un début de saison aéré !

Et bien voilà, c'est aujourd'hui que l'on devait aller chercher les premiers hôtes de la saison !

Bon, il y a comme qui dirait un peu de vent aujourd'hui... Un force 8 bien établi ; pour une fois que la météo ne se trompait pas... Du coup, on a décalé l'arrivée à demain qui devrait être plus calme, avant le retour du vent vendredi. Mais ce qui est bien, c'est qu'il y a du soleil, alors autant vous dire que côté énergie :"ça crache à donf" comme diraient les jeunes, "ça envoie" comme diraient les voileux... Nous on dit : "ça chauffe", parce que du coup le délestage du système énergétique se met en marche pour dissiper l'énergie produite qui ne peut pas être stockée dans les batteries. C'est bien pour nos hôtes, ça réchauffe un peu l'atmosphère parce que, sinon, il n'y a pas de chauffage dans la maison.

Et avec toute la pluie que l'on a reçue, on n'a pas pu planter de pommes de terre depuis la dernière fois que je vous en ai parlé, et il va falloir que l'on attende encore parce que c'est trop humide dans les champs. Mais on est allé voir les 500 kg que l'on a plantés et les plants ont germé, donc c'est bon signe ; mi-juin elles devraient être prêtes. Donc depuis une semaine et demie, plus de plantations mais préparation de la maison d'hôtes (du coup j'ai repeint aussi le sol des toilettes, j'avais du temps...) et activités diverses.

David a préparé ses semis de légumes pour le potager avec Chloé :

 

Des tomates, des poivrons, des citrouilles, des melons ...

Et nous avons profité des gros coefficients pour aller ramasser les algues dont nous allons avoir besoin pour préparer les repas de la table d'hôtes. De la laitue, de la dulse, de la nori, des haricots de mer et ce midi nous allons ramasser les saccharinas. La laitue, la Dulse et la Nori, nous les avons rincées, mixées pour les réduire en paillettes, conditionnées en barquettes et congelées. Elles nous serviront à préparer le beurre aux algues et le tartare d'algues qui accompagneront les repas. ZapGillou, arrête de baver sur ton écran !

Les haricots nous les avons rincés, coupés et congelés ; ils accompagneront les plats soit sautés à la poêle soit ébouillantés. Et les saccharinas serviront à préparer les papillotes de poulet. Huuum, ça donne faim !

Maintenant qu'elles sont presque toutes prêtes, on va gagner du temps lors de la préparation des repas parce que l'on n'aura pas besoin de descendre sur l'estran à chaque fois pour les chercher. Au fur et à mesure des saisons (on entame la quatrième demain), on gagne en expérience et en productivité, on devrait être moins fatigués et plus disponibles cette année !

Sinon, du côté des agneaux tout va bien ; ils étaient en pleine forme ces derniers jours et le prè s'était transformé en "ovidromme" :

 

Nous avons libéré tout ce petit monde après avoir bagué et coupé les queues de tous les jeunes, et castré les mâles.

 

Mais ça n'a pas été facile parce qu'il fallait faire sortir uniquement les femelles et les agneaux parce que les pères vont être abattus pour leur viande, alors il fallait les garder enfermés. La prochaine fois, on invitera le Stade Français, ça leur ferait un bon entrainement parce que pour les premiers ça allait bien mais quand il n'y a plus eu grand monde et que les femelles et les petits ont commencé à paniquer, il ne restait plus qu'une solution : les plaquer un par un pour les sortir. Je n'ai jamais autant couru de ma vie ! En plus le terrain était gras et on n'avait pas mis les crampons alors on a fait quelques belles figures ; mais maintenant les mâles sont tous les 4 dans le près et nos 20 mères, 17 agnelles et 12 agneaux se baladent sur l'île et profitent de toutes ses bonnes herbes. 

Nos deux orphelins aussi vont bien, ils sont vraiment adorables. Ils sont toujours nourris au lait pour l'instant mais on les a vus commencer à manger un peu d'herbe aussi. Dès qu'ils nous entendent ils viennent nous voir et nous accompagnent quand nous passons d'un bâtiment à l'autre ; je crois qu'ils vont avoir de nombreux fans à la chambre d'hôtes s'ils restent aussi sociables !

Chez les poussins, on n'a pas pu sortir à cause du mauvais temps, mais ils sont maintenant bien emplumés et dès qu'il fera meilleur, nous les sortirons pour de bon. Par contre, il va falloir que l'on surveille le Jar parce qu'il a tué une de nos poules la semaine dernière. Je ne sais pas si c'est par jeu ou pour défendre son territoire mais les oies pondaient à ce moment là. J'ai l'impression que depuis quelques jours, ils se sont calmés ; peut-être ont-ils fini leur crise de libido ? D'ailleurs c'était la fête de Gladys lundi ; je remarque que vous n'y avez même pas pensé, bravo ! Heureusement que nous lui avons souhaité...

