Fumaisons et Cie

Les Fumaisons d'Iroise, fournisseur officiel de saucisse de Molène de la ferme Insulaire de Quéménès, ouvrent en fin de semaine leur première épicerie fine sur Le Conquet (à côté de la pharmacie).
Les petites patates ont décidé de se joindre à la fête, et seront présentes en exclusivité dans leur habit de patate nouvelle...

En direct des champs

Nous avons reçu 30 mm de pluie en 2 heures hier matin... Mais une fois le soleil revenu, c'était superbe :

Les petites patates ne se sont pas noyées, mais c'était juste ! Les voilà ce matin :

Ce matin, David commence à préparer le champ d'à côté pour l'année prochaine :

Merci d'allumer un cierge à Sainte Patate pour que le coup de vent prévu pour ce week end ne fasse pas trop de dégâts,
Les patates'Farmers de Quéménès.

Les patates ce soir

A planté !

Ca y est, les dés sont jetés et les patates sont plantées !

Et alors attention, grâce à Fred, qui est venu nous aider accompagné de son Iphone, voilà une petite vidéo du champs le plus élevé de l'île.

Respirez un grand coup parce que l'on manque un peu d'oxygène là-haut. Et j'ai mis quelques annotations pour ceux qui auraient du mal à se repérer. Vous me remercierez plus tard.

On entend même les oiseaux, le vent et le tracteur. On n'entend pas les petites patates qui soupirent de plaisir, mais presque :

Moi aussi je veux un Iphone pour Noël. Et le haut débit.

J'ai quand même pris quelques photos :

Grosses bises,

Patate Mother.

La nouvelle arracheuse

 

Pour cette nouvelle récolte, nous avons acheté une nouvelle arracheuse. Parce que jusqu’à présent, notre arracheuse sortait les pommes de terre du sol (jusque là, tout va bien), mais elle les faisait ensuite retomber par terre (fainéante). Du coup, David et moi devions toutes les ramasser une par une. Autant vous dire que cela va un temps, mais que ce n’est pas le genre d’expérience que tu renouvelles longtemps. Donc nous avons cherché une autre machine qui nous permettrait de nous économiser un peu, et nous avons donc acheté celle-ci cet hiver qui non seulement sort les pommes de terre de terre (ouaaaaah), mais en plus, elle les met en caisse, et vous pouvez même enlever les cailloux et les mauvaises herbes au passage (re-ouaaaaah).

 

Donc dans la répartition des tâches de l’équipe : David s’en prend plein la figure enlève les cailloux, et moi je conduis le tracteur.

 

Normalement, il faudrait que l’on soit trois ou quatre pour utiliser cette machine : un qui conduit, et deux ou trois personnes à enlever les cailloux. Mais bon, Chloé est encore trop petite et les moutons ne comprennent rien, alors on se débrouille à deux. Pour David, c’est de fait un peu rapide pour tout surveiller ; quand à moi, j’ai la cuisse de l’embrayage qui chauffe. Oui parce que du coup, je m’arrête toutes les cinq secondes pendant dix secondes pour qu’il ait le temps d’enlever les pierres et les herbes, et que seules les patates tombent dans la benne. Je sais vachement bien compter jusqu’à cinq maintenant. L’avantage, c’est que j’ai le temps de profiter du paysage alors que David lui, il ne voit pas grand-chose.

Mais n’allez pas croire que mon travail soit pour autant facile, j’ai de grosses responsabilités, et oui ! Si je ne suis pas bien sur le rang, on va louper des patates (et déjà qu’il n’y a pas l’air d’en avoir beaucoup…) ou on risque de les couper, et alors celles-là seront bonnes à jeter. Il faut donc bien repérer le rang de pommes de terre pour passer juste au bon endroit avec l’arracheuse. Dit comme ça, ça a l’air facile, le seul problème, c’est de retrouver le rang, parce que les plants de patates sont fanés, et que les petites patates ne vont pas sortir leurs petites mains pour me montrer où elles sont…

 

Et quand la benne de l’arracheuse est pleine, on va la vider dans la Pink remorque.

