Quel est le point commun entre un petit lutin vert, un coatch à moustache et mes chaussettes mouillées ?
Tout a commencé par des prévisions météo qui n’étaient pas sans rappeler la tempête du 10 mars 2008… Très grosse houle, gros coefficients de marée ; heureusement, il n’y avait pas de vent de prévu. Des conditions de surf idéales s’annonçaient. Et elles ont été au rendez-vous. Jeudi, ça a même été très gros :
Heureusement que Eric, de chez Hoalen, a pu se libérer pour venir surfer avec David, parce que c’était quand même un peu gros pour y aller tout seul…
Samedi, la houle était un peu retombée, et David a pu retourner à l’eau pour une session privilégiée sous haute surveillance. A terre, un petit lutin vert ne quittait pas son Papa des yeux :
David s'est même fait une nouvelle copine qui avait l'air plutôt intriguée par son style (mais je ne m'inquiète pas, il n'a jamais apprécié les femmes à moustache) :
Remarquez, nous aussi nous avons parfois de la moustache été intriguées par certaine figures :
Mais il y a aussi eu de très beaux moments que Chlo et moi avons applaudis chaudement (heureusement qu'il n'y a personne d'autre que nous sur la plage parce que l'on passerait pour deux groupies en furie !)
Mais quel est le rapport avec mes chaussettes, me direz-vous ?
Et bien n’écoutant que mon courage pour vous offrir les plus beaux clichés des exploits de Dave, je me suis approchée le plus possible du bord de l’eau pour mieux cadrer l’action, voyez-vous ? Entre deux séries de vagues, j’ai même pris cette photo parce que la lumière était jolie, tout ça tout ça.
(notez bien la présence de la vague scélérate au premier plan, elle a son importance dans la suite du récit)
Le problème, figurez-vous, c’est qu’au moment où j’ai appuyé sur le déclencheur, j’ai eu comme une sensation froide et humide au niveau des pieds. C’est que dans ce pays, la marée monte, et elle redescend aussi, mais en l’occurrence, elle montait. Très vite. Et perchée sur mon caillou, absorbée par mon sujet, je n’y ai pas fait attention.
On voit bien la vague qui a inondé mon promontoire au premier plan.
A part ça, rassurez-vous, nous ne faisons pas que surfer et faire des pâtés en ce moment, on travaille aussi un peu quand même ! A trois semaines de la réouverture des chambres d’hôtes, nous avons entamé le grand ménage de printemps dans la maison d’hôtes. Et après un hiver sans être habitée, il y a un peu de boulot avant de pouvoir accueillir les premiers hôtes.
J’ai retrouvé ma copine la serpillère, ouhou !
Et puis il faut songer aux patates aussi, parce l’on ne va pas se nourrir que d’amour et d’eau (de mer) fraîche (mes pieds me confirment qu'elle est fraîche). Alors Jonh (Deere, le tracteur) prépare le terrain, et nous sommes allés chercher les plants de patate sur le continent Vendredi. Si tout va bien, nous allons pouvoir commencer à planter cette semaine.
Bon allez, je vais faire dodo. Je vous envoie une dernière photo de Papa et Chlo qui rentrent à la ferme, juste parce qu'elle est toute mimi Chlo avec son pull de Lutin :
Bises,
Soizic.