Premiers traits de charrue

Nous avons attelée, non sans peines, la charrue au Massey Ferguson et voici nos premiers traits :

 

 

Le potager de Mme TASSIN

Nous avons nettoyé l’ancien potager de madame Tassin et nous y avons retrouvé des pieds d’artichauts qu’elle faisait pousser il y a 30 ans !

 

Première douche sur l'île

Afin de rester présentables aux yeux et aux nez de notre équipe journalistique, nous avions prévu une petite séance d’ablutions ; cela semble aisé lorsque l’on est sur le continent, mais demande toute une réflexion et une préparation quand on n’a ni eau courante ni électricité. Nous avons donc opté pour un chauffage solaire habilement confectionné avec des bidons d’eau de 5 litres entourés d’un sac poubelle noir ; le choix du moment le plus propice fût également longuement réfléchi et finalement porté pour le mercredi à 16 heures, afin de pouvoir profiter encore de la chaleur du soleil sur la terrasse de notre maison. C’était sans compter sur l’arrivée de nos voisins qui reporta donc notre séance à 17 heures. Heure à laquelle le soleil chauffe beaucoup moins, comme chacun sait. Ce fût néanmoins très agréable, bien que frais, et nos hôtes ont apprécié l’attention.

NB : en avril, le soleil n’arrive pas à chauffer un bidon de 5 litres d’eau, même astucieusement placé dans un sac noir.

 

Objectif débroussaillage

Les séneçons et chardons apprécient beaucoup ce temps estival ; nous avons donc entamé un débroussaillage autour des bâtiments afin d’éviter qu’ils ne montent en graînes.

Une île pas si déserte

A tous ceux qui pensent encore que nous risquons de subir l’isolement :

- Mardi 10 avril, 9h00 : Visite des gardes de la réserve naturelle, Jean Yves et David. Café pour tout le monde.

- Mardi 10 avril, 18h00 : Apéritif et dîner avec l’équipage du voilier de l’école de croisière O’Taquet de Brest. Nos réserves de bière et de vin vont y passer ; la blanquette de poulet de David aussi.

- Mercredi 11 avril, 16h00 : Rencontre avec nos voisins, gardes de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de l’île de Béniguet. Le café doit être un produit rare dans l’archipel car nos hôtes ont l’air de beaucoup apprécier.

- Mercredi 11 avril, 19h00 : Arrivée de l’équipe journalistique qui va suivre notre aventure : Herlé Jouon et Yves Gladu, ainsi que notre ravitaillement en viande fraîche, bière et vin. Merci les garçons.

Nous avons également eu la visite des dauphins à plusieurs reprises ainsi que d’un(e) phoque qui s’est liée d’amitié pour Yves. L’avantage avec les phoques et les dauphins, c’est qu’ils n’entament pas nos réserves …

Le massey ferguson 140

Le démarreur du gros tracteur, un Massey Ferguson 140, s’est cassé cette semaine ; du coup, nous sommes allés dans le garage de Saint Renan où Monsieur Tassin, l’ancien propriétaire de l’île, l’avait acheté il y a …. 45 ans ! La belle-fille du garagiste de l’époque nous a assurés qu’ils feraient de leur mieux pour le réparer !

Photo Yves GLADU

 

 

Le club piou piou

Les premiers pensionnaires de l’île sont arrivés : il s’agit de 13 poussins âgés de 10 jours qui vont passer un mois dans notre maison avant de rejoindre leur poulailler de Quéménès.

 

La création de la SCOP

     La création de la SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) Ile de Quéménès est fixée au 1er Janvier 2008, une fois que David aura fini ses stages lui permettant de s’installer en tant qu’exploitant agricole.

côté potager

Les pommes de terre sont bien sorties. Nous avons passé quelques jours à désherber les champs mais maintenant, les pommes de terre peuvent s'en donner à coeur joie !

Photo pris en fin d'après-midi aujourd'hui, sans trucage.

Les artichaux ont bien poussé également, nous en avons récolté une dizaine ce soir :

 Et les lapins ont été gentils, ils nous avaient laissé 1 radis pour le dîner :

Côté basse-cour :

Les poules ont inventé un nouveau jeu : celle qui reste le plus longtemps sur une patte :

Et c'est Paulette qui a gagné :

Ah cette Paulette, elle sait tout faire. Depuis quelques jours, elle peut s'adonner pleinement à ses parties de jeux avec les autres poules, puisqu'elle a décidé qu'il était temps pour les poussins de se débrouiller tout seuls :

Du coup, il faut faire attention à ne pas marcher dessus parcequ'ils ne dépassent pas des herbes mais papa Baron veille sur eux ... On n'a pas réussi à prendre de photos, mais Baron s'occuppe beaucoup des petits depuis que Paulette est partie ; quel papa poule !

 Mais quand on marche, il faut aussi faire attention aux pintades qui commencent à se balader mais qui ne dépassent pas non plus beaucoup de la végétation :

Par contre, les oies dépassent bien de la végétation ; elles commencent à avoir de belles plumes au croupion et à pousser quelques couacs: