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  • J'ai pris un coup de vieux

    En rentrant de la plage, les loulous ont ramassé quelques déchets.

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    J'ai été démunie quand je me suis rendue compte qu'ils ne savaient pas à quoi servait celui du milieu. C'est vrai qu'ils n'ont jamais connu les cassettes ! Ils ne sauront jamais ce que c'est que de rengobiner une cassette avec un crayon... En plus, c'est une cassette de Paula Abdul. Sur le coup, je dois avouer que ça ne m'a rien dit. Mais écoutez ça, ça va vous rappeler des souvenirs : 

     

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  • La récolte 2016

    Nous avançons bien sur la récolte des pommes de terre !

    Avec les conditions météo optimales des ces derniers jours, la machine n'a aucun souci à sortir les patates de terre, et nous arrivons à récolter 5 à 6 rangs par jour. Le rendement est bon (de toute façon, ça ne pouvait pas être pire que l'an dernier), mais il y en a beaucoup qui sont piquées par les vers. C'est encore de la faute des lapins. Non pas que les lapins élèvent les vers, mais ces 3 dernières années, il y avait tellement de lapins que nous ne pouvions pas faire pousser de couvre-sol entre les cultures de patates. Alors là où nous voulions faire pousser de la Phacélie, par exemple, qui aurait servi d'engrais vert et aurait limité les vers, rien n'a poussé car tout était mangé par les lapins, malgré nos filets de protection. Comme nous ne mettons aucun traitement sur nos cultures, les petits vers se sont bien développés pendant tout ce temps et se sont régalés de nos jeunes tubercules. Non seulement ce n'est pas joli, mais en plus ce n'est pas bon, et les patates se conservent moins bien ; donc au tri nous enlevons pas mal de patates abîmées par ces vers. Dès que nous aurons fini la récolte, nous sèmerons de la phacélie sur le champ pour que lorsque nous reviendrons sur cette parcelle dans 4 ans, nous soyons moins touchés par ce problème.

    Heureusement que j'ai mon équipe de choc pour me montrer les patates abîmées : 

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    Les loulous surveillent les patates qui passent dans la calibreuse.

    Et lorsque nous sommes à la récolte dans le champs, ils emmènent leurs joujoux et profitent de la plage qui est juste en bas.

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    En route pour le champ de patates avec les pelles, les seaux et les râteaux ! 

    Lorsque nous avons terminé, nous allons les rejoindre et profitons d'une petite baignade pour enlever toute la terre qui nous colle à la peau. Ca fait toujours ça de moins dans la douche ! 

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    Aujourd'hui, nous sommes miraculeusement passés entre les grains, et avons réussi à récolter 6 rangs.

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    Un grain au Sud, un grain au Nord ; et nous, au milieu, sous le ciel bleu ! 

    Si l'on arrive à tenir le rythme, nous devrions avoir terminé pour la fin du mois et pourrons mettre les pommes de terre sur la boutique en ligne début septembre.

     

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  • Le supplice de l'oie

    Ah, quelle chance nous avons de vivre à la campagne, entourés de tous ces gentils animaux. Et puis en plus, on n'est pas embêtés par les voisins. Par le camion poubelle non plus, me direz-vous. Ça, c'est la théorie. Dans la pratique, il faut que je vous révèle aujourd'hui à quoi ressemble une nuit d'été à Quéménès. Normalement, à la fin, vous irez embrasser vos voisins bruyants, et vous remercierez même le chauffeur du camion poubelle de faire une marche arrière juste sous votre fenêtre.

    Donc il était une fois, un jeune couple (on n'a pas dit que tout devait être vrai) harassé de fatigue après une dure journée de labeur. Après avoir couché leurs deux petits monstres amours, nos deux héros s'apprêtent également à sombrer dans le plaisir d'une douce nuit réparatrice. C'est l'été, il a fait un temps splendide toute la journée, et nos deux protagonistes décident de laisser la fenêtre ouverte pour rafraichir leur chambre, et profiter du chant des oiseaux.

    Ils sombrent lentement dans les méandres de leurs songes, quand soudain : "POUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC*". L'une de leurs gentilles oies décide de leur souhaiter bonne nuit. Notre héroïne s'élance telle Xéna la guerrière sur la poignée de la fenêtre pour couper court à ces démonstrations d'affection, et se rendort tranquillement.

    A 1h32, il fait chaud sous la couette. Un petit courant d'air serait le bienvenu. Je tends le bras pour rouvrir la fenêtre, et avec toute la délicatesse qui est mienne au milieu de la nuit, ouvre la battant. J'ai immédiatement entendu ce bruit de plume qui permet à mon radar de déterminer que, oui, les oies sont encore en train de dormir sous notre fenêtre. Avec un peu de chance, elles sont aussi crevées que nous et n'ont même pas entendu la fenêtre s'ouvrir. Une minute passe, j'y crois. Mon cerveau me dit que l'on a gagné, et que l'on peut reprendre notre rêve là où nous l'avions laissé. Je retrouve Georges Clonney dans la salle de garde de l'hôpital, "POUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC". Je les exècre.

    J'ai refermé la fenêtre, non sans un juron bien senti à base de volatiles et de dinosaures. Non mais.

    2h47. Il fait chaud là. En plus, j'ai envie de faire pipi. Mon cerveau diabolique met au point une diversion à base d'allumage de lumière dans les toilettes pendant que j'ouvrirai en douce la fenêtre de la chambre. Les affreux volatiles n'y verront que du feu, et je pourrais enfin dormir au frais.

    2h49. J'ai fait ma petite commission et j'ai ouvert la fenêtre ; elles n'ont rien entendu, trop occupées à regarder pourquoi la lumière du bas était allumée. Ah ah ah, j'ai à peu près le même regard que Cortex quand il est à deux doigts de conquérir le monde.

    2h53. Il y en a une qui n'arrive pas à se rendormir et qui vient de décider de prendre un bain dans l'auge située... sous notre fenêtre. Vous n'imaginez pas le bruit que peu faire une oie quand elle se baigne. Je suis démunie.

    4h18. A cette heure-ci, tout le monde dort. Sauf moi, parce que j'ai trop chaud. Je connecte deux neurones : celui de mon bras, et celui que j'ai hérité d'un lointain ancêtre caméléon pour ouvrir la fenêtre sans bruit.

    4h21. "POOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC". J'y ai cru. Je vous assure que j'y ai vraiment cru.

    12h36. Plat du jour : oie rôtie.

     

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