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  • Du rhum et du soleil, pour nous, Thalassa pour vous !

    Chers patatophiles, l’heure est grave : nous n’avons plus une goutte de rhum à la maison, et un féroce manque de soleil.

    Alors nous partons chercher le rhum à la source, le soleil sous les tropiques, le repos à l’abri du cocotier. Nous rentrerons début février, l’œil vif, le poil plus doux, la soif étanchée et le teint hâlé.

    Mais ne vous inquiétez pas, Thalassa a pensé à tout : le 18 Janvier, ils vous proposent, après un sujet sur la Polynésie, la version longue (52minutes !) du reportage sur nos débuts insulaires, jusqu’à la naissance de Chloé.

    Ce sont nos premières vacances depuis le début de notre projet à Quéménès, et nous avons décidé de tout couper pour en profiter pleinement : pas de téléphone, ni d’Internet !

    Je vous laisse, il faut que j’aille choisir mon maillot,

    Soizic.

    Anticipa-tion :

    Suite à la diffusion du reportage sur Thalassa, vous serez certainement nombreux à venir par ici prendre de nos nouvelles ou chercher quelques informations ; nous ne serons pas joignables avant notre retour début février alors je vous laisse quelques détails qui pourront peut-être vous éclairer :

     

    -         Nous sommes arrivés sur l’île suite à un appel à projet du Conservatoire du Littoral auquel nous avons répondu en 2006.

    -         Nous ne sommes pas salariés du Conservatoire du Littoral mais en sommes locataires. Nous sommes engagés à remonter l’exploitation agricole et à accueillir le public ; Charge à nous de réussir à gagner notre vie grâce à ces activités.

    -         Tous les travaux de réhabilitation des bâtiments et les installations techniques (eau, énergie, …) ont été étudiés, financés et réalisés par le propriétaire de l’île, le Conservatoire du Littoral.

     

    -         Le reportage se termine à près la naissance de Chloé, en 2010. Nous avons également un petit garçon, Jules, né en février 2012.

    -         Tout va bien, nous sommes heureux et essayons de poursuivre nos projets.

     

    -         Nous avons aujourd’hui 4 activités : la production de (délicieuses) pommes de terre, l’accueil du public en chambres d’hôtes, l’élevage d’un troupeau de moutons à viande, et la récolte d’algues de rive pour l’agro-alimentaire.

    -         Il n’y a plus de pommes de terre de la saison 2012, il faudra attendre l’été pour pouvoir goûter la récolte 2013 ; les pommes de terre seront en vente sur notre boutique en ligne et seront expédiées par La Poste.

    -         Les réservations de Chambres d’hôtes se font en ligne sur notre site http://www.iledequemenes.fr ; toutes les disponibilités et les tarifs sont consultables en ligne en temps réel.


    Nous avons regroupé tous les renseignements possibles et imaginables sur les séjours dans une documentation téléchargeable ici : Documentation séjours 2013. Merci de la lire avant de nous demander quels sont les tarifs (c’est écrit dessus), quelle est la durée des séjours (c’est écrit dessus),  quel est le port de départ (c’est écrit dessus), quelle est la capacité du gîte (c’est également écrit dessus) ; et pour consulter les disponibilités en temps réel et réserver votre séjour : c’est ici !

     

    Voilà, s’il vous reste des interrogations, n’hésitez pas à nous écrire à info@iledequemenes.fr, nous vous répondrons à notre retour.

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  • Dispari-tion, administra-tion, élucubra-tions.

    Une (grande) partie du travail de l’agriculteur consiste à… remplir des papiers. Oui, je sais, ça casse le mythe du fermier qui passe son temps avec ses bêtes et son tracteur, mais aujourd’hui, l’agriculteur est avant tout chef d’entreprise, avec tout ce que cela implique, auquel il convient d’ajouter toutes les déclarations, dérogations et autre formulaire en –tions qui lui permettent d’être à jour de ses obliga-tions.

    Au sein de la ferme, la partie administrative est donc répartie comme suit : tout ce qui concerne la gestion de l’entreprise, c’est moi qui m’y colle, tout ce qui concerne l’exploitation agricole, c’est pour David. Depuis 15 jours, je suis bien contente de ne pas m’occuper des déclarations agricoles :

    Avant de partir à la recherche du Père Noël sur le continent, nous avions décidé, Chloé, Jules, David et moi, d’aller rendre visite à nos brebis en exil hivernal sur l’îlot d’à côté. Nous voilà donc partis sous une pluie battante et par un vent à décorner un bélier, voir notre troupe avec quelques gâteries dans la poche. A peine arrivés au Lédenez de Quéménès, nos mémères viennent nous voir, et quémandent quelques douceurs.

