limiter l'évaporation de l'eau du sol ; il n'a pas plu sur l'île depuis bientôt un mois, et le sol commence à vraiment s'asécher. Les citernes sont bien entamées, et la végétation souffre de ce manque d'eau combiné au surpâturage des lapins. Ils ne sont jamais contents ces gariculteurs, quand il pleuvait tout le temps, ils se plaignaient, et maintenant qu'il ne pleut plus, ils se plaignent encore !