Quand à Chloé, elle a fêté son 5ème mois cette semaine et elle commence à se tenir assise, si on l'aide un peu ...

 Bon, je vais quand même vous montrer quelques photos de la tempête. Nous sommes allés hier soir faire le tour de l'île à l'étale de haute avec Choupette sur le dos. Voilà notre compte-rendu :

On vient de se prendre un bon grain sur le dos, ce n'était pas chaud mais maintenant nous avons le doit à un superbe arc en ciel :

 

Les oiseaux profitent de la houle qui remet en circulation la nourriture produite par la décomposition de la laisse de mer. Vu l'engouement pour ce menu, ça donnerait presque envie... Presque.

 

Nous arrivons à la cale et là c'est bien costaud ; La mer est à la limite du haut du cordon de galets mais ça ne passe pas par dessus. Une petite phoque vient elle aussi profiter du spectacle. C'hrommig se fait agiter sur son mouillage, et il aurait bien besoin d'un petit carénage !!! L'eau de mer s'infiltre à travers le cordon de galets et va remplir le loc'h. Quand nous sommes arrivés le passage était encore à sec mais quelques minutes après, il y a déjà une dizaine de centimètres d'eau. Zut, j'ai pas mis mes bottes.  Quand nous repartons sur le chemin pour rentrer à la ferme, nous sommes sous le niveau de la mer.

A bientôt,

Soizic.

Un petit air de printemps...

Nous avons fini de refaire le lait de chaux sur les murs de la salle à manger. Il a fallu ensuite un bon nettoyage et un décapage du sol pour pouvoir faire la nouvelle peinture. Ce qui est bien avec la journée de la femme, c'est que du coup, on peut demander à son homme de s'occupper de ce travail ... peu flatteur. Et un homme qui passe la wassingue*, c'est beau !

*wassingue = serpillère dans le Nord

Surtout quand il y met tout son coeur ; voyez Dave, il rince, il essore, il frotte...

Et il se met même à quatre pattes pour gratter les petites taches !

Bon, je vous rassure, c'est moi qui ai fini...

Et donc après le décapage et le séchage, place au peinturage. Et là, surprise, nous avons décidé de changer de couleur, on passe au rouge :

J'ai pris la photo juste avant de commencer la deuxième couche ce matin. Résultat final demain matin une fois que ce sera sec.

Du côté de la maternité, ce matin nous avons eu la naissance de n°19 ET n°20 :

Et regardez bien sur la photo qui suit, les mères ont creusé une sorte de nid pour mettre leurs petits au monde. Je pense que c'est pour les protéger du vent mais si quelqu'un peut le confirmer, qu'il n'hésite pas :

Le petit blanc a mis du temps à se lever et sa mère ne s'en est pas occupé tout de suite, mais maintenant tout va bien, il est debout sur ses pattes et tète vigoureusement :

Et grande nouvelle pour tous les gourmands, David a sorti la planteuse ! Ca y est, le terrain s'est asséché, David a pu passer avec le rotavator pour préparer le sol donc si tout va bien, on commence cet après-midi à planter. Pour pouvoir les goûter, il va falloir attendre 90 jours maintenant !

Et pour finir, une petite photo de Gudule de traon bihan avec son harem :

Grosses bises et à bientôt,

Soizic, David et Chloé.

Avis de fort coup de vent n°42

Je vous le confirme, il est bien là !

Autant en début de semaine le vent annoncé n'était pas là, mais celui-ci, il ne nous loupe pas ! C'est un temps à écrire des bêtises sur le blogue...

Et bien évidemment, c'est sous ce magnifique ciel gris, ce vent à décorner un mouton, et ces trombes d'eau que nos brebis ont choisi d'agneler...  Ben oui, quand il ne fait pas beau, c'est plus drôle, n'est-ce pas ? Surtout que l'on en a quand même 4 qui ont mis bas ; 7 agneaux d'un coup ! Et bien sûr, à l'autre bout de l'île... En écrivant ça, je me dis qu'il y en a qui doivent rire quand je dis à l'autre bout de l'île, parce que ce n'est pas bien grand chez nous, mais quand même ; avec 1,3 Km de long sur 400 mètres de large, ça en fait des endroits où se cacher. 

