D’un côté, Marie-thérèse Darcque-Tassin, fille de l’ancien propriétaire de l’île, qui nous raconte son enfance ilienne dans « Un bout de vie … sur l’île de Quéménès » aux éditions la Découvrance.
En voici un extrait : « Tant que mon père était locataire de l'île, il exploitait le goémon comme ses prédécesseurs. Il développa les cultures et l'élevage lorsque les ouvriers goémoniers partirent un à un. Il acheta l'île en 1960 avec l'idée de produire pour exporter sur le continent et plus seulement pour nourrir sa famille. D'ailleurs nous n'étions pas nombreux. J'eus une soeur aînée et deux frères plus jeunes. Je n'oublie pas la « bonne », Soize. Nous étions donc, avec mes parents, une petite colonie de sept personnes à laquelle venaient s'ajouter de temps à autres trois quatre copains de mon père venus l'aider. Dans le temps la ferme produisait suffisamment pour une trentaine d'hommes s'échinant toujours dehors. Et encore, ses terres n'étaient pas travaillées comme elles auraient dû l'être. Le pari de mon père était donc parfaitement réalisable... »