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Vivement l'Internet olfactif !

Oh ce que j'aurais aimé pouvoir vous faire partager les odeurs de l'île ces derniers jours... Vous auriez certainement perdu quelques amis parmi vos collègues de bureau, mais bon, ils n'ont qu'à lire le blogue aussi...

Donc depuis deux jours, David étale le goémon que l'on a fait pourrir dans les champs pour nourrir la terre.

Ca fouette sur le caillou...

Mais c'est pour la bonne cause, c'est pour avoir de bonnes patates les prochaines années.

Sortez les sentorettes : voilà David qui va passer la herse sur un tas de goémon en décomposition :

 

DSC_0007.JPG

Eurk, c'est immonde.

Attention, je vous fais un gros plan (bouchez vous les narines, l'odeur va être plus forte) :

 DSC_0011.JPG

C'est écœurant, hein ? Pourtant, ça fait quand même des heureux dans la basse-cour :

 DSC_0032.JPG

Quand je pense que l'on en a mangé un à Noël et qu'on l'a trouvé bon, je ne sais pas si le prochain qui passera à la casserole je l'apprécierai autant après avoir vu ce dont il se nourrissait !!!

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Commentaires

  • Hello Soizic, si cela peut attenuer le mauvais souvenir des parfums que tu decris, saches que vous avez notre reconnaissance de patatofiles incurrables pour autant de soins envers nos prochaines victimes (les Mona Lisa millesime 2012..). Bises et bon courage

  • Les 2012 seront plantées dans un champs de l'autre côté de l'île ; la prochaine fois que nous planterons des patates dans ce champs là, ce sera en 2014 au plus tôt : il faut laisser à la terre le temps de se reposer avant de lui redemander des (délicieuses) patates !
    Bises

  • je viens de consulter le résultat de ouest france, félicitations vous etes sur le podium en troisième place.

  • Merci Noëlle !

  • Bonjour, je découvre votre journal de bord. Superbe et très vivant.
    Votre évocation des odeurs me rappellent la bassine de purin d'orties en cours de macération ;=))
    Je suis étonné par "le goémon que l'on a fait pourrir". Jardinier -amateur- je fais mon propre compost au long de l'année. Or, on dit généralement qu'il ne faut pas que les végétaux pourrissent (mais se décomposent) pour devenir un compost riche, d'où la nécessité d'aérer, protéger de la pluie, etc.
    La nature des algues est-elle différente ?
    D'autre part est-ce que les algues apportent du sel dans la terre ?
    P.S. Si vous avez déjà évoqué ces questions d'algues, indiquez moi simplement le lien. Merci.
    Bonne journée.

  • Bonjour Gérard, et bienvenue !
    On est bien d'accords : il ne s'agit pas d'un compost. L'important pour nous est de rapporter au sol les éléments nutritifs qui ont été prélevés par les patates lors de leur croissance. Les algues sont très riches en minéraux et en oligo-éléments (et nous en avons plein le jardin !), donc elles constituent un bon démarrage pour cette "remise en état", qui sera poursuivi par deux voire trois années de semis d'engrais vert.
    Sinon, les algues en elles mêmes ne sont pas salées, c'est juste la mer dans laquelle elles baignent qui est salée. Il y a un peu de sel qui se forme à leur surface lorsqu'elles sèchent, mais ce n'est rien par rapport à la quantité d'embruns qui se déposent sur toute l'île dès qu'il y a un peu de vent (mes carreaux peuvent malheureusement en témoigner !).
    Bonne journée et à bientôt,

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