Allez, une petite anecdote en passant.  Un jour, je pars chercher les moutons pour voir si tout le monde allait bien. Je décide de partir par le Sud, vers l'Est (pour pouvoir regarder la mer)... Et bien ces filous, ils marchaient sur le chemin Nord, et vers l'Ouest ! Je crois qu'ils l'ont fait exprès. J'ai mis plus d'une heure à les trouver. En fait, c'est quand je suis rentrée à la ferme pour prévenir David que je ne les trouvais pas (comme si ils avaient pu s'échapper...), qu'il m'a montré qu'en fait ils étaient juste à l'Ouest de la ferme depuis une bonne demi-heure déjà.

Bon, revenons à nos moutons. Donc nous voilà partis de bon matin, en ciré et bottes, pour rapatrier tout ce petit monde dans notre tout nouvel enclos.  Dis comme ça, ça parait facile. Déjà, notre enclos, nous avons mis une bonne semaine à l'installer : enlever les ronces, refaire les murets de pierre, creuser des trous pour planter les poteaux, fixer le grillage...  Nous avons fait ça en Janvier, du temps où il faisait presque beau.  Et puis les moutons, nous avons mis plus d'une heure à les ramener. Et quel Bazar ! Il y avait presque un kilomètre à faire pour les ramener jusqu'ici ; alors au début, ça allait à peu près, mais quand les agneaux ont commencé à être fatigués, ils n'avançaient plus. Alors on les a pris dans nos bras pour les aider, mais du coup les mères étaient toutes folles parce qu'elles ne les voyaient plus... Alors il y avait les moutons qui avançaient, les agneaux arrêtés qui appelaient leurs mères, les mères qui couraient dans tous les sens et qui appelaient les agneaux, le vent qui soufflait, la pluie qui tombait, moi qui n'entendait pas ce que David me disait... Bref, c'était sportif ! Et quand nous sommes arrivés à la ferme (parce que l'on y est quand même arrivés), alors que tout le monde allait rentrer dans l'enclos, un des béliers a commencé à sauter partout et est parti en détalant vers l'éléphant (ndlr : c'est un menhir, pas un vrai)... et tout le monde l'a suivi ! Aaaaaargh ! C'est là que l'on a commencé à courir à travers champs pour les devancer et arriver avant eux à l'éléphant, pour faire comme qui dirait « la tenaille » (comme le sergent chef Chaudard dans la septième compagnie). Sauf que David a passé l'extirpateur dans les champs la semaine dernière, et qu'avec toute l'eau qui nous est tombée dessus depuis, c'est plus vraiment des champs, c'est plutôt des marécages... Pour la biodiversité, c'est bien... ça fait un nouveau milieu naturel sur l'île, mais pour courir, c'est moyen. Par contre pour ma ligne, c'est super ! en plus avec le ciré, ça fait combinaison de sudation ! Je suis sur les rotules...

Enfin, après toutes ces péripéties ils sont tous rentrés dans l'enclos, et tous les petits ont retrouvé leur mère.

Pour les présentations, voici maman 2, maman 3, maman 4 et maman 5 :

Donc au total nous avons 10 agneaux et pour l'instant on est à 3 mâles et 3 femelles ; pour les 4 derniers on ne sait pas encore parce qu'on n'a pas pu les attraper, mais on verra ça quand il fera plus clame.

Mais on a encore du monde à vous présenter ! 

Quand on a vu la météo annoncée pour la fin de semaine,  on s'est dit qu'il serait peut être bon d'aller faire quelques courses : des légumes, de la viande, du papier pour l'imprimante, de la peinture pour repeindre John (ndlr : notre tracteur)... Et voilà mon homme parti pour nous ravitailler. A 15 heures, coup de téléphone, il me demande de venir l'aider à décharger le bateau à la cale. J'embarque ma Choupette dans la poussette, et en avant toute pour la cale ! Arrivées à la hauteur du bateau, c'est étrange mais je vois un drôle de petit rictus sur le visage de mon cher et tendre ... Et j'entends des petits « piou piou » sortir de la cabine ! Surprise ! David ramène 15 petites poules, et quand je dis petites, elles sont très petites puisqu'elles n'ont que deux jours ! Et voilà tout ce petit monde :

Il y a trois espèces : des « rhodes », des « gris cendré », et des « T831 ». Il faut les garder au chaud le temps qu'elles grandissent et qu'elles fassent des plumes. Nous leur avons donc installé une petite maison dans l'une des écuries :

La salle à manger :

Le salon avec la lampe chauffante :

C'est la nouvelle boite de nuit de Quéménès, bientôt on va faire des soirées mousse :

Mais on a encore du monde à vous présenter !

