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  • Pour que Quéménès n'ait jamais le goût des larmes

    Le soleil se couche sur Quéménès, et l'ambiance est tellement calme et apaisante que personne n'imagine qu'il puisse se passer quelque chose de grave.

    Et pourtant, que se passera t-il si je me coince le bras dans l'arracheuse de patates, qui va nous aider si David fait un malaise ? Et si les enfants font une crise d'appendicite ?

    En premier lieu, nous appelons le SAMU par téléphone au 15, et c'est le médecin régulateur qui décidera quelle procédure sera mise en place en fonction de la gravité de la situation et des moyens techniques à disposition. Si l'hélicoptère est disponible, un médecin peut être posé sur l'île en 20 minutes. Mais si l'hélicoptère est déjà pris sur une autre intervention, ce sont les bénévoles de la Société Nationale de Sauvetage en Mer de la station du Conquet qui transporteront un médecin et le matériel d'urgence sur l'île. Alors pour se préparer au mieux à ces situations d'urgence, l'équipe du canot La Louve vient régulièrement faire des exercices à Quéménès, pour que chacun des équipiers sache où se trouvent les bâtiments, comment conduire le transporteur, où le canot peut-il mouiller, etc.

    Vendredi, c'était exercice d'évacuation d'un blessé de Quéménès, de nuit avec le canot La Louve, et le zodiac Deom Dei :

    Le canot annonce d'abord notre départ au CROSS Corsen (le centre qui coordonne les opération de secours en mer) :

    Puis nous partons. Comme le dit Jules, on se croirait dans un avion entre le cockpit et les moteurs qui rugissent !

    Nous arrivons en vue de Quéménès :

    Les enfants et moi allons débarquer avec les canotiers en zodiac, et nous allons jusqu'à la ferme pour installer notre blessé fictif sur la civière.

    Les canotiers vont ramener le blessé sur sa civière jusqu'à la cale avec notre transporteur électrique, vont l'embarquer sur le zodiac puis le hisser avec la potence à bord du canot de sauvetage. Ce sera la fin de cet exercice. L'équipage va ensuite profiter de la sortie de nuit pour s'entraîner à d'autres manoeuvres avant de rentrer au Conquet.

    David et moi tenons à remercier vivement la SNSM et en particulier l'équipe de la station du Conquet pour veiller ainsi sur nous, et donner bénévolement leur temps et leur énergie pour notre sécurité. Nous n'espérons qu'une seule chose, c'est de ne pas vous revoir avant l'année prochaine (sauf pour le café bien sûr) !

    N'hésitez pas à apporter votre soutien à la SNSM en effectuant un don sur : http://don.snsm.org Un don de 100€ ne vous coûtera que 34 € grâce à la réduction d'impôts.

     

     

     

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  • 40 nuances de gris

    L'île de Quéménès s'est transformée en véritable nursery cette semaine. En quelques heures, plus de la moitié de nos brebis ont mis bas ; un coup de la lune, ou une soirée très très festive pour notre bélier il y a 5 mois ?

    Toujours est-il que des agneaux naissent aux quatre coins de l'île ; des noirs surtout, un ou deux blancs, et, nouveauté 2015, : des gris !

    Ne me demandez pas le pourquoi du comment, je ne saurais pas vous l'expliquer (si quelqu'un a une idée qu'il n'hésite pas à nous en faire part en cliquant sur "écrire un commentaire" en bas de ce message), mais ils sont très jolis.

    Voilà Caradoc, notre bélier, avec une autre brebis qui a eu des jumeaux.

    Ici un petit chocolat, avec sa maman derrière, mais qui deviendra blanc à l'âge adulte.

    Voilà un petit agneau qui a à peine 20 minutes ; il se tient déjà debout !

    Certaines brebis ont un peu de mal à s'occuper de jumeaux, ce qui a été le cas de la petite Grizette :

    Son frère ainé s'est très vite mis sur pieds alors qu'elle était un peu faible à la naissance. Rapidement sa mère et son frère se sont éloignés pour chercher à manger mais elle n'a pas su les suivre. Nous l'avons trouvée très affaiblie après une nuit toute seule dans la prairie, même si sa mère n'était pas loin (on la voit derrière David), elle a du avoir très froid et a manqué de nourriture. Nous l'avons ramenée à la ferme pour la nourrir au biberon et la mettre au chaud, mais elle n'a pas survécu malgré nos soins. C'est malheureusement la loi de la nature, le sélection naturelle, et les enfants l'ont bien compris. Elle n'était pas assez forte pour vivre toute seule donc il fallait mieux qu'elle aille au paradis. Elle a en tout cas laissé de beaux souvenirs aux enfants qui ont apprécié pouvoir caresser sa laine toute douce et lui donner le biberon.

    Les autres agneaux se portent très bien, et d'ici quelques jours, cela fera une bien belle équipe qui courra sur toute l'île ! 

     

     

     

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