Bonjour à tous,
Je sais, nous n'avons pas été très bavards cet été, j'espère que nous ne vous avons pas trop manqué ! Nous sommes à fond dans la patate : récolter, calibrer, trier, emballer, empaqueter et expédier, sans oublier de s’occuper de la maison d'hôtes et des loulous, ça vous comble bien la journée !
Je vous ai préparé quelques photos de notre été pour vous montrer tout ça :
D'abord, on récolte les (délicieuses) pommes de terre
Merci beaucoup Hélène pour ces photos
Ensuite, il faut les calibrer pour séparer les petites, les moyennes et les grosses, et enlever toutes celles qui ne sont pas belles. On se croirait au concours de miss patates où toutes celles qui ne rentrent pas dans le standard sont éliminées. C'est terriblement cruel, mais délicieux au final.
En juillet, il faisait une chaleur terrible sur le caillou. Que tous ceux qui habitent au sud de la Loire arrêtent de rire tout de suite, je ne sais pas comment vous faites pour supporter ces températures. Passé 20°C, je me liquéfie.
Il n'y a plus qu'à préparer les commandes : pour le magasin La Vie Claire de Brest, pour l'épicerie Fumaisons et Compagnie au Conquet, pour l'Intermarché de Plougonvelin, et les colis de la boutique en ligne de Quéménès pour tous ceux qui habitent plus loin (oui, oui, il y a des gens qui habitent en dehors du pays d'Iroise). Tous les tubercules qui ont été sélectionnés lors du casting de miss patate sont priés de se diriger vers le sac le plus proche. Pas plus de 2,5Kg par sac, merci.
Vous êtes parfaites les filles. Et maintenant, en route pour le grand voyage.
Serrez-vous les filles, il faut deux sacs pour cette commande.
Alors certaines restent dans le grand Ouest (29, 56, 44), mais alors il y en a plein d'autres qui vont faire un sacré voyage : jusque la Belgique, la Suisse et même Paris (si quelqu'un arrive à faire une photo d'une de nos patates devant la tour eiffel, il gagne notre reconnaissance éternelle, ce qui a bien plus de valeur qu'un cadeau quelconque). Nous avons expédié les petites dans 48 départements différents ces 15 derniers jours : elles en font des kilomètres nos patates ! Et comme la préparation des colis, ce n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus funky dans notre travail, Dave et moi avons trouvé un super jeu : j'annonce le code postal de la destination du colis, et on doit essayer de retrouver le département. Personnellement, je ne connais que le 29 et le 59, alors c’est toujours Dave qui gagne, mais on s'amuse comme des petits fous. Allez, fini de jouer, il est temps d'envoyer les colis, la marée n'attend pas !
En route pour l'île Molène, à 4 kilomètres de Quéménès. C'est Marie-France au bureau de poste de Molène qui va être contente de scanner tout ça... (coucou Marie !)
Bon voyage les filles !
Si vous êtes l'heureux destinataire de l'un de ces colis* et que vous voulez participer à l'amélioration de mes connaissances géographiques (autant dire que l'on part de loin), vous pouvez m'envoyer une photo des petites patates dans votre environnement : habitez-vous à la montagne, à la campagne, à la ville ? Montrez-moi les (délicieuses) patates chez vous soit par mail à info@iledequemenes.fr soit en publiant votre photo sur notre page Facebook http://www.facebook.com/Quemenes (avec le numéro et le nom de votre département, merci !).
* vous pouvez vous aussi faire voyager la patate de Quéménès en commandant votre colis ici : (délicieuse) boutique en ligne de Quéménès
Grâce à vous, j'ai peut-être une petite chance de battre David un jour !
Mais à part les patates, il ne s'est rien passé à Quéménès cet été ? Oh que si ! Nous avons eu des visites.
Fin juillet, ce sont les matelots de l'association "matelots de la vie" qui sont venus nous rencontrer. Ils ont tourné un superbe reportage que vous pouvez visionner ici :
L’Association "Matelots de la Vie" organise à bord de bateaux des aventures dédiées aux enfants hospitalisés. Le projet a pour but de créer un événement qui « sort » l’enfant de sa maladie en l’embarquant virtuellement sur un bateau dont il va « diriger » l’équipage à travers ses réponses à des énigmes quotidiennes sur le site . Il va ainsi pouvoir exister, être actif et retrouver l’espoir à travers des « Matelots » ayant été comme lui en grand danger et maintenant en pleine forme. Découvrez ce formidable projet sur www.matelots-vie.com.
Et surtout, ne manquez pas ce bilan des matelots, après trois semaines sur le BoraBora (préparez vos mouchoirs, moi j'ai pleuré) : le bilan après 3 semaines d'aventures
Nous avons également eu la visite d'un duc. Oui madame, nous recevons du beau monde à Quéménès.
Dixit oiseaux.net :
"Habitat : Le hibou moyen-duc vit dans les zones boisées, les taillis, les bosquets et les bouquets d'arbres,".
Autant dire qu'il est gâté chez nous... Il a quand même trouvé le seul semblant de forêt que nous ayons, à savoir une demi-douzaine de sureaux qui résistent tant bien que mal aux conditions météo hivernales grâce à un amendement massif aux fientes d’étourneaux en hiver. Merci les étourneaux.
La fiche complète du Hibou Moyen Duc est ici : Asio otus (son petit nom latin)
Et bien voilà, je crois que je vous ai (presque) tout raconté, je compte sur vous pour mon cours de géographie, et on se quitte sur un magnifique lever de soleil en compagnie des oies et de Gaston :
Gardez la patate,
Soizic.