Petit tour d'horizon des nouvelles ...

Le printemps ?

Les hirondelles sont arrivées le 4 avril à Quéménès, avec 15 jours de retard par rapport à l’an dernier.

 

Pourtant, depuis plus d’un mois, c’est un temps presque estival que nous avons, si bien que le mouillage de C’hrommig semble tout droit sorti des Antilles !

 

Pour aller prendre la photo, il a fallu que j’aille dans l’eau jusqu’à mi-cuisse … J’avais presque envie de me baigner. Maintenant j’ai plus envie du tout (11°C).

 

Zifouille

Notre oie Zif couvait depuis un bon moment déjà, et on espérait qu’entre elle et Gladys (ndlr : notre Jar transsexuel) il s’était passé des choses, et que l’on verrait des petits « Gladif » courir dans la ferme … mais nous sommes allés mirer ses œufs car notre zifouille commençait à être vraiment maigrichonne, et ils étaient tous clair, donc il n’y avait pas de petit dedans. Alors on les a jetés, et on a un peu forcé Zif à quitter son nid.

 

Bon, elle boude un peu, mais on est bien contents de l’entendre à nouveau faire « Pouic » partout dans la ferme.

 

Thalassa

Vendredi 29 avril sur France 3, Thalassa diffusera un nouveau reportage sur notre aventure. On devrait y voir notamment l’arrivée de Chloé et le chantier archéologique du Lédenez de Quéménès. On compte sur vous pour nous raconter, parce que comme nous n’avons plus la télé, nous ne pourrons pas le voir !

Donc rendez-vous Vendredi 29 avril, à 20h40 sur France 3.

Et comme dit Georges : « Bon vent ! ».

 

 

Chasse aux œufs …. De Raies !

Les hôtes de l’île de Quéménès participent pendant tout le week end à la grande chasse aux œufs de raies organisée par l’APECS.

Cet évènement national permettra de collecter un maximum de données pour le programme Capoera qui étudie les raies.

« Le programme CapOeRa

Certaines espèces de raies pondent des oeufs qu’elles déposent sur les algues ou les fonds sous-marins. Faite de kératine, la capsule (équivalent de la coquille d’un oeuf de poule) est souple mais très résistante et constitue une protection très efficace pour l’embryon.

Les capsules sont caractéristiques de l’espèce et peuvent être identifiées.

Après l’éclosion, les capsules vides peuvent venir s’échouer sur les plages, parmi les algues de la laisse de mer. En collectant ces capsules et en les identifiant, il est alors possible de réaliser un inventaire des espèces fréquentant les eaux côtières et d’identifier des secteurs à priori importants pour la reproduction de ces poissons.

L’APECS a réalisé un guide de détermination des capsules des principales espèces de raies des côtes françaises, disponible sur le site Internet de l’association ( www.assoapecs.org)

Le programme CAPOERA a deux grands objectifs:

1- Rassembler des informations sur la présence et les aires de reproduction de certaines espèces de raies en réalisant un inventaire des sites d’échouage de capsules

2- Sensibiliser le public à la présence près de nos côtes de ces poissons dont certains représentants sont en fort déclin.

Chacun peut donc, au cours de ses promenades sur le littoral, collecter les capsules en notant le jour et le lieu de la récolte, puis faire parvenir ces informations à l’APECS. Ceci est valable toute l’année et sur l’ensemble du littoral français. »

Nous vous montrerons le résultat de nos recherches et surtout profitez, vous aussi, de vos promenades au bord de l’eau pour participer à ce programme national qui se déroule toute l’année. Pour apprendre à identifier les capsules et découvrir le programme Copoera, rendez-vous sur www.assoapecs.org.

 

Projet 52 : Eau

Cette semaine, le thème du projet 52 de Ktycat était « eau ». En ce moment (mis à part dans nos verres) il n’y en a pas beaucoup sur l’île ! Et ce ne sont pas les pluies orageuses de mercredi qui vont relever le niveau  (elles n’ont même pas permis de nettoyer les panneaux solaires)… Les moutons commencent déjà à manquer d’herbe sur leur pré et il va donc falloir que l’on les change à nouveau de place en début de semaine. Mais on a quand même de l’eau tout autours de l’île ! Un peu salée et encore fraîche pour en profiter, mais de l’eau quand même. Alors voilà ma photo de la semaine, prise depuis notre fier C’hrommig :

92mm, f/8, 1/2000 s, Iso 100

On soigne les patates #2

Ca y est ! Les petites patates commencent à sortir, regardez :

 

Malheureusement, le Rumex aussi sort ! Alors après le passage de la bineuse, nous avons commencé le nettoyage à la main. Et vous voulez que je vous dise ? C’est comme de s’épiler les jambes à la pince à épiler : c’est long, ça fait mal, mais on est contents du résultat.

 

Je pense que Dave est bientôt prêt pour une grande carrière dans les poils l’esthétisme.

 

Mais bon, pour l’instant il reste encore du travail dans le champ alors il va falloir attendre un peu pour voir ça :

 

On a bien essayé d’embaucher les Grumeaux pour nous assister, mais ils ne veulent manger que du trèfle (ils ont peu des goûts de luxe ces moutons).

 

Par contre Chlo est venue nous aider et je crois qu’elle a un grand avenir d’arracheuse :

 

Vive les orages !

Je ne peux pas vous envoyer l'odeur, et pourtant, c'est un délice ...

