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  • Les semis

     

     

    Les parcelles qui ont servi à produire nos (délicieuses) pommes de terre cette année sont maintenant au repos pour deux ans. Pour les aider à reprendre des forces, David y a semé de l’herbe Dimanche et grâce à la pluie et au soleil de ces derniers jours, les premières pousses commencent à sortir :

     

     

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    David a également préparé la Pink Remorque ce matin pour que nous puissions aller ramasser le goémon qui arrive en ce moment à la grève. Nous allons le répandre sur les champs pour nourrir le sol et qu’ainsi dans deux ans, les prochaines patates soient toujours aussi délicieuses !

     

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  • Concours de photos 2011

     

    Demain, nous clôturerons notre dernier séjour de la chambre d’hôtes de l’année…

     

    Ce qui veut dire qu’est venu le moment de faire la grasse mat’ d'ouvrir le grand concours de photos de l’année !

     

     

    Voici les détails de ce 4ème concours de photos (et oui, déjà 4 saisons d’accueil à la ferme !) :

     

    Les photos lauréates illustreront les cartes de vœux de la Ferme Insulaire de Quéménès, ainsi qu’une série de cartes postales qui seront diffusées pendant la prochaine saison.

     

     

     

    A gagner pour chaque lauréat : un colis de produits d’Iroise (avec des pommes de terre, de la tomme aux algues, des saucisses de Molène) et un lot de 10 cartes de vœux réalisées à partir des photos lauréates.

     

    Règlement du concours :

     

    -         Le concours commence le 29 octobre 2011 et finit le 19 novembre 2011. 

     

    -         Sont autorisées à participer au concours toutes les personnes majeures venues à Quéménès au cours de cette année 2010, que ce soit dans le cadre d'un séjour à la chambre d'hôtes ou non (si vous avez fait escale avec votre propre bateau, ou si vous êtes venus lors d'une visite organisée, vous pouvez aussi jouer !).

     

    -         Chaque candidat peut proposer au maximum 3 photos qui illustrent son voyage à Quéménès (le sujet est large, faites-vous plaisir et soyez originaux). 

     

    -         Vous ne pouvez envoyer que des photos dont vous possédez tous les droits (à priori, si vous avez pris vous-même les photos, ça doit aller).

     

    -         Les photos ne doivent comporter aucune personne physique identifiable (donc pas de visage, mais on peut voir des gens de dos ou de loin).

     

    -         Pour pouvoir participer au concours, les photos seront envoyées, soit par mail à info@iledequemenes.fr, soit sur un CD envoyé à Ferme insulaire de Quéménès 29259 Archipel de Molène. Elles seront impérativement accompagnées des coordonnées complètes du candidat (nom, prénom, adresse postale et mail)

     

    -         Les photos seront au format JPG ou JPEG et ne devront pas dépasser un poids de 500 Ko (surtout si vous les envoyez par mail, n'oubliez pas que l'on n'a pas le haut débit !).

     

    -         En participant au concours, chaque candidat accepte donc que, si ses photos sont lauréates, elles soient utilisées par la Ferme Insulaire de Quéménès pour la réalisation de cartes de vœux, de cartes postales et éventuellement d’autres documents qui serviront à la promotion de l’île et de la Ferme.

     

    -         Parmi les photos reçues, Soizic, David et Chloé CUISNIER choisiront les photos lauréates du concours, et divulgueront les résultats sur le blogue http://iledequemenes.hautetfort.com le 26 novembre 2011.

     

     Voilà une belle occasion de vous replonger dans vos dossiers de photos, avec peut-être à la clef : des (délicieuses) patates, de la tomme et des saucisses… Mmmmmmm (ça c’est le soupir gourmand).

     

     A partir du 19 novembre (date limite d’envoi des photos), nous publierons sur le blogue toutes les photos reçues pour que vous puissiez nous donner vos avis, éclairés  ou non, sur les photos que vous choisiriez. Et sachez que nous sommes complètement corruptibles, donc il ne faudra pas hésiter à vous exprimer !

     

     

    Voilà, je vous laisse maintenant à vos photos, n’oubliez pas qu’il s’agit surtout d’illustrer les prochaines cartes postales de la ferme, nous recherchons donc à la fois des paysages, mais aussi des détails, des anecdotes, des coups de cœurs qui illustrent vos séjours sur l’île.

     

     

     A bientôt,

     

    Soizic et David.

     

     

    PS : n’hésitez pas à retoucher vos photos, ou au moins à les recadrer pour mettre en valeur vos sujets !

    PS2 : Voilà les résultats des éditions précédentes :

    Résultats du concours 2008

    Résultats du concours 2009

    Résultats du concours 2010

     

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  • Joyeux anniversaire Miss Chlo !

    Dimanche, on a semé (dans la poussière) :

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    Lundi, Il a plu (mais pas autant qu’à Brest même !) :

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    Et aujourd’hui, regardez ce que l’on a récolté :

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    Une petite Choupette qui fête ses deux ans !

    Joyeux anniversaire petite Choupinette,
    Ton Papa et ta Maman qui t’aiment de tout leur cœur…

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  • Colis avec tomme et saucisse !

    Avis aux gourmands : Ca y est, les colis de pommes de terre de Quéménès avec Tomme aux algues et Saucisses fumées aux algues sont disponibles sur la boutique en ligne !

    Vous pouvez consulter la page du catalogue concernant ces colis ici : repas d'Iroise pour 4 personnes.

    Nous allons demain sur le continent voir Solenn, notre crémière qui produit la tomme aux algues, et Harold, notre chacutier qui fabrique les saucisses ; je vais en profiter pour vous préparer un petit reportage et vous montre tout ça en rentrant.

    Nous pouvons expédier les premiers colis dès demain, alors n'hésitez à passer votre commande dès ce soir pour être les premiers à en profiter !

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    Bon appétit !

    Soizic.