Il n'y avait pas que les poussins dans le bateau, il y avait aussi un gros canard :

Oui, parce que Gudule est stérile, alors il ne peut pas faire leur petite affaire aux canes. Et les relations platoniques, ça va un peu, mais ça ne peut pas marcher éternellement.  Du coup, voici Homer (rien à voir avec l'odyssée, c'est parce que son ancienne propriétaire s'appelle Simpson), qui a donc une lourde responsabilité puisque nous comptons sur lui pour nous faire des petits canards (rien à voir avec le café, c'est pour la survie de l'espèce)... Et Homer prend son rôle très au sérieux puisque, à peine avions-nous ouvert sa caisse de transport, qu'il se mettait à l'œuvre sur une de nos petites canes. Bon, Gladys a essayé de fricoter avec lui, mais Homer n'avait pas l'air intéressé. [Nous rappelons à ceux qui ont loupé l'épisode précédent que Gladys est finalement un mâle. Enfin, il est mâle depuis le début, mais nous étions persuadés que c'était une femelle... On a bien pensé l'appeler du coup Gladu, pour faire plus virile, mais on a un copain dont c'est le nom de famille, alors on continue de l'appeler Gladys.]

 Nous avons eu un peu peur qu'entre Gudule et Homer le courant ne passe pas, mais ça a l'air de plutôt bien se passer :

Voilà pour les nouvelles de la semaine. Vendredi, c'est le quatrième moisiversaire de Chloé, ba ba ba, comme on dit à Dunkerque ; et dans un mois, on commence la troisième saison des chambres d'hôtes ! Re - ba ba ba !

Ah oui, avant de raccrocher, merci à tous ceux qui ont écrit du bout du monde pour nous raconter qui se cache derrière les points de la carte, c'est super !

Et pour répondre à Bénédicte, il n'y a pas d'abeilles sur Quéménès et on ne peut pas en introduire car il y a une espèce endémique à Ouessant qui est protégée : l'abeille noire d'Ouessant, et pour ne pas risquer de contaminer cette souche pure d'abeille noire, nous n'allons pas installer de ruche sur Quéménès.

Voilà pour aujourd'hui,

Grosses bises à tous et à bientôt,

Soizic, David, Chloé, 36 moutons, 2 canards, 3 canes, 24 poules, 3coqs, 2 jars, 2 oies et 2 pintades (sexe non déterminé).

Et voilà les petits nouveaux

Voilà nos nouveaux petits compagnons, trois petits agneaux qui sont donc arrivés jeudi après-midi. Il y a deux filles et un garçon, et maman va bien. Alors trois agneaux pour une brebis Lande de Bretagne, ça fait un peu beaucoup puisque normalement elles font deux petits. Nous allons donc l'aider un peu à nourrir ses petits pendant quelques temps, pour être sûrs que chacun ait assez de lait pour bien grandir.

C'est là qu'on se rend compte que l'être humain n'est vraiment pas fini à la naissance ; Chloé a eu trois mois et elle sait à peine amener des choses jusqu'à sa bouche et pousse de temps en temps un petit arheu qui semble la surprendre autant que nous ! Alors que ces petits agneaux, une quinzaine de minutes après leur naissance savent déjà se mettre debout (ce qui n'est vraiment pas facile car leurs pattes sont vraiment grandes par rapport au reste du corps...) et savent tout de suite parler avec leur mère !

Et après une nuit de pluie et de vent bien à l'abri dans le poulailler, voilà nos petits amis qui font leur première sortie :

Toute la basse cour est venue souhaiter la bienvenue aux petits nouveaux. Tous des concierges ! Le petit pintadeau a bien essayé de jouer avec eux, mais ça n'a pas duré longtemps. C'est les agneaux qui ont gagné. Gladys aussi est bien évidement venue ajouter sont grain de sel. Finalement Maman est venue lui expliquer que si elle s'approchait encore de ses petits, c'est à elle qu'elle aurait à faire ! En parlant de Gladys, il faut que l'on vous avoue quelque chose : plus ça va, plus on pense que Gladys est un homme. Si. Ca doit être de famille parce que mon frère vient de découvrir que sa chatte était un mâle. C'est quoi tous ces animaux qui jouent les travelos ? Bon alors du coup, depuis quelques jours, j'ai le droit à la parade nuptiale chaque fois que je passe devant Gladys ; et que je te montre mon beau croupion, et que je me dandine devant toi... On se croirait un samedi soir en boîte de nuit. Et puis quand David arrive, elle crache. Bien sûr, je n'ai pas cédé à ses avances, je lui ait dit que j'étais déjà mariée avec le petit bonhomme qui passe souvent ici... mais rien n'y fait. Elle est tétue la bébète.

la sortie scolaire de la semaine

Bonjour à tous !

