A titre personnel, je n’ai absolument rien contre les blondes étant moi-même assez mal placé pour me moquer… Mais là, je dois dire que nos amis semenciers ont fait assez fort ! En effet, lorsque l’on nomme une nouvelle variété, fusse t-elle de la laitue, on s’arrange souvent pour lui trouver un joli nom… Ces jours là, le monsieur devait avoir quelques problèmes relationnels…En tous cas, cela ne nous empêchera pas de la croquer, si cette paresseuse compte pousser un jour ! Verdict de la table dans les semaines qui viennent si nos amis à longues oreilles n’ont pas tout dévoré avant nous…
Bienvenue sur le journal de bord de l'île de Quéménès - Page 103
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les maraîchers auraient-ils une dent contre les blondes ?
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Poules news
Des nouvelles de nos amies les gallinacés de luxe qui se sont parfaitement adaptées à leur petit loft de 30 hectares vue sur mer. Il va de soit qu’elles ont parfaitement dédaigné le magnifique dortoir, aménagé par mes soins, au profit de deux vieux avirons certainement beaucoup plus confortables. Seule la cantine est très régulièrement fréquentée, allez comprendre… En tous cas, la cohabitation avec les autochtones (goélands marins, busards…) se passe pour le moment à merveille.
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Au menu ce soir
Le chef vous propose :
en entrée, premier artichaut de l'année accompagné de sa vinaigrette maison :
En plat de résistance, deux araignées pêchées par nos soins au nord du ledenez (presqu'ile) de Quéménès :
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L'organisation de la ferme
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, voici un schéma de la future organisation de la ferme, réalisé par l’architecte du projet Hervé LE BOT. Parmi les maisons d’habitation, celle de gauche sera attribuée à l’accueil touristique et celle de droite sera notre maison personnelle. Les systèmes d’eau et d’énergie seront installés pendant cet été et les derniers travaux de menuiserie devraient se finir bientôt.
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Le potager de Mme TASSIN
Nous l'avions nettoyé fin avril :
et voici son état aujourd'hui :
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Le mercredi, c'est comptage des nids
Mercredi, nous avons effectué un recensement des nids de goélands et huîtriers pie pour connaître l’évolution de la population de ces volatiles. Les comptages ont lieu chaque année en mai et juin aux mêmes dates dans tout l’archipel. C’est donc après le pt’it café du matin que nous nous sommes mis en route direction Litiri puis le lédénès de Quéménès. La technique est assez simple, il s’agit d’avancer en ligne et de ratisser l’ensemble des îlots pour compter les nids. Comme nous ne pouvions pas couvrir toute la largeur, la personne située en bout de ligne posait une étiquette dans les nids pour éviter de les compter au passage suivant. Pour ce faire, nous étions six : Jean-yves et David de la réserve naturelle, Louis et Patrick du Conservatoire, José et moi-même de Quéménès. Et nous voilà donc en train de compter les nids des petites bêtes, en soit, rien de bien compliqué. La seule difficulté réside dans le fait qu’il faille constamment regarder ses pieds pour ne pas écrabouiller un nid, tout en évitant le bombardement de fientes larguées par les goélands. Premier bilan : quelques impacts sur nos vestes mais aucune omelette. David.
Plus d'informations sur les oiseaux sur www.oiseaux.net
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Les arméries maritimes
Les arméries maritimes fleurissent et du coup, toute la pointe nord ouest de l'île se pare d'un manteau rose ...
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Les huîtriers pie aussi !
Le nid est une construction rudimentaire. C'est une simple dépression garnie de coquillages et de débris d'algues. Entre mars et mai, la femelle y dépose en moyenne trois œufs jaunâtres striés de brun noir qui sont couvés pendant une période variant de 24 à 27 jours. Les poussins sont nidifuges. -
Les goélands marins ont pondu
Le nid, placé à terre au sommet d'un rocher affleurant souvent au large ou à proximité d'un promontoire de bord de falaise, est un monticule d'algues sèches, d'herbes et d'autres végétaux. En avril, la femelle y pond 3 oeufs qui sont couvés pendant 27 à 29 jours. Les petits s'envolent au bout de 7 ou 8 semaines.
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même pas peur !