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  • Attaque de mouts

    Il était une fois, un troupeau de (vilains) mouts qui ne trouvaient rien de mieux à faire, pour s’occuper, que de tourmenter continuellement leurs (gentils) voisins. Alors un jour, les voisins les ont exilés sur une terre lointaine, pour enfin retrouver la paix sur leur caillou.

    Mais à peine quelques jours plus tard, les vilains mouts ayant bien mûri leur vengeance, ils décidèrent, à la tombée du jour, de mener une attaque pour retrouver leur territoire.

    C’est ainsi qu’hier soir, nous avons surpris nos mouts suivant la marée descendante, traversant tranquillement le sillon qui relie le Lédenez où nous les avons exilés à Quéménès.

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    Fichtre !

    Une attaque de mouts ! Comment allons-nous les repousser pour sauver nos semis de leurs mâchoires acérées ?

    C’est alors que mon preux chevalier et sa fidèle monture John Deere décidèrent de traverser le sillon avant que la mer ne l’ait totalement découvert pour contrer cette attaque (un soir de saucisse de Molène en plus, c’est vraiment vil de leur part).   

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    « Aaaaahhhh ! Vous n’arriverez jamais à me faire rater un dîner de saucisse de Molène, vilains mouts ! »

    Et les mouts, voyant le regard enragé du preux chevalier avide de cette délicieuse saucisse fumée aux algues de Quéménès, reculèrent sans demander leur part et repartirent sur leur terre d’exil.

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    Moralité 1 : On en n’a pas fini avec les histoires de mouts.

    Moralité 2 : Si tu veux que ton preux chevalier rentre vite à la maison, prépare lui une bonne saucisse de Molène.(colis de pommes de terre avec tomme aux algues et saucisse de Molène disponibles dans quelques jours sur notre boutique en ligne www.iledequemenes.fr ; on vous prévient ici même dès que c’est prêt ; ça va dépendre de la météo de cette semaine, croisez les doigts pour que l’on puisse aller sur le continent !)

     

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  • Opération Mouts

    Je te vois déjà sourire, toi le lecteur qui a suivi nos [més]aventures moutounesques. Oui, tu ris encore de nos multiples essais à les envoyer sur le Lédenez* à pied, à cheval ou en bateau...

    * Un Lédenez est un îlot rattaché à une île par un cordon submersible à marée haute. Celui de Quéménès fait 4 hectares et est couvert d'une végétation épaisse de graminées.

    Oui mais là, on a été bons. Voire même très bons. On peut le dire, une organisation du feu de Dieu, un programme presque sans failles et on ne s'est même pas chamaillés Dave et moi, c'est pour dire...

    J'ai juste trempé mes pompes, j'avais pas prévu les bottes dans le plan.

    Retour sur trois jours de moutoneries. Oui, il nous fallait quand même trois jours pour réussir.

    Cela fait plusieurs semaines que l'on prépare l'évacuation d'une partie du troupeau vers l'abattoir. C'est pas spécialement que l'on en ait ras la casquette qu'ils nous saccagent nos patates (je ne vous ai pas raconté qu'ils sont rentrés dans l'écurie à patates l'autre jour ? Oui, parce que manger celles qui étaient encore en terre, c'était trop difficile : fallait gratter avec le sabot, tout ça ; alors que dans l'écurie, elles sont déjà toutes sorties, et calibrées en plus ! C'est nettement plus facile à manger... Sales bêtes.) et nos semis de couvre sol, mais avec presque 100 bêtes, ça commençait à faire beaucoup pour l'île. Et puis il serait temps qu'ils nous rapportent quelques chose, avec tout ce qu'ils ont gâché de patates et de semis. Et d'énergie humaine à leur courir après (physique et morale, parce que par moments, on est quand même un peu démunis devant leur QI)...

    Donc voilà, cette année, on garde 50 brebis et le reste du troupeau part à l'abattoir. Sur le continent, tu appelles la bétaillère, ton chien regroupe le troupeau et hop, tout le monde part.

    Ici, les chiens sont interdits pour protéger l'avifaune et la bétaillère n'est pas amphibie.

    Bon, on va se débrouiller.

    Donc quelques semaines de réflexions et d'organisation plus tard, voilà le plan. On sépare le troupeau en 4 lots : 2 lots qui partent à l'abattoir, et 2 lots qui restent sur l'île. On décide d'emmener ceux qui restent sur le Lédenez de Quéménès parce qu'avec la sécheresse, il n'y a plus rien à brouter sur l'île, et il faut absolument que l'on protège nos semis d'engrais vert. Et que l'on ne peut pas rester sur l'échec de la dernière fois, c'est notre honneur (?) qui est en jeu.

     

    Pour ceux qui partent à l'abattoir, le programme c'est :

    1. vérifier les boucles d'identification (parce que pas de boucles, pas d'abattoir),

    2. chargement dans la remorque du tracteur,

    3. transport en remorque jusqu'au bateau,

    4. chargement dans le bateau,

    5. transport en bateau jusqu'au Conquet,

    6. chargement dans notre camion (enfin, je dis camion... un Jumpy, quoi),

    7. trajet jusqu'à la ferme de Kéroudy où ils seront parqués en attendant la bétaillère.

     

    Pour ceux qui restent :

    1. vérification des boucles parce que tout le monde doit avoir des boucles électroniques en 2013, donc il faut commencer à relever les numéros des anciennes boucles métal,

    2. chargement dans la remorque du tracteur,

    3. traversée du sillon jusqu'au Lédenez,

    4. Déchargement au Lédenez et prière à Saint Sillon pour qu'ils n'aient pas envie de rentrer à la ferme dès la prochaine marée (ils nous ont déjà fait le coup...).

     

    Début des hostilités : Dimanche 16 octobre après le déjeuner.

