Poulettes sous la palette...

Grosse tempête !

Voilà le dicton du jour en direct de l'avis de grand frais numéro 54. Et nous vous le confirmons : il est grand, et il est frais !
Heureusement que les petites patates ne sont pas encore sorties, parce qu'elles auraient été brûlées avec ces embruns. La bonne nouvelle, c'est que nous avons refait le plein d'eau : les citernes débordent ! La moins bonne, c'est que nous avons dû écourter deux séjours à la chambre d'hôtes à cause des mauvaises conditions de navigation.
Grosses bises salées,
Mon iphone et moi (hiiiiiiiiiii!*)
*petit cri de joie

Petite patate deviendra grande

Les premières patates commencent à sortir et les quelques milimètres de pluie qui sont tombés ces derniers jours vont bien nous aider ! Nous allons bientôt pouvoir faire un premier binage* pour désherber entre les rangs ; en attendant, on les surveille et on leur parle tous les jours...

Hier, c'était l'occasion d'une petite sortie avec notre Petit Jules :

*Binage : passage de la bineuse. La bineuse est un outil à dents que l'on attèle derrière le tracteur et qui permet d'aérer le sol et de déraciner les herbes qui poussent entre les rangs.

Nouveau site en préparation

2012 sera l'année du nouveau site internet de la ferme... Encore plus beau, plus pratique, plus réactif et plus facile à utiliser. Le nouveau site sera riche en photos pour illustrer les différentes pages, alors je profite des jolies lumières de ce mois d'avril pour faire plein d'images :

(oui, les travaux de remise en état de Gisèle avancent doucement. Tout doucement.)

Toute l'équipe d'Evernet travaille sur la refonte du site que nous devrions pouvoir inaugurer en Juin...

Poule sous spi

C'est pas facile d'être une poule de Quéménès. Surtout quand il y a du Nordet qui souffle fort ! Le passage de la grande maison au poulailler devient fastidieux...

L'une de nos Sussex plein vent arrière.

Petit guide des vacances sur une île presque déserte - partie 2

Il y a quelques semaines, nous vous expliquions comment Chloé et son cousin Binou, avec l’aide de Bon Papa, avaient occupé leurs journées à construire des bateaux pour aller régater sur le Loc’h de l’île (Il n’y a pas de monstre dans le nôtre). Aujourd’hui, à l’occasion de la visite de l’équipe de Traon Bihan, voici comment concilier balade, découverte, observation, recherche de trésors et sensibilisation à la fragilité du milieu naturel. Rien que ça. Attention, c’est parti :
Voici l’équipe prête à relever son défi du jour : nettoyer le Lédenez de Quéménès des déchets qui s’y sont échoués.

Et il y a du boulot ! Mais notre équipe de choc est en pleine forme, ils ont bien dormi et se sont gavés de beurre aux algues au déjeuner. Sous un beau soleil, ils sont prêts à ramasser les trésors que le vent et la mer ont déposés sur cette petite île qui est rattachée à Quéménès par un sillon de sable et de galets, et à laquelle on accède à pied à marée basse.

Chacun part avec son sac, et rapidement, les premiers déchets sont ramassés et emballés pour être ramenés à la ferme.

Ici, un filet, là une bouteille.

Kyrio et David sont tombés sur un os un pneu !

On revient vider nos sacs dans un bigbag et c’est reparti pour un autre tour, il y a encore beaucoup de choses à ramasser.

Oh là là, les filles de la ville elles ne tiennent pas bien la route sur les galets !

Voilà, le Lédenez est presque propre, et nous avons passé un superbe après-midi  ; vivement les prochaines vacances des fermiers de la ville que l’on recommence !

Toutes fan de Gaston

Gaston a su conquérir tous les cœurs de la ferme… même celui de nos poulettes, qui ont trouvé en lui le groin qui leur manquait pour retourner le goémon pourri, et manger les petits vers qui s’y cachent. C’est beau l’amour.

La durée de vie d'une touffe

Sur l'île en ce moment, la végétation est plutôt rase : entre le manque de pluie et les brouteurs, tous les brins d'herbe sont vite tondus. Tous ? Non. Dans une petite parcelle appelée "terrain de foot" par les autochtones, un demi mètre carré d'irréductibles herbacées avait poussé (à l'abri d'une caisse retournée).

(les irréductibles sont juste au dessus du "quemenes.fr")

Miam miam !*

* Traduction du brouteur qui aperçoit la dite touffe.

Après le passage des oies, des canards et des moutons, la touffe a finalement la même coupe que tout le reste de la végétation de l'île : court devant et ras derrière.

Petite question de sémantique insulaire...

... A propos de Gaston.

Doit-on dire de Gaston qu'il est un cochon de compagnie ou bien un porc de plaisance?

Qu'en pensez-vous?

David.

Soizic tient à préciser qu'elle se désolidarise totalement de ce message... j'assume!

 

Gaston, notre nouveau compagnon

Est un petit... cochon !

"Bonjour à tous, je m'appelle Gaston, je suis le nouveau petit cochon de Quéménès. Avant de vous raconter ma première journée sur l'île, J'aimerais envoyer un gros bisou à mes anciens maîtres :

Alors ce matin, je suis d'abord allé faire une petite promenade, pour découvrir un peu mon nouvel univers.

C'est très joli, il y a beaucoup de vent mais aussi plein de recoins pour se mettre à l'abri et se cacher. Par contre, je ne sais pas ce qu'ils ont fait, mais c'est très salé par terre. Zut, voilà mon nouveau maître ; il n'a pas l'air très content. C'est peut-être à cause de la clôture électrique qu'il a posée hier autours de mon enclos ; il vient peut-être de se rendre compte qu'elle ne marchait pas... Je me demande comment il a su ? Bon, je vais rentrer chez moi avant qu'il ne trouve une solution pour la réparer.

oui, je suis tout petit (c'est parce que je n'ai pas encore mangé beaucoup de patates) : je n'ai que 5 mois.

Donc j'étais bien sagement rentré chez moi (si si !) mais comme je n'ai pas une tête de cochon pour rien, je suis aussi vite ressorti (la clôture ne fonctionne toujours pas ce soir). J'ai rencontré mes voisines à plumes sur le pas de la porte. J'ai bien essayé "d'entrer en contact" avec elles, mais elles ont l'air un peu farouches :

 

Alors j'ai finalement trouvé une activité qui me convient parfaitement : je tiens les murs. Et avec ce vent, je peux vous dire que je ne manque pas de boulot. J'ai décidé de commencer par le mur du puits :

 

Demain, je tiendrais celui de l'écurie.