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envoyé par iledequemenes

 

Nous sommes la petite section de maternelle de l’école moutonesque de Quéménès ; aujourd’hui, c’est notre première sortie à la plage Sud. Nos mamans nous ont bien encadrés mais Papa Perceval n’a pas arrêté de faire l’andouille avec l’appareil de photos

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envoyé par iledequemenes

Nous nous sommes approchés du sable mais les mamans ne voulaient pas que l’on s’éloigne trop, alors nous sommes restés en haut de la plage :

Mais nous nous sommes quand même bien amusés à jouer à cache cache :

A quatre heures, nous avons pris le goûter comme des grands ! Après tout, le lait c’est bien pour les petits, mais nous sommes des grands maintenant que nous sommes descendus sur la plage… Bon, certains d’entre nous ont encore du mal à faire la différence entre l’herbe fraîche et des brindilles mortes, mais sinon c’était très bon :

 

SOS sommeil Quéménès

1 mouton, 2 moutons, 3 moutons, 4 moutons, 5 moutons, 6 moutons, 7 moutons, 8 moutons, 9 moutons, 10 moutons, 11 moutons, 12 moutons… et pour ceux qui ne se seraient pas endormis, nous sommes donc à 12 agneaux !  Ces dernières naissances portent donc la population moutonesque de l’île à 22 individus.

Des nouvelles de nos jeunes amis

Nous sommes toujours à 5 agneaux mais il semblerait que notre brebis aux oreilles cassées soit prête à mettre bas à son tour ; voici quelques photos de notre convalescent, qui souffre du raide de l’agneau (ce qui l’empêche pour l’instant de maîtriser totalement la conduite de son train arrière). Il a hérité du surnom de « bourrasque » du fait que l’on a toujours l’impression qu’une rafale l’empêche de marcher correctement.

L'agneau Pascal est arrivé

Nous sommes très heureux de vous annoncer la naissance de 5 agneaux entre mercredi et aujourd'hui, vendredi. Par contre, nous ne sommes pas très bons moutonniers car aucun ne vient de la brebis dont nous vous parlions la semaine dernière.

Les premiers arrivés ont été mis au monde par notre brebis noire aux fesses blanches ; trois d'un coup ! ils sont tout noir et sont nés mercredi 26 vers 8h00. Nous nous en sommes rendus-compte quand, à notre réveil, nous avons remarqué qu'il manquait une brebis dans le troupeau. Nous sommes donc partis à sa recherche, plutôt persuadés de la retrouver blessée qu'autre chose. Nous avons donc été merveilleusement surpris quand nous l'avons enfin trouvée dans l'un des champs à l'Est de l'île avec ses trois petits, dont le dernier venait tout juste de naître. Nous avons ramené tant bien que mal tout ce petit monde à la ferme, pour pouvoir surveiller un peu les évènements, et mettre à l'abri des intempéries nos nouveaux compagnons.

Le dernier sorti est celui qui a les pattes écartées sur la photo. Il a du mal à marcher car ses pattes arrières restent raides alors la vétérinaire nous a prescrit de la vitamine E pour l'aider ; c'est une injection de 1 ml à faire tous les jours pendant 4 jours. Ce matin, c'est David qui s'y est collé :

Comme ils sont trois et que c'est beaucoup pour une brebis Lande de Bretagne, nos petits amis ont le droit à une ration de lait supplémentaire distribuée au biberon. Ames sensibles, s'abstenir sous peine de fondre immédiatement !!! Pour ma part, c'est déjà trop tard.

Et ce matin, rebelote ! il manquait une brebis dans le troupeau. Nous voilà donc repartis à la recherche de notre brebis, une blanche cette fois-ci et pour être précise, il s'agit de quarante-douze (c'est le numéro de sa bague). Nous l'avons aperçue sur le pointe ouest de l'île et après s'être un peu approchés, nous avons remarqué que deux petites boules noires lui couraient après.

Nous les avons également ramenés à la ferme :

Et tous les petits nouveaux et leurs mamans se sont retrouvés dans l'enclos que nous avions, au départ, construit pour notre brebis blanche bedonnante ...

Ce n'est peut-être pas tout, car en y regardant de plus près, maintenant que l'on sait à quoi ressemble une brebis prête à mettre bas, on se dit qu'il y aura peut-être d'autres surprises dans les jours à venir ...