    Étonnamment, on arrive à rentrer tout le monde dans l'enclos sans trop de course. On refait quand même un tour de l'île pour vérifier qu'ils n'y en aient pas qui soient restés cachés quelque part, mais non, tout le monde est bien là. Maintenant il faut les prendre un par un pour contrôler les boucles et charger le premier lot qui va au Lédenez. 15H34, on est prêts à partir avec le premier lot pour le Lédenez. Faut pas qu'on traîne, la marée remonte (c'est stratégique, comme ça ils seront coincés pour au moins une dizaine d'heures, ce qui devrait leur laisser le temps de se rendre compte que c'est quand même super là-bas).

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     On arrive à la cale, on descend le cordon le galet et on se dépêche de traverser le sillon parce que la marée est déjà bien montée.

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    Évidemment, plus personne n'a envie de descendre de la remorque maintenant et il faut pousser tout le monde pour qu'ils descendent (!!!)

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    haaaa, mais l'herbe est bien haute par ici, on ne voit presque pas les mouts dépasser de la végétation :

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    Bonne nuit les petits, on revient bientôt avec le reste du troupeau.

     

    Lundi matin, tôt.

    Aujourd'hui, on envoie les deux lots qui partent à l'abattoir. Maintenant on sait comment charger le bêtes dans la remorque, mais le chargement dans le bateau puis dans notre camionnette, ce sera une première, alors il y a un peu d'appréhension ... Et peu de temps pour prendre des photos.

    A 11h23, les 19 premiers moutons sont chargés dans le bateau.

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    Nous avions reculé la remorque jusqu'à venir en travers du bateau et ensuite on a fait passer chaque mouton par dessus le plat-bord pour descendre dans le bateau. On a bien serré tout le monde pour éviter les mouvements de panique pendant le trajet jusqu'au Conquet, et on est partis. Bon, 100023 n'a pas été plus perturbé que ça pendant le trajet, il a même essayé de se reproduire avec tous ses voisins (même les mâles) ; il a du se croire définitivement perdu, c'est un peu notre Jean-Claude Duss à nous (cf. les bronzés font du ski).

    Arrivés au Conquet, il fallait encore charger tout le monde dans le camion. Et 19 moutons dans un Jumpy, c'est un peu juste en fait. On a reculé le camion perpendiculaire à la cale jusqu'au bord et les deux portes ouvertes permettaient de guider les moutons vers l'intérieur. Après avoir aidé les premiers à monter, les autres ont suivi tous seuls. Et nous sommes partis pour Milizac, direction la ferme de Kéroudy. Les Milin nous ont prêté un petit enclos dans leur ferme pour pouvoir stocker nos mouts en attendant le passage de la bétaillère Mercredi. Voilà donc le premier lot arrivé, il faut maintenant repartir chercher le deuxième.

    Il est 13h30, on rentre sur Quéménès. Miss Chlo en profite pour faire la sieste dans le dos de Papa.

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    14h36, le deuxième lot pour l'abattoir est chargé (quand je vous dis qu'on devient bons), prêt à partir pour le continent. C'est là que je n'avais pas prévu les bottes. Quand Dave m'a dit : "non mais là il faut que tu montes dans le bateau", j'ai comme qui dirait eu un petit moment d'absence en voyant qu'il y avait 50cm d'eau tout autours du bateau, et que, vraisemblablement, j'allais passer le reste de la journée dans mes chaussures mouillées.

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    Notre assistante est maintenant en pleine forme :

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    En route !

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    Bon en fait, notre assistante pique un nouveau petit roupillon. C'est que l'on est tellement bien dans le Manduca de chez Louli des bois ...

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    On arrive au Conquet (le phare de Kermorvan à l'arrière plan) :

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    On recommence notre chargement et retour à Kéroudy pour emmener les derniers mouts.

    Heureusement, Damien va nous prêter son jet d'eau pour rincer le camion. Parce que 35 mouts qui ont la trouille enfermés dans un Jumpy pendant 20 minutes, ça laisse des traces... Et moi demain, je dois prendre le camion pour aller faire le contrôle technique du 5ème mois de grossesse à Brest. Je ne suis pas sûre que mon parfum « trouille de mouts » ferait fureur dans la salle d'attente...

    Donc Mardi, c'est pause dans l'opération mouts et journée spéciale maman : coiffeur, magasins, esthéticienne, magasins, échographies et contrôles en tous genres... Donc tout va bien, mes poils sont en pleine forme et le bébé aussi.

    Et Mercredi, c'était le grand final du mout : le dernier lot à emmener au Lédenez.

    Voilà les heureux élus (quand je vous disais qu'il n'y avait plus rien à manger) :

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    On recule la remorque à la sortie de l'enclos :

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    On bloque les mouts dans le corral :

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    Et y'a plus qu'à charger !

    Une dernière vérification avant de descendre le cordon de galets, et c'est parti pour la traversée du sillon :

    Nous voilà arrivés au Lédenez. Nous partons à la recherche des autres mouts pour que tout le monde se retrouve rapidement. On suit les traces de pattes dans le sable, et évidemment, il a fallu qu'ils partent tout au bout du Lédenez (sales bêtes).

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    Mais là, vous vous demandez pourquoi Dave a pris un bidon avec lui ?

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    C'est parce que ça fait quelques mois qu'il y a un bidon d'huile de vidange sur le Lédenez. Ne me demandez pas comment il est arrivé là, toujours est-il que des petits rigolos avaient piqué le bouchon du dit bidon, du coup on ne pouvait plus le ramener sans risquer de renverser la moitié de l'huile dans le tracteur. Alors cette fois-ci, Dave a emmené un bidon de rechange, et a transvasé l'huile dans son bidon bouchonné. Beurk.

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    Ah, voilà enfin nos mouts ! En même temps, ils pouvaient difficilement aller plus loin... Sales bêtes.