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Ferme Insulaire de Quéménès
- Pommes de terre et chambres d'hôtes (humides) -
29259 Archipel de Molène
06 63 02 15 08
www.iledequemenes.fr

Croisette Molénaise

- Il y a foule à Molène !
- oui, ils tournent un film.
- Ah bon ?
- Oui parce que les Molénais ne roulent pas encore en Jaguar :

- Je me disais aussi.
- et puis d'habitude on n'a qu'une mairie ; celle là, c'est une fausse, pour le film.

- Et en général, on ne filme pas les pêcheurs qui rentrent de pêche :

Mais sinon c'est comme d'habitude, y'a juste un peu plus de monde sur l'île .

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MF

Vous ne trouvez pas qu'il a quelque chose de changé, le massey ?

Regardez bien, sous le capot :

Et oui, ce n'est plus un Massey Ferguson, c'est une Maison Familiale :
Il y a un petit troglodyte qui a choisi de faire son nid sous le capot.

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Les Tanguy

On ne les appelle plus Gil' et Grum', maintenant on dit "les tanguy" ; parce qu'ils sont trop bien à la maison, alors ils ne veulent plus rejoindre le troupeau. Ben voyons. C'est sûr que les hortensias de Dave, c'est quand même plus goûtu que l'herbe de la prairie, si vous voyez ce que je veux dire ...

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Petit flotteur #2

Notre petit flotteur y a cru :

Elle est venue, il a plu (1mm), mais notre petit flotteur est toujours au fond du pluvio :

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Ça fait rêver...

Tu crois qu'on pourrait y atteler l'arracheuse de patates ?

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Projet 52 : croissance

Cette semaine le thème du projet de Ktycat sur le www.bentoblog.fr est : croissance.
Et bien la croissance ne se laisse pas facilement immortaliser, je peux vous le dire !
Je pense que nous serons nombreux à profiter du végétal pour être à la hauteur de ce thème, et pour ma part, j'ai choisi le déploiement des crosses de fougères :

f/11, 1/2500s, 1600iso, 102mm.

Le thème de la semaine prochaine est : eau ; avec mon pluvio vide, ça ne va pas être facile !
Et si vous aussi vous participiez au projet 52 ? C'est une bonne occasion d'apprendre à se servir de son appareil de photos, et de se remuer les méninges !
Toutes les informations sont sur le blogue de Ktycat : www.bentoblog.fr

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On soigne les patates #1

Je vous disais hier que nous allions attendre que les patates aient germé pour que l'on passe la bineuse ; finalement, nous avons décidé de passer à l'action hier après-midi.

Comme je débute dans l'agriculture*, j'essaie d'apprendre le métier en travaillant avec mon homme, en lisant ses livres et en me renseignant sur Internet. Alors je vais essayer de vous expliquer le pourquoi du comment du binage prématuré de nos champs. Accrochez-vous, ça va être technique !

Il y a deux choses en ce moment qui pourraient nuire à la quantité et la qualité des pommes de terre que nous produisons :
1) le manque d'eau (ça fait plus d'un mois et demi qu'il n'a pas plu),
2) le Rumex (qui n'a rien à voir le médicament contre le rhume) :

Et qui, malgré le manque d'eau s'est considérablement développé dans nos champs :

(tout ce qui est vert, ce ne sont pas des patates, c'est du rumex !)

Alors pour limiter l'effet de ces deux phénomènes sur nos (délicieuses) pommes de terre, nous avons décidé de passer la bineuse sur les champs que nous avons plantés :

La bineuse est tirée derrière le tracteur, et ses dents sont réglées pour passer entre les rangs de pommes de terre, sans les toucher. Ces dents vont "gratter" le sol en surface et cela va permettre :
1) d'ameublir et aérer la couche superficielle du sol,
2) de déraciner les Rumex qui ont envahi nos champs.

 

 

Le fait d'ameublir la surface du sol va permettre de diminuer les remontées capillaires, ce qui va limiter l'évaporation de l'eau du sol, maintenant l'humidité autour de nos plants de patates. Voilà qui est bien utile en cette période sèche ; et comme dit le dicton : un binage vaut deux arrosages ! Et puis comme ça, à la prochaine pluie (espérons quand même que ce ne soit pas dans trop longtemps), l'eau pénètrera plus facilement dans le sol que lorsque la terre était tassée.

Quand au rumex, le passage des dents de la bineuse va permettre de déraciner une partie des plants qui, grâce au temps sec que nous avons (et oui, ça a quand même des avantages), va sécher au soleil. Parce que le problème avec le rumex, c'est qu'il est un féroce concurrent des cultures et qu'il absorbe pour sa croissance une quantité importante de l'eau et des nutriments dont nos pommes de terre auront besoin pour s'épanouir. Il peut donc être responsable d'une importante baisse de rendement. Et quand on sait qu'un pied de rumex peut produire jusqu'à 80 000 graines au court de sa vie, et que les dites graines peuvent germer encore 80 ans après avoir été formées, on comprend bien qu'il faut absolument limiter son développement ! Mais comme nous n'utilisons aucun produit chimique sur nos cultures, nous avons commencé notre lutte contre le rumex par un binage. Mais cela ne sera pas suffisant, il faudra rapidement que l'on intervienne à la main pour tous les arracher un par un.

Et voilà, nous avons terminé de passer sur toute la parcelle :

Ah ah ah ! Tu peux griller maintenant vilain Rumex !
(petit rire sadique)

Par contre,là, c'est à mon tour d'aller prendre soin de moi, parce que le binage par temps sec, ça laisse des traces :

fond de teint agricole

Allez, courage les petites patates, on s'occupe de vous !

* j'étais éducatrice en milieu marin avant que nous postulions pour le projet, et j'ai toujours habité en ville, alors que David habitait la campagne Sarthoise et a des grands parents agriculteurs.

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