Bon, je vous laisse travailler méditer sur ces explications, je vais préparer l’ouverture de la boutique en ligne* (mercredi 7 septembre, préparez-vous !)

 

Prochain épisode : le calibrage.

 

A bientôt,

Soizic.

 

* A partir de mercredi 7 septembre, commander vos (délicieuses) pommes de terre de Quéménès sur la boutique en ligne accessible depuis notre site www.iledequemenes.fr

Les patates

On a désherbé environ 75 rangs, il en reste une trentaine à faire ... Ouh ouh (Aïe...) !

Et toi, t'as la patate ? Parceque moi, la patate ça m'épuise ...

Mais bon, quand on enlève le vilain Rumex et ses copains chardons, on entend la petite patate qui soupire du plaisir de retrouver le soleil. Il y a même des patates qui n'étaient pas encore sorties de terre. Comme ça au moins, elles ne risquaient pas d'être embêtées par les voisins. Mais bon, maintenant qu'on les a déménagés au milieu rang POUR QU'ILS GRILLENT AU SOLEIL, c'est plus tranquille dans les rangs de patates, et nos petites protégées peuvent peaufiner leur bronzage. Bon, je ne veux pas faire mon agricultrice de base, mais quand on passe autant de temps au soleil, il faut bien s'hydrater ; donc si on pouvait avoir un peu de pluie, ça nous éviterait l'insolation de la patate.

Dave ce matin butte les rangs que nous avons nettoyés :

(c'est pas joli tout plein ces couleurs, hein ? Des bleus comme ça, on en voit pas partout sauf sur les genoux de Chloé.)

Et en parlant de Dave, regardez ce qu'il a fait (d'autre) ce matin ?

Vous croyez que si j'installe des roues et un moteur à la maison, il pourrait faire les carreaux ici aussi ?

Remarquez, ça ferait peut-être venir la pluie...

Petit Patapon

Aujourd'hui à Quéménès, après l'arrivée des hôtes et une petite visite chez le médecin du Conquet  (Chloé a une laryngite), c'était buttage des patates du champs de l'éléphant :

Bon, et je vous ai déjà dit que le printemps est ma saison préférée, mais regardez un peu comme c'est joli :

Dimanche, Jour férié oblige, après avoir préparé la maison d'hôtes pour les arrivées de ce matin et arraché quelques rangs de Rumex, nous sommes partis nous promener au Lédenez de Quéménès. Le Lédenez est une petite île rattachée à Quéménès par un cordon de sable submergé à marée haute.

 

Au Lédenez, la végétation est bien différente de celle de Quéménès, et deux superbes plages de sable blanc offrent un spectacle digne des antilles ! Les oiseaux y sont tranquilles, loin des moutons, du bruit du tracteur et du passage des visiteurs. Tant et si bien qu'un couple de hérons y a niché, et voilà les quatre nouveaux habitants de Quéménès :

 

Voilà une belle occasion de vous rappeler que nous sommes en plein dans la période de nidification. C’est un période difficile pour ces oiseaux : il faut se nourrir, protéger les œufs des prédateurs, les maintenir au chaud, et puis il faudra élever les petits, et leur trouver à manger aussi, et toujours se protéger des prédateurs (qui eux aussi cherchent à nourrir leurs petits) ! Alors pour éviter de déranger les parents, de piétiner les œufs, d’exposer les nids aux prédateurs et aux chocs thermiques : restez sur les sentiers et si vous vous promenez sur une plage, marchez sous la laisse de mer.

 

Et pour finir, une petite photo du premier bain des oisons ce matin :

 

 

 

 

Et toi, tu Rumex ?

Amis de la pluie, Bonjour !