    Nous les ramenons vers le tracteur où se trouvent leurs copines :

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    Il est temps maintenant de libérer tout ce petit monde :

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    En tout cas, ils ont l'air contents de se retrouver ! S'ils ne rentrent pas avant (Saint Sillon, PPN), nous allons les laisser sur le Lédenez jusqu'en février et nous les rentrerons avant les premiers agnelages. Cela devrait permettre à l'herbe de l'île de repousser et aux semis d'engrais vert et de couvre-sol de prendre avant leur retour. Mais pour ça, il faudrait qu'il pleuve...

    Il est temps pour nous de rentrer à la ferme. Encore quelques photos pour immortaliser ce grand moment :

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    Et un dernier petit au revoir au troupeau :

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    Ça y est, nous sommes rentrés du côté « fun » (cf. Madagascar) ; en arrière plan, le Lédenez avec nos mouts. Et j'ai pas l'air, là, mais en fait je suis super contente :

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    Béééééééééé*,

    Soizic.

     

    * Ça veut dire « bonne journée » en mout.

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  • Ouverture des réservations pour la saison 2012

    Ca y est, les réservations pour 2012 sont ouvertes !
    Avec juste un petit mois de retard, tout va bien !

    Alors voici les infos pour la saison 2012 (A lire attentivement, s'il vous plait) :

    Chambres d’hôtes de l’île de Quéménès

    - Saison 2012 -

     Du 2 avril au 21 octobre 2012

    (Avant le 2 avril : on est fermés ; après le 21 octobre : on sera fermés)

     Sommaire :

    -         Quelques informations sur Quéménès 

    -         Les installations techniques de la ferme

    -         La maison d’hôtes : description des chambres et de la maison

    -         Les toilettes sèches

    -         Les dates de séjour : la période d’ouverture et les séjours possibles

    -         Période de nidification : pour tous les séjours de Mai à Juillet

    -         Les tarifs des séjours

    -         Offrir un séjour

    -         A faire sur l’île (mais il n’y a rien d’obligatoire)

    -         Venir avec des enfants

    -         Les animaux de compagnie

    -         Météo : et s’il ne faisait pas beau ?

    -         Séjourner à Molène 

    -         Les horaires d’arrivée et de départ : à confirmer quand la compagnie maritime aura définie ses horaires

    -         Transport jusqu’à Quéménès : le début de l’aventure !

    -         Ce qu’il faut emmener dans son sac 

    -         Comment effectuer une réservation ?

    -         Contacts

     

    Quelques informations sur Quéménès :

     L’île de Quéménès est située dans l’archipel de Molène, à la pointe du Finistère, à environ 9Km du carte29__1158658516871[1].jpgcontinent. Elle mesure 1,3Km de long sur 400m dans sa plus grande largeur pour une superficie de 30 hectares.

    Les traces les plus anciennes d’occupation de l’île datent du néolithique (-4500 ans avant JC),  mais plus récemment, la famille Tassin habite l’île à partir de 1953, y exploitant les algues et la ferme. Le Conservatoire du Littoral, lors de l’acquisition de l’île en 2003, dresse un bilan qui révèle les richesses naturelles et patrimoniales de l’île. Il décide alors, avec le soutient d’un programme Européen d’échanges insulaires nommé ISLA, et de nombreux partenaires publics et privés de développer un véritable laboratoire du développement durable sur l’île : restauration des bâtiments, installation d’un système de production d’énergies renouvelables, approvisionnement et traitement de l’eau, réfection de la cale, entretien des écosystèmes, etc.

    DSC03876.jpgL’île est alors prête pour un nouveau départ.

    En 2006, suite à un appel à candidature, Soizic et David sont sélectionnés pour y monter leur exploitation agricole, l’objectif étant que les activités de leur ferme puissent leur permettre de vivre tout en entretenant le site. Culture de (délicieuses) pommes de terre, accueil du public en chambres d’hôtes, élevage de moutons et récolte d’algues sont leurs activités principales.

     

    Les installations techniques de la ferme :

    Le Conservatoire du Littoral, propriétaire de l’île, a fait le choix de développer un véritable laboratoire du développement durable sur l’île :

    -          l’alimentation en énergie de la ferme se fait par un système mixte d’éolienne et de panneaux solaires,

    -          l’alimentation en eau se fait à partir de la récupération d’eau de pluie et d’un puits,DSC_0021.jpg

    -          le traitement des eaux grises se fait par phyto-épuration,

    -          les toilettes sont des toilettes sèches,

    -          l’eau chaude sanitaire est fournie par un chauffe-eau solaire,

    -          les productions agricoles sont certifiées biologiques,

    -          l’accueil du public est à vocation pédagogique,

    -          les produits d’entretien sont certifiés Ecolabel,

    -          les ampoules sont soit des ampoules à LED, soit des ampoules à économie d’énergie,

    -          les robinets sont équipés de limiteurs de débit…

    Tout n’est pas parfait, mais au fur et à mesure, la ferme essaie d’être la plus « durable » possible.

     

    La maison d’hôtes :

    La maison d’hôtes peut accueillir au maximum 10 personnes ; il y a :

    -          deux chambres pour 2 à 4 personnes (avec un lit double et deux lits simples chacune*)

    -          une chambre pour une à 2 personnes (avec un lit double*)

    Nous mettons à votre disposition un lit parapluie pour les jeunes enfants.

    * dimensions des lits doubles : 160 x 200cm, lits simples : 80x200cm ; chacun avec oreillers, traversin et couette.

     

    Au rez-de-chaussée de la maison d’hôtes, vous trouverez le séjour / salle à manger avec cheminée à feu de bois, la cuisine, les toilettes sèches, et une première chambre pouvant accueillir une à deux personnes. Elle est équipée d'un grand lit, d'un bureau et d'un meuble de rangement.

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     Au premier étage se trouvent deux grandes chambres de deux à quatre personnes. Chacune est équipée d'un lit double et de deux lits simples, d'un coffre et d'une table basse.

    La salle de bains se trouve également au premier étage ; elle est équipée d'une douche et d'un lavabo.

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    Il n’y a qu’une salle de bain et qu’un toilette pour les trois chambres.