    Là tout de suite, vous devez vous demander le rapport avec les papiers administratifs ; je vous promets que l’on va bientôt y arriver, mais il faut d’abord planter le décor.

    Alors que nos mémères se goinfrent, David nous fait judicieusement remarquer qu’il ne voit pas notre bélier Caradoc. Le Lédenez ne fait que 4 hectares, il y a peu de cachettes, nous décidons de partir chacun à sa recherche. Une demi-heure plus tard, nous nous retrouvons à notre point de départ : aucun de nous n’a aperçu notre bélier, pourtant difficile à louper tant ses cornes sont majestueuses. Nous décidons de compter les animaux présents et nous rendons finalement compte qu’il n’y a pas que Caradoc qui ait disparu, mais qu’il manque également 6 femelles ! Aucune trace de lutte ou d’intrusion, aucun indice, ils se sont volatilisés. Nous n’écartons pas le fait qu’ils aient pu chercher à revenir à la ferme où les derniers agneaux attendent leur tours pour rejoindre l’abattoir, et faisons le tour de l’île à leur recherche. Les agneaux sont bien là, mais aucune trace de Caradoc et des 6 autres brebis. Une seule solution est envisageable : ils seront allés se promener sur l’estran à la faveur de la grande marée et se seront fait surprendre par la remontée rapide de la mer. Les conditions météo déplorables des jours précédents excluent toute intrusion extérieure, pas un seul bateau n’était venu jusqu’à Quéménès pour la grande marée.

    Passés le choc, la surprise, et la déception d’avoir perdu notre bélier et 6 mémères pleines qui auraient dû mettre bas en février, il faut prendre les mesures qui s’imposent.

    1)      prévenir la gendarmerie : avec les fêtes de Noël qui approchent, bon nombre de familles vont se promener sur le littoral et certains pourraient trouver l’une de nos bêtes échouée. David appelle donc la gendarmerie du Conquet. Je vous laisse imaginer la surprise du gendarme au bout du fil quand David lui explique que 7 de nos bêtes ont « disparu », mais qu’on aimerait bien récupérer les boucles d’identification qu’ils ont aux oreilles pour notre suivi administratif.

    2)      Prévenir l’assurance : là, ça se complique. La fille reste dubitative et ne comprend pas que des animaux puissent « disparaître ». « Il doit y avoir des traces sur la clôture » ; sauf qu’il n’y a pas de clôture. Evidemment, nous ne sommes pas couverts pour la « disparition » d’animaux. Par contre, s’ils sont dans un bâtiment et que celui-ci brûle, nous serons couverts et pour le bâtiment, et pour les animaux. Ca nous fait de belles jambes, ils sont dehors toute l’année.

    3)      Faire la déclaration de mouvement : toutes les bêtes sont numérotées et il faut déclarer à l’organisme compétent tous les déplacements : quand on les vend, quand ils vont à l’abattoir, chez l’esthéticienne, en vacances chez des potes, etc. Le formulaire est simple : colonne de gauche, d’où tu viens ; colonne de droite, où tu vas.

    -         A gauche : Ferme de Quéménès, Siret, n° d’élevage, adresse, nom des parents, âge du capitaine, OK.

    -         A droite : ben c'est-à-dire que l’on ne sait pas bien où ils sont allés, c’est un peu le problème. On a ajouté une petite note en disant qu’ils avaient disparu, mais ça ne rentrait pas dans les cases, alors d’ici à ce que l’on nous appelle pour dire que notre déclaration n’est pas réglementaire…

    (ce qui me fait penser à Zézette dans le Père Noël est une ordure qui remplit son formulaire d'allocations familiales : "forcément : ça dépend, ca dépasse !")

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    David qui remplit ses formulaires ; même Gaston serait moins sceptique devant un micro-ondes !

    Nous clôturons notre exercice comptable au 31 janvier, donc c’est bientôt à moi d’entrer en action : j’ai hâte !!!

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  • Récolte 2013

     

    Il est déjà temps de préparer le terrain pour la prochaine récolte, David a donc commencé hier à retourner la terre sur une petite parcelle. L’autre champ que nous devrions utiliser est pour l’instant trop mouillé pour pouvoir le travailler, il va falloir que le sol s’assèche un peu. Il faut dire que ce mois de décembre a été copieusement arrosé : notre pluviomètre annonce 210mm sur les 30 derniers jours !

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    Après la charrue, Gaston est venu passer son groin pour terminer le travail, merci Gaston !

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    (il bouge tout le temps le Gaston, impossible de faire une photo de lui qui ne soit pas floue !)

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  • Notre carte de voeux

    Nous vous souhaitons une très belle année 2013 !

    C'est court, certes, mais efficace.

    Soizic, David, Chloé et Jules.

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    La famille Cuisnier, le soir du réveillon, avec un petit bout de mon index en premier plan.

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