L’entreprise Krugwind, qui s’occupe de l’installation du volet énergétique sur l’île, est arrivée depuis une dizaine de jours. Voici le système qu'ils vont nous installer :
L’électricité sera produite grâce à une éolienne et des panneaux photovoltaïques.
L’éolienne est installée sur un mât de 10 mètres de haut ; elle mesure 2,50 mètres d’envergure. Elle sera installée à 30 mètres à l’ouest de la ferme.
Les panneaux solaires photoélectriques couvriront les toitures Sud de deux bâtiments : Ty coz (notre future habitation) et la remise du microtracteur. C’est dans cette remise que seront installés les batteries et les panneaux de contrôle de ces systèmes. D’autres panneaux seront installés au niveau du sol au sud de la chambre d’hôtes, mais ceux-ci sont des chauffe-eau solaires et ne servent donc qu’à chauffer l’eau avant de la stocker dans le ballon d’eau chaude.
Le principe est donc simple, l’éolienne et les panneaux photovoltaïques produisent de l’énergie, qui est stockée dans les batteries pour être restituée lorsque l’on appuie sur l'interrupteur. Voyons quelques situations particulières.
Admettons que nous ayons eu de belles journées ensoleillées et accompagnées d’un petit vent pour nous éviter d’avoir trop chaud. Ca peut arriver. Nos batteries vont rapidement être chargée au maximum et nous n’aurons pour autant peut être pas nécessité à consommer cette énergie ; alors pour éviter de surcharger les batteries, l’énergie produite sera dirigée en premier lieu vers le chauffe-eau, puis, quand les 80°C seront atteints, cette énergie sera dirigée vers un convecteur électrique situé dans la chambre d’hôtes. Le trop plein d’énergie produit sera donc dissipé en chaleur au sein de la maison.
Deuxième cas, et plus facile à imaginer, un fort coup de vent est annoncé. Que se passe t-il pour notre éolienne ? Cette éolienne est dotée d’un système qui, lorsque le vent monte, lui permet de se replier comme un parapluie pour limiter sa prise au vent (même si un paravent aurait peut-être été plus indiqué !).
Et si nous nous trouvions sous la brume, sans aucun courant d’air, pendant plusieurs jours ? Et bien dans ce cas, nous mettrions en route un groupe électrogène qui nous permettrait de recharger les batteries en attendant, soit que le vent soit que la brume se lèvent. Ce groupe nous permettra aussi d’avoir un appoint d’énergie si nous devions utiliser un poste à souder par exemple.
De toute façon, au pire des cas, David pourra toujours se mettre à pédaler ! et pour ça, pas besoin du pouce ...
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