     

     

     

     

    Les toilettes sèches :

    Nous avons des toilettes sèches (un dans la maison, et un autre à l’extérieur), c'est-à-dire qu’il n’y a pas une cuvette avec une chasse d’eau mais un seau et une DSC_0054.JPGréserve de sciure. Lorsque vous avez terminé, vous versez un peu de sciure dans le seau. Nous avons fait le choix de ce type de toilette d’abord parce que nous n'avons pas beaucoup d'eau disponible, en tout cas pas assez pour la gâcher en l'utilisant pour transporter nos œuvres personnelles. Il est vrai qu'au début, nous n'étions pas très enthousiastes, car nous avions en tête les toilettes qu'utilisaient nos aînés et qui ne respiraient pas la propreté (d'ailleurs, on n’y respirait pas du tout). Mais les toilettes sèches ou plutôt, les toilettes à litière bio maitrisée (TLB), sont en fait très agréables à utiliser. En effet, si nos déjections ont mauvaise odeur, cela vient du fait qu’elles ont un déficit en carbone, alors pour rééquilibrer cela, nous ajoutons une louche de sciure, et le tour est joué ! Plus d'utilisation d'eau, pas de mauvaises odeurs. La deuxième raison pour laquelle nous avons choisi ces toilettes, c’est qu’il nous permet d’éviter d’avoir des eaux noires à retraiter : lorsque le seau est plein, il suffit de le mettre à composter,  et ainsi (troisième avantage) la chaîne de la matière est bouclée car ce que nous avons consommé et qui provient de la terre, retourne à la terre.

    Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous conseillons le site http://toilettecompost.org ou encore www.eautarcie.com.

     

    Les dates de séjour :

    Nous ouvrons la chambre d’hôtes d’avril à octobre, car en dehors de cette période, les conditions de navigation entre Molène et Quéménès sont trop difficiles.

    Tous les séjours ont une durée minimum de deux nuits, sur certaines dates, vous pouvez cumuler deux séjours pour rester 6 jours sur l’île.

    L’arrivée à Quéménès se fait le matin du premier jour, et le départ se fait l’après-midi du troisième jour.

    Vous trouverez ci-dessous les dates des séjours que nous vous proposons :

    -          En avril (basse saison) : du 2 au 4, du 7 au 9, du 13 au 15, du 16 au 18, du 20 au 22, du 23 au 25, du 29 au 1er mai.

    -          En mai (haute saison) : du 2 au 4, du 6 au 8, du 11 au 13, du 14 au 16, du 18 au 20, du 21 au 23, du 25 au 27, du 28 au 30.

    -          En juin (haute saison) : du 1 au 3, du4 au 6, du 8 au 10, du 11 au 13, du 15 au 17, du 18 au 20, du 22 au 24, du 25 au 27.

    -          En juillet  (haute saison) : du 2 au 4, du 6 au 8, du 9 au 11, du 13 au 15, du 16 au 18, du 20 au 22, du 23 au 25, du 27 au 29.

    -          En août  (haute saison) : du 3 au 5, du 6 au 8, du 10 au 12, du 13 au 15, du 17 au 19, du 24 au 26.

    -          En septembre  (basse saison) : du 3 au 5, du 7 au 9, du 10 au 12, du 14 au 16, du 21 au 23, du 24 au 26.

    -          En octobre (basse saison) : du 5 au 7, du 8 au 10, du 12 au 14, du 19 au 21.

    Nous fermons ensuite pour tout l’hiver et ne rouvrirons qu’en avril 2013.

    Consultez en direct les disponibilités de ces dates sur notre site www.iledequemenes.fr

     

    Période de nidification :

    DSC_0007.jpgEntre le 1er mai et le 31 juillet, beaucoup d’oiseaux vont venir nicher sur l’île ; Pour éviter au maximum de les déranger, chaque visiteur accepte de respecter les conseils qui lui seront donnés à son arrivée afin de faciliter la nidification. De même, certaines parties de l’île seront fermées afin d’éviter tout dérangement.

    En choisissant de venir à cette période, vous vous engagez à suivre les recommandations qui vous seront faites et à respecter les zones qui seront classées sensibles.

    A titre informatif, la partie la plus sensible se situe en haut de plage. La circulation sur l’île en elle-même ne pose pas de soucis, c’est l’accès, la circulation et le stationnement sur les plages et les grèves qui provoquent un risque à la fois de piétinement des nids et de dérangement des parents facilitant le prédation, les parents n’étant plus sur le nid.

     

    Les tarifs des séjours :

    Tarif TTC d’un séjour de trois jours et deux nuits par chambre en pension complète :

     

     

    1 adulte

    2 adultes

    1 adulte     + 2 enfants

    3 adultes

    4 adultes

    2 adultes   + 1 enfant

    2 adultes   + 2 enfants

    Grande chambre

    Haute saison (Mai à Août)

    -

    465 €

    479 €

    579 €

    695 €

    539 €

    615 €

    Basse saison

    -

    385 €

    429 €

    509 €

    619 €

    469 €

    535 €

    Petite chambre

    Haute saison (Mai à Août)

    349 €

    439 €

    -

    -

    -

    -

    -

    Basse saison

    279 €

    365 €

    -

    -

    -

    -

    -

    Ce tarif comprend :

    - La location de la chambre pendant deux nuits,

    - la pension complète (5 repas) avec les boissons pour le nombre de personnes occupant la chambre,

    - la visite guidée de la ferme,

    - la prise en charge depuis Molène,

    - le prêt de matériel de découverte (jumelles, cannes à pêche, documentation, bibliothèque...),

    - le prêt de matériel pour enfants (lit parapluie, chaise haute, jeux),

    - les draps (drap housse, housse de couette et taies d’oreillers et de traversin)

    - les serviettes de toilette,

    - la taxe de séjour.