Ca yest, le grand jour où le petit flotteur n'a plus pieds est arrivé :

Continuez à chanter (comme des casseroles) parce que ce ne sont pas ces quelques gouttes qui vont  remplir nos citernes ! Par contre, ça fait du bien aux plantules. A toutes les plantules. Le Rumex aussi apprécie. Du coup, nous sommes (encore) en train d'enlever celles qui poussent entre les patates à la main (on ne peut pas passer entre les patates avec une machine). J'ai pris une photo, pour vous montrer :

( Il y a deux petites patates qui essayaient désespérement de pousser au milieu de la jungle... Ca va leur faire du bien de voir le soleil !)

C'est (un peu) long, ça fait (très) mal au dos, mais il faut bien aider les petites patates à pousser parce que là, le Rumex les empêche de se développer... Vilain. On va pouvoir créer le club des empêcheurs de pousser en rond entre les lapins et le Rumex.

Heureusement, Choupette vient nous aider :

 Là c'est le début du rang, elle est encore à peu près présentable ; parce que arrivée au bout du champs, elle n'est plus qu'un petit morceau de terre (rose) avec deux bottes qui dépassent !

Heureusement, j'avais lu sur le blogue de Sabine et associés qu'une nouvelle marque de produits de toilette bio pour les bébés organisait un concours de photos de bébés bio ; et comme il y a un an de produits de toilette à gagner, j'ai envoyé cette photo pour illuster la "bio attitude" de Miss Chlo (et espérer secrètement de gagner tout ce savon pour nettoyer Chlo. Surtout que maintenant que la pluie arrive, on va pouvoir faire mousser le savon !)

vous pouver voter pour la photo de Miss Chlo en allant sur le site www.jeu-kibio.fr, et sur la page "voter" vous recherchez Chloé. La nôtre, c'est celle qui trifouille dans la terre.

Les premiers ont 1500 voix, alors il y a du boulot avant qu'on les rejoigne !

 

 

 

Buttage, brout-brout-brout, sous-marin rose et mémère à bosse.

Il y a du vent d'annoncé pour Dimanche, alors pour éviter qu'il ne casse les plants des pommes de terre les plus avancées, nous avons commencé le buttage:

Les voilà maintenant bien à l'abri sous leur butte de terre ! Et du coup on peut voir que le sol est encore un peu mouillé en profondeur, mais si le coup de vent pouvait être accompagné d'un peu de pluie, ça nous aiderait bien ! Notre réserve d'eau de pluie est à sec depuis quelques jours, et il ne nous restera bientôt plus que de la bière pour nous brosser les dents !

Et avec ce manque d'eau, la prairie des moutons a vite été pâturée ; nous les avons donc installés sur un nouvelle prairie à l'herbe bien haute, bien grasse, et les fleurs de moutarde ... Hum ! Quel régal !

 

Le manque d'eau n'a pas lair de contrarier nos petites fleurs du bord de mer : les arméries ont sorti leurs plus belles pétales roses, et les choux marins leurs tenues d'été !

 

Et pour une fois, nous sommes jeudi et j'ai déjà ma photo pour le projet 52 (1 photo par semaine, sur un thème donné, pour apprendre à se servir de son appareil de photos www.bentoblog.fr). Le thème de cette semaine est : proche. Et c'est la mémère à bosse qui a été ma muse pour ce thème, parce qu'elle est très proche de ses 4 petits oisons :

 200mm, F/11, 1/400s., iso 100.

 

 

une île pleine de surprises !

Avant tout, quelques nouvelles des patates :

La petite pluie leur a fait du bien !

"Allez les filles, il y a du monde qui vous attend, il faut nous faire des jolis tubercules !"

Et alors accrochez-vous bien, parce que l'on va de surprise en surprise avec nos bébètes :

Surprise n°1 :

deux petits agneaux !

Et ce n'est pas fini !

Deuxième surprise :

Ca, ce sont les surprises poilues. Passons aux surprises plumées :

Un petit nid de pipit au bord du chemin :

Et la dernière surprise, et non la moindre :

Les oeufs de la mémère à bosse ont éclos ! Nous avons 4 petits oisons !

Par contre Gladys et Len, notre jard blanc, ne sont pas tout à fait d'accord sur qui aura la garde des petits :

Cela nous promet encore des aventures...