Pour cette nouvelle récolte, nous avons acheté une nouvelle arracheuse. Parce que jusqu’à présent, notre arracheuse sortait les pommes de terre du sol (jusque là, tout va bien), mais elle les faisait ensuite retomber par terre (fainéante). Du coup, David et moi devions toutes les ramasser une par une. Autant vous dire que cela va un temps, mais que ce n’est pas le genre d’expérience que tu renouvelles longtemps. Donc nous avons cherché une autre machine qui nous permettrait de nous économiser un peu, et nous avons donc acheté celle-ci cet hiver qui non seulement sort les pommes de terre de terre (ouaaaaah), mais en plus, elle les met en caisse, et vous pouvez même enlever les cailloux et les mauvaises herbes au passage (re-ouaaaaah).
Donc dans la répartition des tâches de l’équipe : David s’en prend plein la figure enlève les cailloux, et moi je conduis le tracteur.
Normalement, il faudrait que l’on soit trois ou quatre pour utiliser cette machine : un qui conduit, et deux ou trois personnes à enlever les cailloux. Mais bon, Chloé est encore trop petite et les moutons ne comprennent rien, alors on se débrouille à deux. Pour David, c’est de fait un peu rapide pour tout surveiller ; quand à moi, j’ai la cuisse de l’embrayage qui chauffe. Oui parce que du coup, je m’arrête toutes les cinq secondes pendant dix secondes pour qu’il ait le temps d’enlever les pierres et les herbes, et que seules les patates tombent dans la benne. Je sais vachement bien compter jusqu’à cinq maintenant. L’avantage, c’est que j’ai le temps de profiter du paysage alors que David lui, il ne voit pas grand-chose.
Mais n’allez pas croire que mon travail soit pour autant facile, j’ai de grosses responsabilités, et oui ! Si je ne suis pas bien sur le rang, on va louper des patates (et déjà qu’il n’y a pas l’air d’en avoir beaucoup…) ou on risque de les couper, et alors celles-là seront bonnes à jeter. Il faut donc bien repérer le rang de pommes de terre pour passer juste au bon endroit avec l’arracheuse. Dit comme ça, ça a l’air facile, le seul problème, c’est de retrouver le rang, parce que les plants de patates sont fanés, et que les petites patates ne vont pas sortir leurs petites mains pour me montrer où elles sont…
Et quand la benne de l’arracheuse est pleine, on va la vider dans la Pink remorque.
Bon, je vous laisse travailler méditer sur ces explications, je vais préparer l’ouverture de la boutique en ligne* (mercredi 7 septembre, préparez-vous !)
Prochain épisode : le calibrage.
A bientôt,
Soizic.
* A partir de mercredi 7 septembre, commander vos (délicieuses) pommes de terre de Quéménès sur la boutique en ligne accessible depuis notre site www.iledequemenes.fr
Commentaires
Hello Soizic, nous sommes tous sur nos radars pour connaitre la suite.. Le suspense est intenable et deja les questions arrivent : et si il n'y avait pas assez de patates pour tout le monde apres le tsunami de commandes que vous allez recevoir ? Chloe prend t-elle ses 1ers cours de co-pilote tracteur ?? En tout cas, la vue de ton bureau fait rever. Moi j'ai mis la baie de Toulon en grand au-dessus du mien parce qu'il y a un mur juste devant.. On vous souhaite une meteo sympa pour la chasse a la patate. Tous nos voeux de bonne continuation et nous serons sur les rangs (de mangeurs de patates, of course !!) pour tester le nouveau site de commandes !! Bises et bon courage.
sacré boulot que de récolter ces patates tant attendues !!!Je me mets sur les rangs aussi pour la commande ; faut absolument que je goute a ces merveilles !!! Bon courage pour la suite de l'arrachage !
Bonjour Soizic et David
Quel domage de ne pas être avec vous sur l'ile car on vous aiderait à récolter les patates. Et puis cela nous rappelerait notre jeunesse car dans le Loiret on ramasse aussi les patates avec une telle machine et l'été c'était l'amusement des jeunes que de monter sur la machine.
Nous sommes toujours impatient d'être début octobre pour venir vous voir.
D'ailleurs pouvez vous m'envoyer un mail pour me dire pour le bateau car je voudrais réserver.
Merci et à bientôt
Sylvie et Patrick
Bonjour Soizic, David et coucou Cloé,
C'est la première fois que j'écris, mais je te lis depuis le début de votre aventure sur l'île. Originaire du Loiret comme Sylvie et Patrick j'ai ramassé durant plusieurs saisons dans les années soixante dix, les pommes de terre à la main derrière l'arracheuse pour me faire de l'argent de poche. Maintenant les machines ont évolué. J'aime bien Soizic la façon dont tu nous racontes avec humour, le ramassage. Quand je te lis je revis mes jeunes années. Pour ma part, je les ramassais à genoux, et quelques fois les mottes de terres était grosses, et nous faisaient mal. Comment avez-vous trouvé la pomme de terre ? et bien par hasard sous la motte (Coluche revisité par moi) . Alors je mettais sur mes genoux de la mouse, mais ce n'était pas efficace, sans parler des mains, je crois que je n'avais pas de gant. Maintenant, il existe dans le commerce des genouillères, je crois que j'aurais investi à ce moment là.
Soizic, j'ai fait lire ton bloc aux collègues de travail, j'ai une collègue qui est restée sur l'anecdote avec ta cartouche d'encre, nous sommes sûrement très nombreux à avoir vécu l'attaque de la cartouche d'encre.
Aller bon courage dans le ramassage @lain
bonjour je suis la petite fille de Patrick et Françoise Jardin je m'appelle Sarah et je suis en 6é4 avec le collège nous travaillions sur le projet île .J'en ai parler à mes professeurs est ils veulent en savoir un peut plus sur ce projet donc je voulais savoir si vous aimeriez bien les informer!!!!VOILA!!!! un bisou à Chloé,Soizic,et david et le ou la petit(e)dernier(e).MERCI A bientôt.