     

    Offrir un séjour :

    C’est obligatoirement la personne qui viendra séjourner sur l’île qui effectue la réservation. Aucune réservation ne sera prise en compte si elle est effectuée par une tierce personne.

    Si vous souhaitez offrir un séjour sur l’île, vous pouvez transmettre cette documentation à la personne concernée qui choisira la date de son séjour en effectuant la réservation sur le site www.iledequemenes.fr. Dans le formulaire de réservation, elle indiquera les coordonnées de la personne qui règlera le séjour (nom, adresse mail et n° de téléphone) dans la section : « commentaire ».

     

    A faire sur l’île :

    La Ferme de Quéménès n’est pas un club de vacances : chacun vit son séjour en liberté et aucune activité ne sera organisée pour vous ou vos enfants.

    Mais que peut-on faire sur une île (presque) déserte de 1.3Km de long ?

    Des dizaines de choses… ou rien !

    Vous pourrez déjà faire le tour de l'île et de son Ledenez et cela peut déjà vous prendre la journée en marchant tranquillement ; nous vous ferons aussi visiter la ferme et ses installations (eau, énergie). Nous mettons à votre disposition du matériel d'observation (jumelles, longue-vue), du matériel de pêche à la ligne (le record étant un bar de 64 cm), une bibliothèque, des seaux et des pelles pour ceux qui préfèrent les châteaux de sable ...

    Mais n’oubliez pas que vous venez avant tout sur une exploitation agricole, et que l’accueil en chambre d’hôte n’est qu’une partie de l’activité de la ferme puisque notre principale activité est la production de (délicieuses) pommes de terre (que vous pouvez commander ici). Dans la journée, en dehors des moments des repas, nous ne pourrons pas rester avec vous pour vous faire découvrir l’île ; par contre, lorsque vous rentrerez de vos promenades et que nous nous retrouverons pour les repas, nous serons là pour partager avec vous vos découvertes et discuter de ce que vous avez observé.

    Avant d’effectuer votre réservation, demandez vous bien si vous ne risquez pas de vous ennuyer pendant ces trois jours sur l’île ; si vous aimez lire, observer la nature, si vous pratiquez la peinture ou la photographie, cela ne vous posera certainement aucun soucis, mais dans le cas contraire, il vaut mieux reporter votre séjour à une date ultérieure que de risquer de gâcher votre séjour parce que vous n’étiez pas prêt (et de gâcher celui des autres par la même occasion).

     

    Venir avec des enfants :

    Vous pouvez venir avec vos enfants, même les plus jeunes. Nous mettons à votre disposition un lit parapluie, une chaise haute et quelques jeux. Nous vous recommandons de partir du port du Conquet plutôt que de Brest pour limiter la durée du trajet en bateau et éviter qu’ils aient le mal de mer. Pour le trajet en bateau et les promenades sur l’île, préférez le porte bébé à la poussette (nous pouvons vous en prêter un si besoin).

     

    Les animaux de compagnie :

    En raison de la faune sauvage présente sur l’île et des animaux de la ferme vivant en liberté, les animaux de compagnie ne sont pas autorisés à vous accompagner pendant votre séjour.

     

    Météo :

    Les prévisions météorologiques nous permettent aujourd'hui d'avoir une idée assez précise du temps environ 48 heures à l'avance (mais nous ne sommes pas en mesure de vous dire quel temps il fera trois mois à l’avance) ; si jamais les conditions de mer prévues ne nous permettent pas de venir vous chercher en toute sécurité, nous vous préviendrons au plus tôt au numéro de téléphone fourni lors de la réservation.  Si le séjour ne s’annonce vraiment pas possible, nous vous remboursons les arrhes versées. Lors de la réservation, pensez à nous indiquer un numéro de téléphone fixe auquel on pourra vous joindre dans les 48 heures qui précèdent votre séjour chez nous, et un numéro de portable.

    La pluie n’est pas un motif d’annulation de séjour.

     

    Molène :

    Vous passez par Molène lorsque vous venez à Quéménès, alors pourquoi ne pas en profiter pour y passer une nuit ou deux ? Visitez le site www.molene.fr pour découvrir cette petite île de 200 habitants, son histoire, ses animations… et trouvez l’hébergement qui vous conviendra le mieux.

     

    Les horaires d’arrivée et de départ :

    Nous n’avons pas encore les horaires des bateaux entre le continent et Molène pour 2012 ; mais grosso modo, comptez sur un départ vers 8h30 de Brest ou 9h45 du Conquet, et un retour vers 17h30 depuis Molène. Bien entendu, cela dépendra des horaires qui seront fixés par la compagnie, les horaires donnés ici ne sont qu’indicatifs.

     

    Transport jusqu’à Quéménès :

    Pour venir nous voir, il vous faut soit rejoindre Brest (aéroport de Brest-guipavas, gare SNCF de Brest, voie express N12 Rennes-Brest ou N165 Nantes-Brest) ou Le Conquet (une demi-heure de route après Brest, liaisons en bus depuis Brest sur www.viaoo29.fr). Vous prendrez alors le bateau pour rejoindre Molène par les lignes régulières de la Penn ar bed (www.pennarbed.fr 02 98 80 80 80). Une fois à Molène, vous serez pris en charge soit par le bateau Taxi de Molène soit sur notre bateau pour faire le trajet jusque Quéménès.

    Durée de la traversée : Au  départ de Brest, comptez deux heures pour rejoindre Molène ; au départ du Conquet comptez 45 minutes. Il faudra ensuite un peu moins d'une demi-heure pour arriver sur Quéménès. Attention : à marée basse, il faut mettre les pieds dans l’eau et marcher dans les rochers DSC_0049.jpgpour débarquer sur Quéménès.

