Gaston, notre nouveau compagnon

Est un petit... cochon !

"Bonjour à tous, je m'appelle Gaston, je suis le nouveau petit cochon de Quéménès. Avant de vous raconter ma première journée sur l'île, J'aimerais envoyer un gros bisou à mes anciens maîtres :

Alors ce matin, je suis d'abord allé faire une petite promenade, pour découvrir un peu mon nouvel univers.

C'est très joli, il y a beaucoup de vent mais aussi plein de recoins pour se mettre à l'abri et se cacher. Par contre, je ne sais pas ce qu'ils ont fait, mais c'est très salé par terre. Zut, voilà mon nouveau maître ; il n'a pas l'air très content. C'est peut-être à cause de la clôture électrique qu'il a posée hier autours de mon enclos ; il vient peut-être de se rendre compte qu'elle ne marchait pas... Je me demande comment il a su ? Bon, je vais rentrer chez moi avant qu'il ne trouve une solution pour la réparer.

oui, je suis tout petit (c'est parce que je n'ai pas encore mangé beaucoup de patates) : je n'ai que 5 mois.

Donc j'étais bien sagement rentré chez moi (si si !) mais comme je n'ai pas une tête de cochon pour rien, je suis aussi vite ressorti (la clôture ne fonctionne toujours pas ce soir). J'ai rencontré mes voisines à plumes sur le pas de la porte. J'ai bien essayé "d'entrer en contact" avec elles, mais elles ont l'air un peu farouches :

 

Alors j'ai finalement trouvé une activité qui me convient parfaitement : je tiens les murs. Et avec ce vent, je peux vous dire que je ne manque pas de boulot. J'ai décidé de commencer par le mur du puits :

 

Demain, je tiendrais celui de l'écurie.

A planté !

Ca y est, les dés sont jetés et les patates sont plantées !

Et alors attention, grâce à Fred, qui est venu nous aider accompagné de son Iphone, voilà une petite vidéo du champs le plus élevé de l'île.

Respirez un grand coup parce que l'on manque un peu d'oxygène là-haut. Et j'ai mis quelques annotations pour ceux qui auraient du mal à se repérer. Vous me remercierez plus tard.

On entend même les oiseaux, le vent et le tracteur. On n'entend pas les petites patates qui soupirent de plaisir, mais presque :

Moi aussi je veux un Iphone pour Noël. Et le haut débit.

J'ai quand même pris quelques photos :

Grosses bises,

Patate Mother.

Mais en attendant ...

Et en attendant l'arrivée de ce petit cœur, et bien il y a du travail ! Parce que si l'on veut lui mettre quelque chose sur les fesses, il va falloir vendre les pommes de terre !

En effet, nous ne sommes pas salariés du Conservatoire du littoral, qui est le propriétaire de l'île, mais nous avons créé notre société « la ferme Insulaire de Quéménès ». Et même si la chambre d'hôtes affiche complet, les bénéfices que l'on en retire ne nous permettent pas de nous verser un salaire sur l'année, il faut donc que l'on réussisse à commercialiser notre production de pommes de terre.

Avec l'article paru dans le télégramme ce vendredi, nous avons reçu beaucoup de coups de téléphone de personnes qui souhaitaient passer commande ; alors comme il y avait de la pluie d'annoncée pour cette semaine (enfin !), nous avons profité de notre Dimanche pour sortir deux bennes de pommes de terre pour pouvoir répondre à ces demandes.

D'abord, il faut les arracher :

Ensuite on les regroupe en petits tas en faisant un premier tri pour éliminer les abimées :

On les ramasse dans la benne de John et ensuite on les trie par calibre avant de les stocker dans l'écurie :

Et heureusement que nous l'avons fait Dimanche, parce que aujourd'hui, il tombe des cordes ! Ce qui est bien, c'est que ça va remplir notre citerne d'eau de pluie qui était vide depuis quelques jours.

Pour l'instant, on ne sait pas combien de commandes nous avons reçues, ce sera la surprise demain quand David ira à la poste chercher le courrier ...

Vous avez aussi été nombreux à vous rendre à la ferme de Kéroudy à Milizac pour le marché du vendredi après-midi ; N'oubliez pas de nous commander vos pommes de terre avant de vous y rendre, soit par téléphone au 06 63 02 15 08 soit par mail à [e-mail], pour que l'on puisse les préparer et vous dire quand elles seront disponibles.

le télégramme ce matin

Dans le journal d'aujourd'hui, un article sur Quéménès :

Île de Quéménès. La vie reprend racine
17 juillet 2009

Midi et demi ce jour-là, beau temps dehors, convivialité à l'intérieur. Les hôtes s'assoient à la table commune. Véronique a fermé le livre qu'elle lisait, assise...

Source : www.letelegramme.com