    Attention : le trajet entre Molène et Quéménès s’effectue soit sur notre bateau de 7m en alu, soit sur le semi-rigide du bateau-taxi de Molène ;  ce trajet d’un peu moins d’une demi-heure peut être agité même à la belle saison en raison du vent et du courant. Si vous avez des problèmes de dos ou de mobilité, soyez conscients que cela peut être difficile. De plus, à l’arrivée sur l’île à marée basse, il vous faudra descendre dans l’eau et les rochers avec vos bagages, et marcher ainsi sur environ 200 mètres (prévoyez des bottes ou des sandales en plastique).

     

    Réservation des billets de bateau :

    Vous devez impérativement réserver vos billets de bateau pour le trajet entre le continent et Molène auprès de la compagnie maritime Penn ar Bed soit par téléphone au 02 98 80 80 80, soit par Internet www.pennarbed.fr . Nous n’avons pas encore les horaires des bateaux pour 2012, mais comptez grosso modo sur un départ vers 8h30 de Brest ou 9h45 du Conquet, et un retour vers 17h30 de Molène. Nous vous confirmerons ces horaires dès que la compagnie maritime aura diffusé sa grille d’horaires (pas avant le printemps 2012). Nous nous occupons de l’organisation du transport entre Molène et Quéménès.

     

    Garer sa voiture :

    Si vous partez de Brest : vous pourrez vous garer directement sur le port de commerce près de la gare maritime, où les places sont gratuites mais limitées, surtout en saison. L’idéal étant d’arriver la veille et de passer une nuit sur Brest (l’hôtel le plus proche de l’embarquement est l’hôtel des gens de mer www.lesgensdemer.fr 02 98 46 07 40).

    Si vous partez du Conquet : il y a quelques places devant la gare maritime, mais qui sont rapidement occupées, surtout en saison, et la ville est en zone bleue (stationnement limité à deux heures). En saison, vous avez un parking à l’entrée du Conquet qui est payant et une navette vous emmène ensuite jusqu’au port. Il y a aussi des parkings privés, n’hésitez pas à appeler la gare maritime 02 98 80 80 80 ou l’office du tourisme du Conquet 02 98 89 11 31 pour connaître les détails de stationnement.

     

    Ce qu’il faut emmener dans son sac :

    Choisissez bien votre valise ; chacun doit pouvoir porter son sac notamment à marée basse lorsqu’il faut marcher dans les rochers. Prévoyez donc un seul sac par personne avec le strict minimum. Eviter les sacs type cabas qui ne sont pas fermés.

    -> Les draps et les serviettes de toilette sont fournis (mais pas les gants de toilette). Gel douche et shampoing écologiques sont mis à votre disposition.

    Il faut absolument que chacun puisse porter son propre sac à marée basse lorsqu’il faut marcher dans les rochers. Prévoyez un sac fermé par personne, évitez les cabas.

     

    Liste des choses à emmener dans son sac (1 sac par personne) :

    - Des chaussures confortables et qui vous maintiennent la cheville (des chaussures de randonnée par exemple).

    - Des chaussons pour les moments où vous serez dans la maison.

    - Des bottes en caoutchouc (ou des sandales en plastique)

    Attention : si nous arrivons de Molène à marée basse, nous ne pourrons pas atteindre la cale avec le bateau et il faudra alors débarquer sur la plage et marcher dans les rochers avec votre valise ; alors si vous ne voulez pas mettre les pieds dans l'eau ... il vaut mieux prévoir les bottes (ou des sandales en plastiques)!

    - Une veste imperméable (vraiment imperméable) et coupe vent, et un pantalon aussi si vous en avez un.

    - Une tenue chaude complète avec un change au cas où vous seriez mouillés, et une tenue plus fraîche

    (N’oubliez pas que vous séjournerez sur une exploitation agricole alors préférez des vêtements pratiques et résistants).

    - Crème solaire, lunettes et chapeau car avec le vent, on ne sent pas que le soleil chauffe, et les coups de soleils arrivent sans que l’on ne s’en rende compte.

     

    Les draps et serviettes de toilette sont mis à votre disposition, ainsi que gel douche et shampoing écologiques.

     

    Comment effectuer une réservation :

    Pour réserver un séjour, rendez-vous sur notre site www.iledequemenes.fr. Sur la page d’accueil, choisissez dans le cadre orange le mois et l’année qui vous intéressent et validez sur la flèche blanche. Le tableau des disponibilités apparaît ; les séjours en vert sont disponibles, les séjours en rouge sont déjà réservés. Lorsque vous avez trouvé une date qui vous convient, cliquez dessus, elle devient grise, et validez en bas de page. Vous n’avez plus qu’à remplir le formulaire sur la page suivante. Nous vous enverrons ensuite le contrat de réservation par e-mail. N’oubliez pas d’indiquer l’âge des enfants dans la zone commentaire.

     

    Pour nous contacter :

    Par courrier : Ferme insulaire de Quéménès, 29259 Archipel de Molène.

    Par mail : info@iledequemenes.fr

    Par téléphone : 06 63 02 15 08

     

    Pour suivre la vie de l’île :

    Venez lire notre blogue : http://iledequemenes.hautetfort.com

     

    Pour goûter nos (délicieuses) pommes de terre :

    Commandez vos colis sur notre boutique en ligne www.iledequemenes.fr !

     

    Vous pouvez télécharger l'ensemble de la documentation au format PDF en cliquant ici

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  • C'est tout sec

    Petit message pour ceux qui viennent à la chambre d'hôtes dans les 15 jours à venir :

    Y'a plus d'eau !

    C'est tout sec.

    Dans les pâtures, dans les champs, dans les citernes, c'est tout sec partout.

    Il ne pleut pas, et comme ça dure depuis février, ça commence à être critique.

    (Heureusement qu'il y a toujours du vin à table...)

    Donc si vous pouviez vous doucher avant de venir, ça nous aiderait à économiser quelques litres. D'ailleurs on a remis des couches jetables à miss Chlo pour économiser quelques lessives.

    La végétation est toute brûlée de partout, et il n'y a plus grand chose à manger pour les mouts. Hier après-midi, on croyait que c'était la brume qui se levait, mais non ! C'est tellement sec que quand les moutons marchent dans les champs, ils soulèvent de la poussière, comme dans les Westerns :

    DSC_0003.JPG

    DSC_0007.JPG

    Enfin pour les mouts ce n'est pas trop grave, il y en a la moitié qui part à l'abbatoir la semaine prochaine, ça va laisser à manger pour les autres...

    Par contre, nous on ne serait pas contre un peu d'eau pour faire pousser les semis, rincer les panneaux solaires qui ont un peu de mal à produire avec toute la poussière qui les recouvre, et remplir les citernes (c'est que je me doucherais bien, moi).

    Et le prochain qui me dit qu'il pleut toujours en Bretagne, je vais lui envoyer mes carreaux à laver, il va voir s'il pleut vraiment en Bretagne...

    Bisou tout sec.

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  • Et toi, tu Dulses ?

    Cela fait un petit moment que je vous en parle, aujourd'hui, je vous raconte tout.

     

    Depuis l'an dernier, en plus des patates et des chambres d'hôtes, nous récoltons les algues de rives. Nous avons obtenu une licence des services de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer qui nous autorise à ramasser certaines algues à pied pour les vendre. Pour l'instant, nous ramassons surtout de la Dulse (Palmaria Palmata) que nous vendons à Algue service qui est basée à Roscoff. Ils se chargeront de les laver, les trier et les préparer pour que vous puissiez les déguster fraîches, séchées ou en conserve. N’hésitez pas à aller visiter leur site http://www.bord-a-bord.fr/ plein d’infos et d’idées de recettes. Si vous avez un magasin La vie claire à côté de chez vous, vous pourrez trouver une partie de leur gamme dans les rayons du magasin.

    Mais revenons-en à cette récolte, je vous sens dubitatifs.

    Nous avons la chance d’avoir un beau champ de Dulse au bout de l’île, alors quand les marées sont suffisamment importantes pour que la mer découvre ce champ, nous allons échouer notre fier C’hrommig sur le lieu de récolte.

    Chloé vous raconte : « Comme il n’y a plus assez d’eau pour que Papa vienne nous chercher à la cale, nous devons descendre dans les cailloux jusqu’au banc de sable où il pourra venir nous chercher. Heureusement, j’ai mis mes bottes alors je peux marcher dans les flaques sans me mouiller les pieds. Mais Papa vient quand même me chercher parce que mes bottes ne sont pas assez hautes pour que je puisse monter dans C’hrommig toute seule.

     DSC_0002.JPG

     

    Une fois que l’on a chargé toutes les caisses et les sacs pour ramasser les algues, nous partons sur le champ d’algues. Comme la mer est calme, je peux me tenir toute seule sur le marche pied que Papa m’a fabriqué ; mais quand la mer est agitée, je vais dans le porte bébé dans son dos (avant j’allais dans le dos de Maman, mais maintenant qu’elle a un bébé dans son ventre, elle ne peut plus me prendre).

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    Une fois que C’hrommig est échoué sur le champ d’algues, on installe ma tante pour que je puisse jouer avec mes joujoux au sec. Et puis quand j’en ai marre, je vais aider Maman. On ramasse une algue rouge que l’on met dans les caisses et après on vide les caisses dans des sacs.  Je trouve aussi des petites étoiles de mer et des crabes verts, c’est plein de trésors !

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    Mais la marée remonte vite, nous n’avons pas beaucoup de temps pour ramasser et on finit les pieds dans l’eau jusqu’à ce que C’hrommig flotte à nouveau. On rentre à la maison en faisant le tour de l’île et on en profite pour faire une photo de la ferme vue du Sud :

    DSC_0014.JPG

     

    Mais je vais laisser Maman vous raconter la suite parce que c’est l’heure de ma sieste. »

    Nous rentrons mettre Chloé au lit avant de continuer à mettre les algues en sac. Pour gagner du temps, David a fabriqué cette ensacheuse que le monde entier nous envie :

    DSC_0017.JPG

     

    Et regardez comme elle est jolie cette Dulse dans la lumière automnale :

    DSC_0016.JPG

     

    Mais pas le temps de s’émerveiller, il faut peser tout ça car nous avons rendez-vous dans une heure au Conquet pour livrer le chargement. On installe le peson, et c’est parti :

     DSC_0019.JPG

    En deux jours, nous avons ramassé un peu plus de 800Kg de Dulse. Bon, j’en remets une, c’est juste pour que vous profitiez bien du cadre :

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    Ce n’est quand même pas tous les jours comme ça, alors quand il fait beau, on en profite !

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  • Patates 2011 !

    C’est fait ! Nous avons terminé Mardi la récolte et Mercredi le calibrage. L’arracheuse et la calibreuse sont déjà hivernées dans les remises, du coup la cour de la ferme semble toute vide …

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    Et toutes les patates, les petites, les grosses, les rondes, les biscornues sont rentrées dans l’écurie :

    DSC_0006.JPG

    DSC_0011.JPG
    Prochaines étapes de la ferme :

    - lancer les réservations pour les chambres d’hôtes 2012 (j’y travaille activement, dans quelques jours vous pourrez effectuer vos réservations sur notre site www.iledequemenes.fr),

    - mettre en place la vente des colis avec tomme et saucisse sur la boutique en ligne www.iledequemenes.fr (ça aussi, dans quelques jours ça devrait être prêt),

    - profiter des deux marées d’octobre pour finir de ramasser les algues,

    - et bien sûr, à trouver des amateurs de délicieuses patates pour toutes nos petites blondes !

    Vivement l'hiver, que l'on hiberne !


    A bientôt,
    Soizic.

    PS pour les canadiens : le concours de la grosse patate est terminé depuis le 30 septembre ! Et notre patate pesait 682g, c’est Danièle Bighelli de Marseille qui a gagné avec son estimation à 652g ! Et grosses bises à ma Bergamotte, qui même de l'au-delà arrive à nous faire rire !

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